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ANALYSE

Rentes ou revenus non gagnés, revenus immérités, revenus de prédation. Pour un retour à l’économie réelle et antiparasitaire. (1e Partie)

«Toute vérité passe par 03 étapes. Premièrement, elle est ridiculisée ; deuxièmement, elle est violemment critiquée ; et troisièmement, elle est acceptée comme une évidence.» Arthur Schopenhauer  (Parerga et Paralipomena) « Dans l’économie réelle, toutes les valeurs des actions, les indices de « capitalisation » ou les faux chiffres de PIB qui ne prennent pas en charges les rentes, ne veulent rien dire. Seule la capacité à produire et à distribuer correctement des produits tangibles allant de l’énergie à la nourriture, en passant par les machines et les services essentiels, compte pour soutenir les sociétés et permettre le développement et la cohésion sociale. L’occident combiné et ses relais compradores commencent soudainement, bien que tardivement à apprendre ces choses très simples et évidentes. » Andrei Martyanov  (Disintegration : Indicators of The Coming American Collapse, p.16, Broché).

Par Mohamed Belhoucine

«Toute vérité passe par 03 étapes. Premièrement, elle est ridiculisée ; deuxièmement, elle est violemment critiquée ; et troisièmement, elle est acceptée comme une évidence.»

Arthur Schopenhauer  (Parerga et Paralipomena)

« Dans l’économie réelle, toutes les valeurs des actions, les indices de « capitalisation » ou les faux chiffres de PIB qui ne prennent pas en charges les rentes, ne veulent rien dire. Seule la capacité à produire et à distribuer correctement des produits tangibles allant de l’énergie à la nourriture, en passant par les machines et les services essentiels, compte pour soutenir les sociétés et permettre le développement et la cohésion sociale. L’occident combiné et ses relais compradores commencent soudainement, bien que tardivement à apprendre ces choses très simples et évidentes. »

Andrei Martyanov  (Disintegration : Indicators of The Coming American Collapse, p.16, Broché).

Avant-propos :

Le système néolibérale néoclassique a enrégimenté, enrôlé, corrompu et a rendu employable à sa cause les cadres et les économistes. Cette employabilité et soumission sont dues à leur totale méconnaissance et défaut d’apprentissage du mode opératoire du calcul de la rente qui constitue l’un des principaux freins à la nécessité de réformer les pratiques et les institutions de l’économie. Les écoles de commerce et les business schools dans leurs programmes brossent un tableau irréaliste de l’économie, enseignent des techniques financières qui éludent systématiquement le calcul de la rente. Thorstein Veblen clame en profondeur, l’employabilité, l’embrigadement et « l’incapacité éduquée » des économistes et des cadres ‘’organiques’’ enrobés par une incapacité, acquise ou apprise, de comprendre ou même percevoir un problème, et encore moins une solution, parce qu’ils avaient été formatés, décérébrés et transformés en factotums des intérêts des rentiers. Sous la pression des hommes d’affaires et de leurs pairs employés, les experts titrés docteurs honoris causa seront enclins à accepter des explications qui s’écartent des concepts fondamentaux et invariants de l’école économique classique. Les ingénieurs, les sociologues et les cadres en général, formatés par les enseignements de l’école classique néolibérale, ont développé une ‘’incapacité éduquée’’ à comprendre certaines questions qu’elles auraient pu comprendre si elles n’avaient pas eu cette formation.

Dans l’économie classique, les statistiques sont les seuls faits pertinents qui retracent l’évolution de la richesse et des revenus, et qui répondent à des questions telles que : qui est propriétaire de cette richesse ? Comment est-elle obtenue ? Qui finit par devoir combien à qui ?

Tout au contraire, l’économie néoclassique orthodoxe d’aujourd’hui a été élaborée pour dissimuler les rentes et les gains à la vue du public, c’est à dire l’objectif des statistiques nationales et internationales dans le cadre de l’économie classique a été inversé par rapport à sa fonction initiale qui était d’informer le percepteur des impôts sur le montant des rentes et des gains cachéset dérobés pouvant être taxés, étant donné que ce qui n’est pas mesuré ne peut être taxé.

