Sans eau, pas d’agriculture. Un déficit prolongé de cette ressource peut affecter l’activité agricole. La sécheresse va encore augmenter et les agriculteurs cherchent des assurances pour continuer à produire, indique mercredi Ali Daoudi, agro-économiste et enseignant chercheur à l’école nationale d’agronomie.
S’exprimant dans l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaine 3, celui-ci, considère que le Fonds des calamités naturelles (FCN) doit être réactivé et repensé si on veut inciter les agriculteurs à prendre le risque et produire. « Il faut donner de l’assurance aux producteurs pour qu’ils puissent projeter, s’investir et continuer à produire », estime t-il.
Il faut que nos agriculteurs soient protégés contre les catastrophes naturelles. L’agriculture est l’avenir du pays, dit-il, par exemple quand il y a une mauvaise production on devient plus dépendant que d’habitude des marchés mondiaux, explique l’invité.
Importation : la facture risque d’augmenter de 25 à 30 % en 2021
Enchainant dans le même ordre d’idées, M. Daoudi, fait savoir que cette année les marchés mondiaux sont entrain de s’enflammer, en précisant que les prix de toutes les matières que l’Algérie importe, notamment les céréales connaissent une tendance haussière inquiétante qui risque de nous pénalisé. En conséquence, développe t-il, la facture des importations risque d’augmenter de 25 à 30 % en 2021, avec les mêmes quantités qu’on a l’habitude d’importer.
Pour lui, cela est un argument de taille pour continuer à investir dans la promotion de la production nationale quelle que soit son coup.