Face au Black out judiciaire appliqué par les autorités françaises, le juge espagnol José Luis Calama, sollicite l’intervention de l’Union Européenne, dans le scandale d’espionnage du logiciel espion sioniste Pegasus, ayant, rappelons-le fait des victiesespagnoles dans de hauts dirigeants à l’instar du président du Conseil espagnol Pedro Sanchez, sa ministre de la Défense, ainsi que son ministre de l’intérieur, sachant que l’auteur et le commanditaire de cette opération d’espionnage n’est autre que le régime du Makhzen et ses éxécutants Yassine Mansouri , patron de la DGED et Abdellatif Hammouchi, chef de la DST et dela DGSN .
Face au manque de collaboration des autorités sionistes et surtout françaises , le juge espagnol José Luis Calama sollicite l’intervention de l’Union européenne en vue de forcer l’accès aux preuves techniques détenues par la France qui confirment l’implication des services marocains dans l’espionnage des gouvernements espagnol et français.
L’étau judiciaire se resserre, menaçant de fragiliser l’équilibre diplomatique entre Madrid, Paris et Rabat. L’Audiencia Nacional espagnole a décidé de solliciter officiellement l’aide d’Eurojust (l’Agence de l’Union européenne pour la coopération judiciaire) pour débloquer l’enquête sur l’espionnage excercé par le régimedu akhen, en utilisant le logiciel sioniste Pegasus.
Selon des sources juridiques révélées par les médias ibériques, cette démarche espagnole survient dans la foulée de l’échec de la coopération franco-espagnole sur le dossier de ce scandale d’espionnage
Ainsi, huit mois après avoir demandé l’accès aux informations transmises par la société sionise NSO Group aux autorités françaises, le juge José Luis Calama n’a toujours reçu aucune réponse de Paris.
En février 2025, le magistrat espagnol avait émis une nouvelle ordonnance d’enquête européenne (OEE). Son constat était sans appel : les données partagées jusqu’alors n’apportaient « aucune nouveauté » permettant d’identifier formellement les auteurs de l’intrusion dans les téléphones du Premier ministre Pedro Sánchez et de ses ministres.
Face à ce blocage et au comportement de l’entité sioniste qui a ignoré quatre commissions rogatoires depuis 2022, le juge Calama juge désormais indispensable l’intervention d’Eurojust pour obtenir l’audition du PDG de NSO Group et, surtout, accéder aux dossiers complets détenus par la justice française.
Ce qui motive l’insistance espagnole, c’est une découverte technique majeure réalisée par le Centre cryptologique national (CCN) espagnol. Les experts ont accrédité l’existence d’une infrastructure informatique unique utilisée pour cibler à la fois les victimes espagnoles et françaises. La clé de voûte de cette accusation repose sur un élément précis : le compte email linakeller2203@gmail.com.Ce compte a servi à infecter les terminaux de Margarita Robles (Défense) et Fernando Grande-Marlaska (Intérieur).Ce compte a servi à infecter les terminaux de Margarita Robles la ministre espagnole de la Défense et Fernando Grande-Marlaska , ministre espagnol de l’Intérieur.
La même adresse a été utilisée pour cibler Claude Mangin, la militante des droitsdel’homme et épouse de Naama Asfari, détenu politique sahraoui de Gdeim Izik, et qui croupit dans les géôles de l’occupant marocain, depuis plus de 15 ans.
Outre Claude Mangin, un diplomate sahraoui, et le journaliste marocain Hicham Mansouri, sont des victimes du logiciel sioniste espion Pegasus, utilisé par les services de renseignements du régime du Makhzen.
Cette convergence technique confirme l’hypothèse d’un opérateur unique. De plus, les exfiltrations massives de données des téléphones espagnols coïncident parfaitement avec la crise migratoire de Ceuta en mai 2021, moment de tension extrême entre Madrid et Rabat.
Ces avancées judiciaires placent le gouvernement de Pedro Sánchez dans une position délicate. Si la responsabilité du Maroc venait à être judiciairement actée, cela pourrait être davantage préjudiciable à un régime du Makhzen, déjà aux abois.