Politiquement, les rentiers s’opposent au pouvoir fiscal qu’ont les « démocraties » libérales de taxer les investisseurs immobiliers, les spéculateurs, les monopoleurs, les propriétaires de ressources minières et énergétiques, les richesses financières et le secteur de l’informel. La réalité est que la rente foncière, la rente des ressources naturelles et la rente des monopoles amènent à la transformation des ‘’démocraties totalitaires’’ (Bertrand de Jouvenelsur sa dénonciation du néolibéralisme qui par essence antidémocratique) en oligarchies financières dans le monde entier et la perte de facto non seulement de la souveraineté nationale mais aussi de la souveraineté populaire et de son corollaire inexpugnable qu’est la lutte pour la reconnaissance contre la société du mépris, de la marchandise et du marché (voir les travaux pionniers d’Axel Honneth sur le principe de reconnaissance et de son corollaire directe la distribution équitable de la richesse et du pouvoir, inspirés  des idées contenues dans l’œuvre ‘’la phénoménologie de l’esprit’’ d’Hegel).

Aujourd’hui, on peine à quantifier la mesure dans laquelle les frais extraits pour la  rente ; Cela va de l’assurance, l’immobilier, le secteur informel jusqu’aux intérêts financiers qui dépassent le coût de production, alors même que cette formation de ces prix aboutit à provoquer l’effondrement des économies des pays pauvres du marché mondial, à dépouiller les populations et les nations en les forçant à subir un cycle d’appauvrissement sans fin par l’extraction de ces rentes.

Héritiers de l’économie politique classique et de l’Ecole historique allemande, les institutionnalistes américains ont conservé la théorie de la rente et de son corollaire, le revenu non gagné. Le plus illustre d’entre euxThorstein Veblen a mis l’accent sur la dynamique des banques finançant la  spéculation immobilière, et sur les manœuvres pour concentrer le capital opéré par Wall Street pour organiser les monopoles et les trusts.

La nouvelle école marginaliste (école de la théorie de l’équilibre de Léon Walrass et de ses partisans à partir de 1870…) dite nouvelle école néoclassique, sa stratégie a consisté à rendre invisible l’extraction de la rente au lieu de rester au centre de l’attention qu’elle occupait dans l’économie politique classique.

La faiblesse fondamentale de la théorie néoclassique est qu’elle n’apporte aucune réponse aux problèmes économiques contemporains sachant qu’elle se cantonne uniquement à projeter les tendances existantes dans un environnement politico-économique statique supposé ne pas changer (« toutes choses égales par ailleurs », ceterisparibus).

La théorie économique néoclassique n’explique pas les grands écarts discordants entre les statistiques et ses  modèles théoriques — Seul un ensemble restreint de phénomènes (coûts de la main d’œuvre et des matériaux, taux d’intérêts, revenus et structure de la demande) est sélectionné pour produire des modèles qui n’expliquent pas pourquoi et comment l’économie mondiale est de plus en plus déséquilibrée—.

 Acculés et au pied du mur, les économistes néoclassiques usent d’un sophisme désespéré et parlent d’une réalité qui viole une théorie ! Alors qu’il s’agit de la théorie qui viole la réalité et non l’inverse.

L’analyse systématique de la rentepar Thorstein Veblen reste la plus pertinente pour que les marxistes scientifiques, les critiques hétérodoxes voir les praticiens d’Etat doivent intégrer dans leurs théories et leur vision du monde pour un monde plus juste.L’analyse de la rente a été non prévue par Marx dans son ouvrage agenda centralisateur Grundrisse, qui s’est concentré en son temps que sur la plus-value du travail vivant et du travail mort, une œuvre considérable qui occupe toute une vie.

L’origine de la richesse de l’Etat du monde aujourd’hui depuis la crise de surproduction capitaliste des années 1970 et 1980.

