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                         A Quel jeu joue la France au Sahel ?

Sahel

L’interventionnisme militaire néocolonial pour combattre d’autres « terroristes islamistes » au Sahel cache mal les enjeux géostratégiques et économiques de L’impérialisme des banquiers internationaux et la France en tête tentent de garder la mainmise sur la manne africaine face à d’autres puissances comme la Chine.

Histoire de s’approprier les ressources locales ou au « mieux » éviter qu’elles ne tombent aux mains de leurs concurrents, les faits semblaient nous donner raison à plusieurs reprises. Mêlant à la fois le pétrole et les ressources énergétiques de l’Afrique.

À l’occasion d’un de ses nombreux déplacements au Mali, Kadhafi avait déclaré ceci « Le nord du Mali est très riche en ressources minières. Plus globalement à ses ressources énergétiques et minières telles l’or et l’uranium, Si vous ne preniez garde, un jour les occidentaux vont venir s’installer définitivement pour exploiter vos richesses… ».

Le moyen par excellence utilisé par la France pour maintenir sa puissance dans cette région est faire en sorte que  ses anciennes colonies se maintiennent dans un état de grande vulnérabilité et qu’ils soient à leur merci.

Tel pourrait bien être le cas de la France aujourd’hui dans sa stratégie du chaos entreprise au « Libye » et « le Mali » pour la mainmise sur l’uranium, le gaz, le pétrole qui sont d’une importance stratégique pour l’économie et la sécurité de la féodalité impérialiste des banquiers Internationaux qui sont les vrais maîtres du monde  pour lesquels les américains et la France sous traitent indirectement sous couvert de luttes antiterroristes !

Les dessous de l’agenda géopolitique des deux puissances (USA-France)

Ce 27 janvier dernier, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a formulé le souhait que les Etats-Unis maintiennent leur «partenariat» avec la France dans la région. «Nous espérons qu’ils prendront conscience que l’enjeu du terrorisme se passe aussi là et seront suffisamment lucides pour garder ce partenariat.»

L’appel lancé ce 27 janvier par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est clair : la France a besoin de l’appui militaire américain au Sahel dans le cadre de son opération antiterroriste ? Telles pourraient bien être à notre avis, les dessous de l’agenda géopolitique des deux puissances dans cette sous région ?!

Cette déclaration, prononcée par le patron du Quai d’Orsay lors de ses vœux à la presse, vient en écho aux annonces des Etats-Unis d’une potentielle réduction de leurs forces militaires sur le continent africain.

A l’issue du dernier sommet du G5 Sahel organisé à Pau, soit quelques heures après l’intervention du général américain, le président de la République Emmanuel Macron , avait dit espérer «pouvoir convaincre le président Donald Trump que la lutte contre le terrorisme se joue aussi dans cette région le « Sahel » et que le sujet libyen n’est pas séparable de la situation au Sahel et dans la région du lac Tchad» !

En outre, les pays du G5 Sahel avaient aussi, dans leur déclaration finale, «exprimé leur reconnaissance à l’égard de l’appui crucial apporté par les Etats-Unis et avaient exprimé le souhait de sa continuité»

Ainsi, l’agresseur géopolitique  qui n’est autre que la France, s’assure que la gouvernance des (États -Larbins) au Sahel soient soumis aux règles qu’il dicte  et, notamment, celles de rendre disponibles à ses investissements toutes les ressources vitales du pays pour le compte des banquiers internationaux pour lesquelles les deux présidents sont engagés.

C’est pourquoi, Alger, est frileux à l’idée d’avoir à collaborer avec des troupes étrangères, notamment françaises, dans le cadre de la lutte contre les terroristes.

D’ailleurs, on comprend de mieux en mieux pourquoi, La décision de l’Algérie de ne pas participer à la mise en place du G5 Sahel n’est pas anodine. Alger veut rester fidèle, à un principe constitutionnel, celui de ne pas engager des troupes à l’extérieur du pays. Une doctrine critiquée par certains de ses voisins. « L’Algérie se voit visée par quelques puissances extérieures notamment françaises dans une probable déstabilisation du régime comme un deuxième rendez-vous du printemps arabe !

