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Des associations algériennes dénoncent l’agression militaire marocaine contre les civils sahraouis

Des associations algériennes se mobilisent en faveur de la cause sahraouie, et la mise en oeuvre du plan onusien d’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
Les mêmes associations n’ont pas tardé à condamner l’agression militaire marocaine menée par les forces d’occupation contre des civils sahraouis 
 à travers l’ouverture de trois brèches illégales dans le mure de la honte.

Parmi les associations, la fédération de la société civile de la wilaya d’Oran, qui par le biais de son président Zakaria Habibi , a tenu à interpeller la communauté internationale sur la nécessité d’appliquer la légitimité internationale et de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit d’autodétermination.
Pour sa part,le président du comité algérien pour la solidarité avec le peuple sahraoui, Saïd Ayachi a déclaré à l’APS que « le Conseil de sécurité doit prendre des mesures urgentes dans les prochaines heures pour arrêter les violations marocaines du cessez-le-feu et de l’accord de paix signé entre les deux parties sous l’égide de l’ONU. Et d’ajouter « Ni les peuples marocain et sahraoui, ni ceux de la région, n’ont aucun intérêt à faire la guerre ».

« L’ONU perdra sa crédibilité, si elle n’agit pas immédiatement pour stopper ces violations, régler la crise et trouver une solution permanente conformément à la légalité internationale, s’interrogeant sur le silence de la Minurso qui a pour mission de veiller au respect de l’accord de cessez-le-feu », a-t-il soutenu.

La violation de l’accord de cessez-le-feu signé en septembre 1991 constitue un autre défi pour l’ONU et une menace à la paix et à la sécurité dans la région, a estimé le même responsable, soulignant que les responsables sahraouis ont le droit de prendre les mesures nécessaires pour la protection des civils sahraouis.

Dans le même sillage, l’ancien président du comité de solidarité avec le peuple sahraoui, Mahrez Lamari a mis en garde contre les répercussions de l’agression marocaine sur les civils sahraouis dans la brèche illégale d’El Guerguerat et l’ouverture de trois autres brèches illégales à El Guerguerat.

Mahrez Lamari a indiqué que le Conseil de sécurité est responsable de garantir l’arrêt des violations marocaines du droit international et l’imposition de la légalité internationale, car il s’agit de la décolonisation de la dernière colonie du continent africain, soulignant que la « politique de fuite en avant » menée par le régime marocain, pour couvrir ses violations, aura des conséquences désastreuses sur la région et va mettre à rude épreuve la crédibilité de l’ONU.

De son côté, le Réseau des journalistes algériens de soutien au peuple sahraoui a dénoncé « l‘agression militaire méprisable » contre des citoyens sahraouis sans défense, qui manifestaient pacifiquement devant la brèche illégale à El Guerguerat.

Cette agression « flagrante et désespérée » contre des civils sahraouis est un acte de « banditisme » par lequel l’occupation marocaine viole l’accord de cessez-le-feu conclu en 1991, a estimé le réseau, vendredi, dans un communiqué.

« Un acte aussi imprudent et désespéré » met la région devant toutes les éventualités et la mène vers « l’instabilité », d’autant plus que toute la région du Sahel est aujourd’hui plongée dans le chaos et le terrorisme, ajoute le communiqué.

Cette « agression militaire provocatrice est dirigée par certaines parties coloniales qui œuvrent toujours à préserver leurs intérêts dans la région en cette conjoncture », a conclu le communiqué.

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