Le capitalisme est rentré dans une phase de cycles de crises dit courts (cycle de Kondratiev (30 à 50 ans, 1945-1985) pour passer au cycle hégémonique, dit cycle long (environ 1 siècle, 1919-2022), due à la perte drastique de la valeur et le déclin de l’économie-monde de la puissance hégémonique et dominante que sont les Etats-Unis. Le cycle hégémonique peut recéler en lui-même plusieurs cycles de Kondratiev, les deux cycles ont en général en commun le couplage combiné de deux tendances clefs annonciatrices de la crise du capitalisme, la surproduction des biens de la consommation et la dés-accumulation du capital, voir, Extraits d’Ernest Mandel, « La crise de surproduction 1974-1982. Les faits. Leur interprétation », 1982, Paris, Flammarion, 302 pages, (extraits des) chapitres XXV et XXVI, pages 256 à 290.

Ces crises courtes périodiques de surproduction (dit cycles de Kondratiev) se feront accompagnées par les crises de la sous-consommation des masses (et son corollaire la surproduction de biens de consommation), c’est-à-dire la misère jointe à l’abondance, une des contradictions clef du capitalisme vécue durant la grande crise de 1929 ; Mais la contradiction fondamentale demeure la baisse tendancielle du taux de profit, c’est à dire la « sous-accumulation du capital » (et de son impact direct surl’insuffisance du profit pour poursuivre l’expansion de la production des biens d’équipement), d’où les délocalisations vitales, nécessaires, indispensables, qui ne laissent aucune alternative au capitalisme que de fuir vers les pays à bas coût de travail plus particulièrement en Chine (il ne faut pas perdre de vue que la marchandise est à la fois produit du travail privé et produit du travail social c’est-à-dire que l’économie est insécable de l’anthropologie, des sciences sociales et de l’histoire, c’est ce que refuse à admettre l’économie néoclassique néolibérale d’aujourd’hui dans ses postulats de base en période de crise, voir lestravaux pertinents de l’école de Karl Polanyi sur le sillage deGrundrisse 1857-1858, p.81, Karl Marx,).

Un cycle hégémonique (que beaucoup par méconnaissance confondent avec le cycle de Kondratiev) au-delà de ce qu’il a en commun avec le cycle de Kondratiev, est difficile à obtenir et préserver, car toute puissance hégémonique sera vouée à connaitre un lent déclin et sera pousséeà ‘’monter aux extrêmes’’( un concept créé par Clausewitz)pour provoquer des guerres, c’est-à-dire cette puissance contraindra par la force son (ses) adversaire (s) à se soumettre à sa volonté (ou ‘’guerre absolue’’, Clausewitz dans son ouvrage majeur ‘’De la Guerre’’ ne recommande pas cette ‘’montée aux extrêmes’’, pour lui cela ne reste  qu’un objet théorique heuristique).

A cela s’ajoute de façon combinée dans la même proportion ‘’le piège de Thucydide’’ – Dans son ouvrage ‘’La Guerre du Péloponnèse ‘’ écrit il y ’ a 2500 ans, Thucydide exposait comment a pris forme le conflit entre Sparte et Athènes dû à la  montée en puissance des adversaires « Ce fût l’ascension d’Athènes et la peur que celle-ci instilla à Sparte qui rendirent la guerre inévitable» —  (Les Etats-Unis puissance dominante en déclin, provoque la guerrepar procuration en fournissant les armes et les informations à l’Ukraine et à Taiwan, qu’elle perdra inéluctablement, , par la peur que lui suscite la montée en puissance de la Russie et la Chine, dites nouvelles superpuissances).

En tout état de cause à l’appui de tous les indicateurs de jauge disponibles montre que la capacité du cycle hégémonique de l’économie-monde des Etats-Unis, ne peut continuer à fonctionner de la même manière et est en train de s’épuiser.

Il faut ajouter qu’une despréoccupations fondamentales et hantise des Etats-Unis, la France et l’Angleterre, estla peur de la fusion de la technologie et des capitaux allemands avec les ressources naturelles russes.

 L’Allemagne située sur le Rimland (c’est-à-dire l’étendue côtière et terrestre européenne et asiatique qui sont périphériques à l’étendue terrestre du Heartland russe, et permettent l’encerclement de celle-ci),  est une grande puissance économique mais demeure très fragile sur le plan géopolitique, car sans profondeur stratégique — le Heartland, l’avenir du monde, l’île monde donc le monde est dominé aujourd’hui par la Russie(17 millions de Km²).