Il est tout à fait clair que la France , dans cette sous région d’Afrique s’emploie, comme une entité politique territorialement distincte qui utilise la force et la violence contre des États rivaux  avec l’intention de les intimider ou de contraindre tous ceux en désaccord avec elle , à accepter sans réserve son idéologie et sa politique d’adversaire hybride, sinon c’est la guerre par procuration. On le voit aujourd’hui, s’appliquer avec Khalifa Haftar en Libye et l’engendrement du  « G 5 au Sahel » ?

La stratégie de l’Algérie

Algérie même si elle ne déploie jamais ses troupes à l’extérieur, elle contribue autrement à la lutte contre les terroristes qui écument la région.

En plus, du partage des renseignements, Alger fait partie des piliers du Comité d’état-major opérationnel des armées, le « Cemoc » basé à Tamanrasset, dans le sud du pays.

Ces dernières années, l’Algérie a dépensé au moins cent millions de dollars (environ 85 millions d’euros) pour venir en aide à cinq pays de la sous-région du Sahel. Une aide qui  à permis de former une dizaine de compagnies de forces spéciales et leur donner d’énormes équipements.

C’est encore l’Algérie qui a parrainé, en juin 2015, les pourparlers de paix inter-maliens qui ont abouti à la signature d’un accord, baptisé « Accord d’Alger ». Même si la mise en œuvre de cet accord piétine, il montre le degré d’engagement d’Alger dans la lutte contre les terroristes dans la bande sahélo saharienne.

La terreur peut être utilisée comme mode de gouvernement

Pour ce faire, les Officiels français se font omniprésents dans les sphères des activités politiques des pays ciblés, économiquement et culturellement, le tout coordonné principalement à partir de leurs ambassades qui constituent les centres opérationnels dans toutes les capitales de la région du Sahel.

Pour réussir leur coup, les français n’occultent aucune alternative comme mode de gouvernance. Dans ce cas de figure on peut se référer à la formule de Gérard Chaliand citée dans l’article » Terreur  »

La terreur peut être utilisée comme mode de gouvernement, permettant au pouvoir en place de briser, à force de mesures extrêmes et d’effroi collectif, ceux qui lui résistent !

L’une des révélations les plus sombres de la politique secrète de Nicolas Sarkozy et de François Hollande dans cette histoire de terreur est l’affaire surnommée « Au cœur de l’Etat » l’objet d’une enquête indépendante, impartiale et efficace sur Le terrorisme d’État qui pose donc un problème d’ordre théorique puisqu’il met en cause non seulement la relation entre l’État et la société civile, mais aussi la nature des rapports que l’État français entretient avec la violence !

Cette possibilité est examinée au niveau de L’Elysée  » avec Maamar Kadhafi en Libye, Les otages d’Arlit au Niger, auraient-ils pu être relâchés plus tôt ? L’Elysée a-t-il retardé leur libération ?

Les hommes politiques français sont un danger pour toute la région du Sahel

Pour comprendre les interconnections de ce système mafieux désormais chose faite : journalistes, enquêteurs, nous dresse dans un article au « Time » pourquoi et comment, les hommes politiques français sont un danger pour toute la région du Sahel.

Il y a une peur, probablement fondée en France, pour que l’islamisme radical du Mali menace la France, car la plupart de ces islamistes parlent français et ont des membres de leur famille en France.

(Des sources émanant du renseignement à Paris ont dit au “Time” qu’ils ont identifié des aspirants djihadistes quittant la France à destination du nord du Mali pour s’y entrainer et y combattre) Qui sont derrière ? A qui cela profit-il vraiment ?

Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), un des trois groupes formant l’alliance islamiste malienne et qui lui procure la plupart de ses chefs a aussi désigné la France, le représentant des puissances occidentales dans la région, comme cible principale d’attaques à venir !

Ce que par contre le “Time” décide de ne pas dire à ses lecteurs est qu’AQMI est très étroitement lié au Groupe Libyen Combattant Islamiste au nom duquel la France est intervenue dans l’invasion par procuration de la Libye en 2011, donnant des armes, de l’entrainement, des forces spéciales et un soutien aérien important pour les aider à renverser le leader libyen Maamar Kadhafi.

En fait, ABC news a rapporté dans un article: «Groupe terroriste d’Al-Qaïda: nous « bénéficions » d’armes libyennes » : Qu’un membre important d’un groupe terroriste affilié infiltré par Al Qaïda a indiqué que l’organisation pourrait avoir acquis quelques unes des milliers d’armes puissantes portées manquantes à l’issue du chaos général en Libye, ce qui confirme les craintes de longue date de certains officiels algériens.

