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Adoption de la « Loi Action »: La France a-t-elle le courage de restituer les objets d’art algériens spoliés durant la période coloniale?

Le Parlement français  a adopté ce  jeudi 13 juillet à l’unanimité, une loi-cadre pour faciliter la restitution par les collections publiques françaises des biens culturels dont les Juifs furent spoliés sous l’Allemagne nazie, « une loi d’action » qui permettra « des actes concrets de justice », selon la ministre de la Culture Rima Abdul Malak.

« C’est une loi d’action pour que ce devoir de mémoire et de vigilance se traduise par des actes concrets de justice, pour éclairer notre Histoire autant que notre avenir », a ajouté la ministre française  de la Culture.

Qu’en est-t-il pour les biens et oeuvres d’Algérie spoliés lors de l’époque coloniale

Si les autorités françaises qualifient l’adoption de « la  loi Action » d’un évènement historique, il est de leur devoir de faire de même pour ce qui est des biens, oeuvres et patrimoine algériens, spoliés durant la période de la colonisation française de l’Algérie.
A commencer, par le restitution des crânes des résistants algériens enfermés dans des cartons et exposés comme des trophés dans des musées parisiens. Pourtant les autorités algériens, des représentants de la société civile et des intellectuels ne cessaient d’interpeller ceux qui dirigent le régime français à mettre fin à cette honte, résumant un comportement barbare et inhumain.

D’ailleurs, la France continue son refus de restituer les archives spoliées durant la période de la colonisation, comme elle refuse de restituer les milliers d’objets d’art des différents pans de l’histoire de la nation algérienne que le colonisateur français avait tenter d’effacer.
Et comme exemple d’objets d’art et d’histoire que la France refuse toujours de restituer, est le canon Baba Merzoug. Un canon de bronze de sept mètres et de douze tonnes qui pèse lourdement sur le différend mémoriel entre la France et l’Algérie.

Pour rappel, la France a spolié des centaines de milliers d’objets culturels africains,  durant la période coloniale,et qui garnissent les musées en France. Ces objets peinent toujours à retrouver la terre de leurs concepteurs.

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