Ce n’est plus une rumeur. la Confédération africaine de Football CAF a confirmé ce mercredi 5 juin le report de la CAN 2025 à janvier 2026. Un report argumenté faussement par sa coïncidence avec le déroulement de la nouvelle version de la Coupe du monde des clubs. La CAF dirigée par le sud-africain Patrice Motsepe était-elle dans le coma quand la FIFA avait annoncé la tenue de la coupe du monde des clubs en juillet 2026 à 32 équipes dont quatre représentants le continent africain?

Après ce nouveau report, la phase finale de la CAN 2025 attribuée par le Comité Exécutif corrompu de la CAF au Maroc devrait se tenir en janvier 2025, et non en été 2025, comme l’atteste bien le programme des éliminatoires de cette CAN élaboré par la même instance dirigée par Patrice Motsepe, devenu une girouette et marionnette entre les mains du corrompu agent du Makhzen, et président de la fédération royale marocaine de football Fewzi Lakdjaa. Le programme des éliminatoires de la CAN 2025, a été fixé entre septembre et novembre 2024, avec les six rencontres pour chaque sélection participante.

La raison du report : la royauté n’est pas prête

La vraie raison des deux reports de la CAN 2025 à janvier 2026 n’a rien à voir avec l’attitude des clubs européens qui ont de tout le temps contesté la participation des joueurs africains au différentes CAN qui se sont déroulées en hiver. La vraie et plausible raison est la royauté qui est loin d’être prête pour accueillir la compétition en janvier ou juillet 2025, en raison des retards enregistrés en matière de la disponibilité des infrastructures sportives ou d’accueil.

Profitant de la faiblesse des responsables du Comité Exécutif de la CAF et son président, le régime du Makhzen a réussi à rendre l’instance footballistique continentale, une filiale de sa fédération, en soudoyant ceux qui « veillent  » au développement du football africain. Ces responsables de la CAF n’ont pas hésité à violer la réglementation et la Charte de la FIFA, en éliminant le club algérien de l’USMA, via une « carte fabrique conçue en violation du droit international et de la légitimité internationale ».

La CAF, sans dignité

En principe, la royauté ne devait accueillir aucune compétition africaine, après qu’elle ait refusé d’abriter la CAN 2015, en se référant à la propagation du virus Ebola. Une décision qualifiée d’insulte et d’humiliation par l’ensemble des pays africains, rappelant qu’à cette période la royauté abritait les rencontres de la Guinée, un des trois pays touchés par le virus  à l’instar de la Sierra Leone et le Libéria.

Aujourd’hui, il est clair que cette CAF dirigée par Patrice Motsepe, n’est qu’un instrument de la propagande et de la concrétisation des plans du régime du Makhzen, au détriment du développement du football africain, et de la souveraineté des pays africains qui revendiquent une meilleure considération et un statut digne du combat et de la lutte de ses peuples.