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Les républiques de Donetsk et Lougansket les régions de Kherson et Zaporojie, deviennent officiellement russes

Le Grand Palais du Kremlin à Moscou a abrité ce vendredi après-midi la cérémonie de la signature d’accords sur l’entrée des nouveaux territoires dans la Fédération de Russie après les référendums tenus dans les républiques de Donetsk (RPD), et de Lougansk (RPL), et des régions  de Zaporojie et  de Kherson, sanctionnés par une victoire massive du «oui» malgré le niet des occidentaux .
Le président russe Vladimir Poutine a présidé la cérémonie et a ensuite signé les documents formalisant le rattachement à la Fédération de Russie des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi que des régions de Kherson et de Zaporojie.

Prenant la parole, le chef du Kremlin choisit le thème de la souveraineté comme sujet principal de son  discours  dans lequel  il a appelé à continuer la bataille pour une Grande Russie historique, qu’il convient de protéger de l’influence occidentale.

Poutine saisira cette opportunité pour se moquer des « valeurs » de la mondialisation et l’Open Society, en évoquant   le «délire» que constituent à ses yeux les débats sur le genre en Occident, certains pays permettant notamment de choisir «un parent 1 et un parent 2». Il s’agit d’une «négation complète des valeurs traditionnelles», à laquelle la Russie s’opposera fermement.

A propos des sanctions visant la Russie, Vladimir Poutine a estimé que celles-ci contribueront à la «désindustrialisation» et à la «ruine» de l’Europe. A contrario, certains pays choisissent «la bonne voie» en coopérant avec la Russie, au grand dam de l’Occident. Celui-ci a été submergé par de «fausses informations» rendant la Russie responsable de tous les problèmes.

Vladimir Poutine a également accusé l’Occident d’ «opportunisme» par rapport au respect des règles internationales, se permettant de traiter les autres pays de «barbares» et se prétendant à tort un défenseur de la démocratie. Or, les élites occidentales restent des «colonisateurs» qui pratiquent toujours un «racisme» et la «russophobie», qui cherchent à imposer partout «le modèle néolibéral».

Il a fait référence à la guerre de l’opium en Chine, afin de s’accaparer les ressources de ce pays, parmi d’autres actions dirigées «contre la justice et contre le droit». A contrario, la Russie a soutenu les mouvements anticoloniaux au 20ème siècle, un motif de «fierté» selon le président russe. «Au lieu de la démocratie», l’Occident n’apporte que «l’exploitation» dans le monde, a-t-il lancé.

Washington n’a pas tardé à régir au discours de Poutine en décrétant de nouvelles sanctions contre Moscou

 

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