Halford John MacKinderdans son ouvrage géopolitique (Geographical Pivot of history1904)  au début du siècle encourageait l’Angleterre et les Anglos saxons à prendre possession militairement –du Heartland–. L’ Allemagne coincée et cernée de tous parts, par une mosaïque d’Etats croupions européens dont lesfrontières n’ont cessé d’être élastiques et amovibles durant ces 5 derniers siècles conséquence directede leurs politiques d’alliances versatiles qui s’entrechoquent, se fontet se défont au jour le jour au gré de leurs intérêts éphémères (L’histoire nous a démontré depuis les traités de Westphalie le 24 octobre 1648 que les accords ou les pactes au niveau des Etats européens se transforment du jour au lendemain en chiffons de papier lors de l’apparition de crises ou de guerres majeures).

L’occident s’est fait toujours fixation sur leprojet de démantèlement de la fédération de Russiepour prendre possession de ses vastes richesses, depuis les guerres napoléoniennes, anglaises et ottomanes (1807-1812), la guerre de Crimée (1853-1856) contre l’empire russe tsariste face à la même coalition, en passant par l’agression militaire par une coalition plus élargie de 10 pays impérialistes, Japon compris, contre la Russie Bolchévique (1917-1920).

Plus récemment encore, la guerre en Ukraine de février 2022, celle-ci a toujours fait partie de la Russie(à part quelques intermèdes historiques) mais lors de son alliance avec les pays de l’OTAN après le coup d’Etat du Maidan du 18-23 février 2014, ne jouant plus le rôle d’Etat-tampon pour devenir une menace existentielle contre la Sainte Russie (il faut savoir que le foyer Kiévien est le lieu de naissance de l’âme orthodoxe russe, la population de Kiev et de Russie se convertira à la religion orthodoxe monothéiste sous le RiourikideVladimir le Grand (980-1015) qui se fera baptisée dans le fleuve Dniepr connu pour ses eaux très froides (d’où ce rituel de l’Epiphanie du baptême orthodoxe par immersion dans de l’eau glacée que Poutine célèbre tous les ans pour entretenir la tradition, et est devenu un signe et symbole de l’âme russe (voir l’ouvrage, déchiffrer le monde des signes  et des symboles par Roland Barthes)).

Zbigniew Brzezinsky, 2 siècles passés après le général Alexandre Souvorov (le père fondateur de l’art opératif militaire russe) a compris que ‘’La Russie sans l’Ukraine cesse d’être un empire’’.

La fédération de Russie estune superpuissancemilitaire nucléairetriomphante et conquérante, recelant dans son sous-sol sibérien un gigantesque réservoir de richesses contenant plus de 80% de la totalité des ressources énergétiques et minérales mondiales qui ont été toujours l’objet dela  convoitise de l’élite juive khazare de Wall Street N.Y et la City de Londres, adossée àune rapacité territoriale qui s’est toujours exacerbée durant les cycles de crises du Capitalisme.

Les Etats-Unis dans leur doxa médiatique planétaire mensongère invoquent l’argutie que soi-disant la Russie les menace directementpar ses armes hypersoniquesnucléaires. Certes la Russie est la seule puissance mondialequi a une avance technologique majeurede 50 ans voir illimitéeconcernant la technologie desvitesses hypersoniques basées sur la technologie du moteur propulseur à aspiration (utilisant une combinaison de principes physiques complexes, difficilement maîtrisable et presque nonreproductible en laboratoire qui fait que les américains ne pourront jamais atteindre ce secret technologique inviolable, voir l’aveu d’un physicien américain dans (PhysicsToday ,75, 9, 38, 2022) (comment on fait les russes ? Personne ne le sait).

