Le Parti socialiste ouvrier espagnol PSOE , dirigé par le président du Conseil espagnol Pedro Sanchez a de nouveau confirmé sa trahison de la cause sahraouie après son estocade de mars 2022, en s’alignant sur la position de l’occupant marocaine, dans la continuité du scandale du logiciel espion Pegasus, utilisé par le régime du Makhzen pour infiltrer les téléphones des hauts dirigeants espagnols, à savoir le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur, la ministre de la Défense et le ministre de l’agriculture.
Ce mercredi 26 novembre, le PSOE, dirigé par les larbins du régime du Makhzen, tels que Pedro Sanchez, Miguel Angel Moratinos, José Luis Rodriguez Zapatero, José Manuel Albares, ainsi que le routinier supplétif Felipe Gonzales a confirmé la règle de la trahison en se positionnant comme le principal défenseur de l’occupant marocain , s’opposant à la décision majoritaire du bloc social-démocrate européen,sur la question de l’étiquetage des produits cultivés dans les territoires du Sahara Occidental Occupé.
“Aujourd’hui, le PSOE a encore une fois trahi l’agriculture espagnole au Parlement européen “, a dénoncé la députée PP Carmen Crespo dans des déclarations à El Independiente . .
Le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) a rompu avec la ligne majoritaire de son groupe, arguant que sa position est alignée sur celle des 27 États membres de l’Union européenne, qui ont approuvé ce système au Conseil.
Un seul vote a permis de sauver la négociation accélérée entre la Commission européenne et le Maroc, signée en septembre pour contourner l’arrêt de la CJUE du 4 octobre 2024, invalidant les accords commerciaux de l’UE avec l’occupant marocain.
Le parti Podemos a accusé le PSOE d’avoir fait échouer le vote. « Si les socialistes espagnols s’étaient abstenus au lieu de voter contre, l’initiative aurait été adoptée et, par conséquent, l’objection à l’acte délégué de la Commission aurait été approuvée. Le Parlement aurait alors adressé un message clair à la Commission : il s’oppose à sa proposition d’étiqueter les produits sahraouis comme marocains, ce qui contredit la jurisprudence de la CJUE. Malheureusement, en raison des votes contre du PSOE, cela n’a pas été possible. »
« Le Parti populaire espagnol (PP) a déposé une motion visant à bloquer les modifications préjudiciables apportées aux exigences d’étiquetage dans l’Accord marocain et ainsi protéger nos agriculteurs. Cependant, cette initiative n’a pas reçu le soutien des socialistes espagnols et a finalement été rejetée. Le manque de soutien unanime des socialistes espagnols à l’objection du PP constitue un acte de déloyauté envers notre secteur agricole », a affirmé Crespo.
« Une fois de plus, le gouvernement espagnol et ses eurodéputés tournent le dos aux agriculteurs espagnols, privilégiant leurs intérêts politiques et partisans à ceux du secteur agricole espagnol, qui souffre depuis de nombreuses années d’une concurrence déloyale. Les importations en provenance du Maroc ont entraîné une perte de plus de 50 % des parts de marché pour les agriculteurs espagnols », a ajouté l’eurodéputé andalou du Parti populaire (PP).
Ana Miranda, députée européenne du Bloc nationaliste galicien (BNG) , dénonce cependant « certains groupes politiques qui légitiment le colonialisme marocain ». « Ce vote, perdu d’une voix, sera remporté dans les prochains mois, notamment lorsque la Cour elle-même aura ratifié la décision. »