Rappelons par ailleurs qu’en février 2013, des medias algériens avaient indiqué que « Sonatrach » avait décidé de geler l’ensemble de ses activités dans le bassin de « Taoudéni » Une décision qui intervenait alors qu’en 2012, le groupe énergétique algérien avait pu obtenir une prolongation de deux ans de son contrat d’exploration accordé par le gouvernement malien.

La presse algérienne rappelait parallèlement que depuis 2007, l’Algérie avait du faire face à une rude concurrence avec des compagnies internationales pour la prospection pétrolière dans le bassin de Taoudéni, tel le français Total !

Réagencement géopolitique prémédité

Mokhtar Belmohktar, un des chefs d’AQMI, à l’agence de presse mauritanienne ANI. “En ce qui concerne les armes libyennes, ceci est une chose naturelle en de telles circonstances” !

“Nous avons été un des principaux bénéficiaires des révolutions dans le monde arabe” Ce n’est pas du tout une coïncidence que le conflit tirant à sa fin en Libye et rebondit avec Khalifa Haftar, un autre conflit émergea dans le nord du Mali.

Ceci fait partie d’un réagencement géopolitique prémédité qui a commencé avec le renversement de la Libye et depuis lors, l’utilisant comme tremplin pour cibler l’invasion d’autres nations, incluant le Mali, l’Algérie et la Syrie, au moyen de terroristes lourdement armés, entrainés et financés par la France spécialement.

Plus les groupes terroristes gagneront du terrain et plus le discours anti-français se renforcera dans la région au Sahel.

La principale raison de la montée de ce sentiment anti-français, est l’inefficacité de la lutte contre le terrorisme menée par les pays régionaux avec le soutien de la France. Malgré les efforts des pays du Sahel, les actes terroristes augmentent toujours ?!

C’est pourquoi, d’autres observateurs voient dans les attentats et autres attaques de ces derniers jours au Mali une stratégie malsaine pour maintenir le  pays dans le chaos ».

En effet, au moment où j’écris cette contribution, une attaque contre un camp militaire à Sokolo au Mali Faisant au moins 20 soldats tués selon un bilan provisoire relayé par des médias.

La lutte contre le terrorisme au Mali peut donner des résultats en renforçant l’armée du G5 au Sahel et pas en coopérant avec France, le résultat serait plus positif. Ce qui a permis d’éveiller le peuple et de porter constamment à l’actualité la politique française.

Cette pertinence a engendré le débat et l’interrogation au sujet de la politique française pour au Mali.

Dans ce jeu maléfique on observe de nombreux points communs entre les dessous du procès « Elf » et celui de « l’Angola gâte » et d’autres marchés au Mali. Il y a, dans ce cas, un lien fort entre le marché du pétrole et de l’uranium.

Ziad Takieddine, l’homme qui a introduit Nicolas Sarkozy auprès de Mouammar Kadhafi, avoue avoir apporté au ministère de l’intérieur, fin 2006 et début 2007, plusieurs valises d’argent liquide préparées par le régime libyen, pour un montant total de 5 millions d’euros. « J’ai découvert des choses qui ne méritent plus d’être cachées », déclare-t-il, en annonçant son intention de « raconter exactement les faits à la justice »

Ces nombreux  points ne peuvent passer inaperçus ! A jouter à cela la Guerre impérialiste en Libye.

La France Afrique « Un univers pourri jusqu’à la moelle »

La politique franco-africaine, autrement appelée Françafrique, est  extrêmement nocive. Après la proclamation de l’indépendance des anciennes colonies françaises d’Afrique, des réseaux politiciens ont assuré la continuité du pillage du continent noir au profit notamment des hommes de pouvoir en France en plaçant des dictateurs corrompus à la tête des États nouvellement indépendants.

Depuis plus de quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques des pays francophones. Les profits sont immenses. La corruption, le meurtre, la manipulation et la guerre. C’est le plus long scandale de la France, soi-disant  patrie des droits de l’homme, a soutenu, au-delà de toute raison, les inspirateurs et les auteurs du génocide rwandais.