Si les russes avaient de perverses mauvaises intentions (contrairement à l’instinct criminel américain que révèle magistralement documents à l’appui l’historien critique américano-belge Jacques Pauwels, dans son ouvrage ‘’Les mythes de la bonne guerre’’, édit. EPO 2005), ils auraient activé par surprise directement leur3eforce de frappes hypersoniques nucléaires pourannihiler, détruire et pulvériser presque instantanément en quelques minutes complètement les Etats-Unis et l’Union européenne réunis, sans laisser le temps suffisant à ces deux blocs pour qu’ils puissent réagir.

Les Etats-Unis jouissaient en tant que puissance hégémonique durant tout le cycle long d’un siècle (1919-2022), simultanément d’une avance considérable dans les 3 sphères de l’activité économique : la production, le commerce et la finance. Les Etats-Unis bénéficiait en outre d’un net avantage sur le plan militaire, ils contrôlaienthégémoniquement tous les espaces, tous les océans du monde comme aucune puissance ne l’a fait auparavant. Enfin, pour couronner le tout, il exerçait une domination culturelle et géoculturelle écrasante en définissant les principaux axes de la culture mondiale via Hollywood (le cinéma), les medias, le modèle de consommation (chewing-gum, cigarettes Marlboro etc..) et le monopole sur les publications stratégiques, 85% des publications scientifiques des revues autorisées sont américaines (où l’on rejoint ici le concept proprement gramscien d’hégémonie).

C’est la victoire de la coalition européenne sur Napoléon Bonaparte à Waterloo, le 18 juin 1815, et les décisions de l’Acte Final du Congrès de Vienne (un document de 300 pages) des grandes puissances européennes qui a siégé durant 10 mois, du 18 septembre 1814 au 9 juin 1815, ouvre la  voie à la suprématie thalassocratique mondiale hégémonique de l’Empire britannique qui durera un siècle (dit Siècle de Paix 1815-1914) jusqu’à son déclin en 1919 à la fin de la 1e guerre mondiale et son remplacement par les Etats-Unis (1919-2022).

Les analyses les plus fines scrutées à la loupe semblent indiquer que nous ne traversons pas un cycle de Kondratiev mais que nous sommes à la fin d’un cycle hégémonique.

Comment gagne-t-on de l’argent aujourd’hui dans la sphère financière ?

Comment gagne-t-on de l’argent aujourd’hui dans la sphère financière ? Le mécanisme de base consiste à prêter de l’argent et à se le faire rembourser avec des intérêts (grâce à la domination monétaire mondiale des Etats-Unis et de l’Union Européenne qui ont un pouvoir régalien de battre et imprimer monnaies ($ et Euros) dont les taux des intérêts seront fixés jusqu’aux limitesautoriséesdes taux inflationnistes pour ne pas entraver leurspropres économies).

Pour le créancier, les dettes les plus juteuses et profitables sont celles où les débiteurs ont emprunté au-delà de leurs moyens de paiements et peuvent rembourser les intérêts, mais pas le capital qui les laisse prisonnier de la dette (le cas du Maroc et de l’Egypte est illustratif,ces 02 pays ne doivent leurs survies qu’au soutien financier de l’occident et des pétromonarchies,leurs dettes ont dépassé 200% de leurs PIB respectifs, c’est-à-dire ne disposent pas de capacité de payement due à l’insuffisance de création de richesses par leur appareil économique, seront encore obligés d’emprunter uniquement pour honorer leur dettes anciennes, rentrent ainsi dans un cycle en spirale vicieux sans fin et sans solution etc..).   

Il s’ensuit une augmentation systématique et exponentielle des revenus des créanciers, et ce jusqu’à ce que c’est 2 pays débiteurs cités ci-dessus soient acculés à la faillite et à la vente-bradage de leurs actifs et biens publics malgré les subsides, les  aides et les subventions qu’ils reçoivent en continudes pétromonarchies du golf, des américains et de l’Union Européenne.

A la réunion de la tripartite en Algérie le 27/12/2017, nous avons vécu un phénomène similaire de tentative de bradage des fleurons de nos sociétés et biens publics rentables qui dégageaient des bénéfices malgré que notre pays n’avait aucune dette extérieure (argutie avancée est que l’Algérie  avaitune dette intérieure en oubliant de préciser que notre pays pouvait aisément la supporter et juguler).

