« Le peuple sahraoui est entré dans une seconde guerre de libération depuis le 13 novembre, lorsque le Maroc a agressé des civils sahraouis, mettant, ainsi, fin au cessez-le-feu », a affirmé, ce lundi, Mohamed Sidati, représentant du Front Polisario en France, dans une interview à Radio Algérie International (RAI).

M. Sedati a expliqué que le peuple sahraoui « attend depuis 30 ans une décision importante de la communauté internationale, en sa qualité de protecteur et de garant du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, pour aboutir à une paix juste, mais, malheureusement, la situation s’est davantage détériorée », ajoutant que « la MINURSO n’a pas assumé pleinement ses responsabilités et les résolutions de l’ONU ont été vidées de leur contenu ».

Le responsable sahraoui a souligné que « si le Maroc a continué à imposer le fait colonial au peuple sahraoui et à ignorer sa volonté, c’est parce qu’il bénéficie de l’impunité, en raison du soutien de la France et de la faiblesse de la position des Nations unies ».

Commentant la « reconnaissance par Trump de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental », M. Sedati l’a qualifié « de négociation sur le dos d’un peuple, par celui qui ne possède pas au profit de celui qui ne mérite pas », « ce qui est le summum de l’injustice et de la tyrannie », fait-il remarquer.

Enfin, le responsable sahraoui a conclu que « le peuple sahraoui est déterminé et prêt au sacrifice et au martyre pour recouvrer ses pleins droits, par la lutte armée, même si nous ne sommes pas des partisans de la guerre ».