La France Afrique, c’est autre chose, le pré carré de toutes les compromissions et de tous les coups tordus, un espace protégé où l’impunité est assurée aux puissants.

En 1994, et en moins de trois mois, 800 000 Tutsis sont massacrés au Rwanda sous les yeux impassibles de la France. Dans le même temps, de véritables armées privées sont recrutées et entraînées dans l’hexagone par le biais d’organismes tels que le DPS « Département protection sécurité » du Front national. Ainsi, alors que l’on croyait en avoir fini avec le paternalisme français et ses rapports incestueux avec un certain nombre d’autocrates africains,

Des années durant après le drame, le président du Rwanda Paul Kagamé, les médias, les associations « humanitaires », une grande partie de la classe politique et les réseaux sociaux continuent d’accuser la France d’avoir participé au génocide rwandais.

Pour la pensée unique, les « Tutsis » sont les victimes de crimes contre l’humanité commis par les Hutus pro-français, jamais leur part de culpabilité n’est mise en évidence, jamais on n’explique les raisons sordides qui se cachent derrière ce massacre !

Jamais n’est mentionné le rôle néfaste de la puissance étrangère ayant eu intérêt à provoquer la catastrophe. Il est temps de reprendre l’affaire à zéro et oser dire, preuves à l’appui, que l’histoire officielle a été truquée.

Les années quatre-vingt-dix demeurèrent celles d’une collusion entre intérêts français et pratiques illégales sur le continent Africain.

Jacques Chirac ne confiait-il pas lui-même, hors micro, en 1999 : « Il faut bien que les dictateurs gagnent les élections » ?

De l’indéfectible soutien de la France à Mobutu aux manœuvres visant à faire main basse sur les ressources naturelles de l’Angola, du Togo ou du Tchad, nombre de questions africaines restent téléguidées depuis les plus hautes sphères de l’État français.

La vérité est que  la France en particulier, avait réussi à manipuler la CPI et à l’utiliser pour ses propres intérêts stratégiques sur le continent.

Les Musulmans au Rwanda n’ont tué personne

Nous louons Allah pour l’attitude des Musulmans lors du génocide perpétré contre les Tutsis en 1994. Les Musulmans ont protégé les victimes sans faire de distinction de religion. Cela n’a pas été chose facile. Conformément à ce que nous a enseigné le Coran, les Musulmans ont porté secours à leurs frères victimes du génocide sur la base du fait que tous sont des êtres humains, sans se préoccuper du fait qu’ils soient Chrétiens ou d’une autre religion.

Pourtant avant le génocide, les Musulmans étaient privés du droit à l’identité ainsi que de la possibilité d’être scolarisés, de travailler dans les institutions publiques et de vivre dans les centres-villes.

Attirant l’attention sur le fait qu’après le génocide les gens de confessions diverses sont entrés en masse dans l’Islam !   Car ils ont constaté que l’Islam était la vraie religion. Contrairement aux autres, les Musulmans au Rwanda n’ont tué personne. Par conséquent, si vous allez vers les gens pour leur parler du vrai Islam et leur faire connaitre, les Rwandais sont disposés à embrasser sans difficulté l’Islam et à devenir Musulmans.

Le Conseil constitutionnel français a décidé que les archives présidentielles resteraient fermées

François Graner, auteur de plusieurs ouvrages sur le génocide de 1994, avait contesté l’article du code du patrimoine qui protège les archives de chefs d’Etat pendant les 25 années suivant leur décès et qui l’empêchait donc d’avoir accès aux archives datant du mandat de l’ancien président François Mitterrand.

Le Conseil constitutionnel a jugé que les dispositions contestées « sont justifiées par un motif d’intérêt général » et qu’elles « ne portent pas atteinte à l’exercice de la liberté d’expression et de communication ».

En 2015, la présidence française avait déclassifié ses archives concernant le Rwanda pour les périodes de 1990 à 1995. Mais le mandataire de François Mitterrand, Dominique Bertinotti, a émis un avis défavorable à la communication des documents demandés et l’administration n’a pu s’y opposer.

L’association Survie qui mène des recherches académiques sur les politiques françaises en Afrique et sur le génocide rwandais, a fait savoir qu’elle allait saisir la Cour européenne des droits de l’Homme à ce sujet.

