Les universitaires, le mouvement associatif, syndicats, organismes, ou personnalités nationales et formations politiques, sont appelés à « accompagner la publication de cette mouture, à travers son enrichissements en formulant des propositions sur des aspects qui ne figurent pas dans le dit document », a souligné Mohamed Laagab, ajoutant que le comitédispose de trente jours, conformément à l’actuelle constitution, « pour débattre du projet, avant son passage pour examen devant le parlement ».
Lagab a estimé que la révision de la Constitution « est devenue une affaire d’opinion publique » et que le citoyen algérien « accorde beaucoup d’intérêt aux questions relatives à la Constitution et l’impératif d’introduire des changements à la Loi fondamentale du pays », a-t-il souligné.
Le recours au référendum est « incontournable », vu que la révision porte sur un changement « global et profond » de la Constitution et « représente l’une des principales revendications du peuple, auquel reviendra, en définitif, le dernier mot, à l’occasion de ce référendum pour se prononcer sur le sujet ».
Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est « très attaché à la pérennité de la nouvelle Constitution, qu’il considère comme étant la Constitution de la Nation et non celle du Président », a fait observer M. Laagab, affirmant que les « garanties de respect de la Loi fondamentale du pays seront d’ordre constitutionnelles et le caractère consensuelle de la nouvelle constitution constituera l’une de ces garanties ».