L’hécatombe qui aurait pu accompagner ce projet scélérat de la privatisation et du bradage du secteur public en Algérie au profit d’une association pouvoir-oligarques, a dissuadé plus d’un et sera stoppé net et avorté.                    

Voir le lien de mon papier ci-dessous…

https://www.elwatan.com/edition/contributions/loffensive-et-la-debacle-de-la-dystopie-neoliberale-en-algerie-02-01-2018).

Ce type de mécanisme financier de bradage de bijoux de famille décrit précédemment ne crée pas vraiment une valeur de production, seuls des transferts d’actifs, c’est-à-dire de nouveaux capitaux de prédation sans contrepartie de création de richesses, une rente.

Ajoutons que le cycle prêt-endettement a un inconvénient majeur du point de vue du fonctionnement « normal » du système capitaliste. Il finit par assécher la demande effective (Les statistiques le prouvent à l’appui des expériences latino-américaine, égyptienne, pakistanaise, marocaine,etc…la Dette ne sera jamais au rendez-vous de la Croissance, ce n’est qu’un transfert d’actifs qui ira gonfler la spéculation, c’est à dire les rentes et la fuite de capitaux).

Il s’agit d’une menace tout à la fois économique et politique pour le système, qui exige donc un retour à l’équilibre, à savoir un retour à une situation dans laquelle l’accumulation du capital passe essentiellement par de nouvelles productions physiques, c’est-à-dire un retour à l’économie réelle.

Joseph Schumpeter (1883-1950) en a décrit de façon très claire la dynamique économique : une intervention donne lieu à une innovation, qui entraîne elle-même l’émergence d’un nouveau produit de pointe, lequel relance l’expansion du capitalisme c’est-à-dire renouveler le cycle de Kondratiev au bénéfice de la même hyper puissance dominante et conquérante sans que cela  constitue un nouveau cycle hégémonique.Voir Joseph Schumpeter (Le cycle des affaires (Business Cycles), Theorical, Historical and StatisticalAnalysis of the Capitalist Process, édit Act sud, 1939).

L’hégémonie capitaliste américaine a raté son sursaut qui devrait la reconduireà asseoirune nouvelle domination en passant par une phase ultime caractérisée par la mise en esclavage de l’humanité entière au moyen de 2 projets avortés partis à vau-l’eau, que sont la ‘’vaccination’’ à l’échelle mondiale et le monopole de la fabrication des batteries au Lithium.

Le premier projet est relatif à une fausse vaccination (une thérapie génique sera imposée sans recul et retour d’expérience suffisantset sans bilan scientifique sérieux dans les délais requis)pour faire face à l’épidémie Covid 19 et à ses faux variants, où il été prouvé qu’ils étaient fabriqués dans des laboratoires militaires américains pour être disséminés par des avions et des oiseaux migrateurs aux frontières des pays à travers le monde(les militaires russes ont mis la main sur30laboratoires secrets de cultures souches bactériologiques appartenant au Pentagone en Ukraine (souches reproductrices servants à disséminer toutes sortes de maladies, comme cela a été le cas pendant la guerre de Corée en 1952 sur ordre du président Harry Truman avec l’accord du général Douglas McArthuret la guerre au Vietnam en 1967 sur ordre du président Lyndon Johnsonavec l’accord du général William Westmoreland,).

Durant 20 mois à travers le monde, sera instauré un état d’exception (suspension du droit), où les libertés individuelles seront ajournées etIl fut imposé une obligation vaccinale sans consentement du sujet humain en contradiction et violation du code de Nuremberg.

Il a été démontré que cette thérapie génique par voie ‘’vaccinale’’ provoque de graves effets secondaires mortels tels des myocardites et des péricardites cardiaques par effet retard et aussila destruction de notre auto-immunité tout en favorisant la transhumanisation génique. Le virus du Covid 19n’a jamais été identifié, et,  il s’est avéré que l’épidémieétait facilement surmontable grâce à des traitements alternatifs 100 fois moins chers, sans aucun effet secondaire et de loin plus efficaces que le faux ‘’vaccin’’.