Selon l’association, la décision du Conseil constitutionnel revêt un caractère politique et non juridique.

Rappelons, c’est important, que le niveau de vie du peuple français doit beaucoup à la rapine et à la vampirisation de l’Afrique : pétrole, gaz, or, diamants, uranium, cacao,… Rappelons également que ces crimes sont de la responsabilité totale de la franc-maçonnerie criminelle qui dirige l’Afrique depuis la colonisation de ses mains ensanglantées.

Des dizaines, voire centaines, de livres existent sur ces affaires, rien de secret, rien d’occulte, juste des archives déclassifiées. Du coup, quand on entend Sarkozy, Hollande, Valls, ou Marine nous parler de « valeurs occidentales », on se demande bien lesquelles ?

L’éternelle histoire de ces assistants criminels ? Sauf les noms et les appellations qui changent le mode opératoire demeure le même ! Juste pour mieux comprendre ce processus mafieux d’hier et d’aujourd’hui !

D’où il est nécessaire, de jeter la lumière sur cette affaire de corruption de la France au Sahel et la relier directement avec Le terrorisme manipulé et les guerres secrètes à des fins géopolitiques des organismes de financement.

La guerre est juste un racket : Un livre de « Smedley Butler » (1881-1940), général dans le Corps des Marines des États-Unis. Son livre fut l’un des premiers ouvrages décrivant le fonctionnement du complexe militaro-industriel. Lors de sa retraite du service, il est devenu un conférencier très prisé lors des réunions organisées par des vétérans, des pacifistes et des groupes religieux dans les années 1930.

Extrait de son livre :

Un racket est le mieux décrit je pense, comme quelque chose qui n’est pas ce qu’elle semble être à la majorité des gens. Seul un petit groupe d’initiés sait de quoi il retourne. Cela se fait pour le profit du petit nombre et aux dépends des masses

Je n’irai plus faire la guerre comme je l’ai fait par le passé pour protéger des investissements minables de banquiers.

Il n’y a que deux choses pour lesquelles nous devons nous battre. L’une est la défense de nos maisons et l’autre le code civil (Bill of Rights en anglais). La guerre pour quel-qu’autre raison que cela n’est qu’un racket !

Le jour national de la commémoration sert à se rappeler des soldats morts à la guerre. On nous dit que ceux morts à la guerre furent tués pour nous et notre liberté. Le général du corps des Marines Smedley Butler défia grandement ce point de vue. Il a dit que nos soldats sont en fait morts pour les bénéfices des banquiers, de Wall Street, de laStandard Oil (des Rockefeller) et de l’United Fruit Company (des frèresDulles).

J’ai servi dans tous les grades de sous-lieutenant à Major-General (équivalent à général d’armée pour la France et durant cette période, j’ai passé le plus clair de mon temps à être un Mr Muscle de luxe pour le monde des affaires, pour Wall Street et pour les banquiers. En bref, j’ai été un racketteur, un gangster du capitalisme !

Je me doutais que je faisais partie d’une sorte de racket à cette époque. Maintenant, j’en suis absolument convaincu.

La très vaste majorité des soldats américains qui sont morts, ont été tués en combattant des ennemis qui ne posaient absolument aucune menace aux Etats-Unis. Nos soldats sont morts pour des agendas secrets desquels ils étaient totalement ignorants. Les capitalistes cachent leurs intérêts derrière les drapeaux et nos gars sont morts pour le profit du 1%

En y réfléchissant bien maintenant, je pense que j’aurai même pu donner quelques bons conseils à Al Capone. Le mieux qu’il ait pu faire fut d’opérer ses opérations de racket sur trois districts. J’ai racketté sur trois continents !

Henry Ford : Si quelqu’un voulait bien focaliser les lumières de la rampe sur les vingt-cinq personnes qui s’occupent des finances de la nation, nous mettrions en exergue les véritables faiseurs de guerres du monde.” Dans une interview avec le New York Times en 1938.

“On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour des industriels” Michel Collon.

Ces histoires nous enseignent. A travers les statuts d’éminents personnages américains (Smedley Butler et Henry Ford), une flagrante collusion entre les pouvoirs de l’exécutif, législatif et le pouvoir économique. Et par extension d’une perte de l’indépendance des Etats et donc de l’intérêt général pour le profit du 1%.

 

 

 

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