Le collectif de hackers  surnommé NoName a revendiqué ce vendredi 5 mai une attaque contre le site web du Sénat français, sur fond de possibles nouvelles livraisons françaises d’armes à l’Ukraine.
Le site internet du Sénat était inaccessible depuis le milieu de matinée vendredi, un blocage revendiqué par le collectif de hackers  NoName, qui avait déjà attaqué le site de l’Assemblée nationale en mars. «L’accès au site internet du Sénat est perturbé depuis ce matin, notre équipe est pleinement mobilisée pour remédier aux dysfonctionnements», a écrit sur Twitter le Sénat vers 11 h 30, sans autre commentaire.
«Il s’agit visiblement d’une attaque par déni de service, en submergeant le site de requêtes», a commenté l’expert en cybersécurité Nicolas Hernandez, président de la société Aleph Networks.

NoName a revendiqué l’attaque sur sa chaîne Telegram – publiquement accessible – vers 10 h 20, avec un message en russe et en anglais critiquant le soutien de la France à l’Ukraine. «Nous avons lu dans la presse que la France travaille avec l’Ukraine sur un nouveau plan d’aide qui peut inclure des armes, ainsi que des déclarations de la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna» et «nous avons bloqué le site du Sénat français», écrit NoName.