Le projet du Covid 19rentrait dans le cadre d’un agenda global caché visant à conditionner les populations mondiales par la peur et la servitude (masque, confinement, amendes etc..) et les soumettre à ‘’avaler’’ un récit frappant d’ostracisme tous ceux qui nepossèdent pasindividuellement un QR code et un ID (identifiant informatique) , deux tremplins indispensables pour parvenir à numériser et éliminer la monnaie fiduciaire (billets et pièces de monnaie) pour la ranger en définitive dans la catégorie de la monnaie scripturale (l’argent en chiffre écriture, créé sur clavier informatique) enregistrée dans les banques en comptes courants.

Cette monnaie numérique sera généralisée au niveau mondial afin que les banques dominantes de la city de Londres  et Wall Street N.Y puissent s’approprier toute l’épargne de l’économie monde (c.a.d celle des populations) pour extraire des rentes numériques sans contrepartie de production de richesses physiques seulement par la spéculation et la création de produis dérivés à l’infini (Ainsi le capitalisme financier après avoir triomphé et conquis définitivement le capitalisme industriel, pourra survivre Ad infinitum à travers une économie de jeux de casinos, c’est à dire qu’on peut spéculer et parier si une action ou obligation augmentent ou diminuent en valeur, et en contrepartie gagner ou perdre de l’argent ! ).

Le deuxième projet est lié aux batteries au Lithium, vaste grande supercherie d’un projet mondial associé à de fallacieuses assertions écologiques en faveur du tout électrique, soi-disant pour faire face au culte apocalyptique du ‘’réchauffement climatique’’, et qui s’est avéré être rien d’autre qu’une escobarderie, c’est à dire sans fondement scientifique réelle, basée que sur des supputations, des statistiques truquées, de faux postulats et des hypothèses erronées pas du tout vérifiables (cette inscription en faux par la véritable science non achetée, n’a jamais été relayée par les medias mainstream). Voir l’excellent travail fruit de 20 ans de recherches, du climatologue mathématicien Belge Henri Masson de l’université d’Anvers qui démontre en dénouant les nœuds un par un, des modèles mathématiques du GIEC basés sur des triturations et aberrations statistiques. Une vaste escroquerie.

L’émergence de ces 2 produits sataniques, les ‘’vaccins’’ et les batteries en Lithium constituent un marché de 25000 milliards $, projetés au but de faire sortir le capitalisme de sa crise finale, c’est-à-dire maintenir en vie le cycle hégémonique de l’économie-monde des Etats-Unis.

L’essentiel de l’enrichissement aujourd’hui dans le monde capitaliste et de ses vassaux compradores qui tournent autour de sa périphérie, résulte moins d’une augmentation de la productivité industrielle, d’une meilleure satisfaction des besoins, que de la captation des rentes et de toute une série de possibilités d’enrichissement sans cause à l’exemple de la finance internationale, l’immobilier, la spéculation foncière, la corruption, le commerce informel(les activités commerciales clandestines, non inscrites au registre du commerce, ni autorisées, représententde gigantesques niches fiscales invisibles et non appréhendables, échappent à l’impôtencouragés par l’absences de contraintes,du défaut de surveillance, du laxisme et de la complaisance de l’Etat) etc….

Toutes ces activités tirent une rente induequantitativement dominante par rapport au cycle de production physique de l’économie réelle, ce qui a pour conséquence directe, l’appauvrissement de nos populations. A l’origine pour éviter d’être imposé, les rentiers ont cherché à nier que la rente économique soit un revenu non gagné et à exclure cette discussion des programmes académiques (et à empêcher que les statistiques du revenu national puissent mesurer son ampleur).

Comme repère théorique et conceptuel dans la suite et pour les prochains papiers, nous nous référons en prime aux travaux pionniers de l’américain Thorstein Veblen (1857-1929) d’origine norvégienne, qui distingue la logique industrielle, productive, de la logique des affaires, fondée sur l’extraction des rentes.

Suite 2e partie

Mohamed Belhoucine

Docteur en physique

DEA en économie et sciences du management

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