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Sommet Arabe d’Alger: La campagne hostile sans issue sur l’Algérie

Le retour tonitruant de l’Algérie sur la scène internationale, via un redéploiement digne de son statut d’État-pivot et acteur incontournable dans la stabilité, la paix et l’instauration du droit international, n’est pas digérée par les forces supplétives réactionnaires et leurs maîtres les puissances néocoloniales.
Comme chacun le sait, l’Algérie se prépare à accueillir un rendez-vous important dans moins de deux mois à Alger, coïncidant avec une date fort symbolique non seulement pour le Peuple Algérien, mais à tous les Peuples du Monde, en lutte pour la liberté et l’indépendance du joug de la domination néocoloniale.
Alger saura relever le défi de réunir les dirigeants arabes à l’occasion de la tenue du Sommet arabe prévu les 1 et 2 novembre prochain. Un rendez-vous crucial pour le devenir de la Nation Arabe face aux défis que connaît le monde augurant un nouvel ordre mondial multipolaire débarrassé de l’hégémonie américano-sioniste. Le rendez-vous d’Alger est une opportunité inouïe pour remettre de l’ordre dans la maison arabe. Et s’est l’objectif que s’est assigné le président Tebboune qui rejeta toute forme de normalisation avec l’entité sioniste, tout en travaillant d’arrache-pied à rapprocher les points de vie des dirigeants arabes autour de la question centrale à savoir la cause palestinienne. Cette action a été consolidée par l’action de rapprocher les positions des factions palestiniennes. En réunissant à l’occasion de la célébration du 60 ème anniversaire de l’indépendance, le président Mahmoud Abbas et le président du bureau politique du mouvement de la résistance palestinienne Hamas Ismaïl Hanyeh, le président Tebboune a donné un signal fort sur la possibilité de réunifier les rangs palestiniens et les rangs arabes autour de la question palestinienne, transcendant par voie de conséquence de certains concepts de leadership véhiculés par certains perturbateurs, voix et plumes connus pour être les supplétifs du sionisme et des régimes réactionnaires arabes. L’action algérienne de réunir les factions palestiniennes autour d’un dialogue inter-palestinien, ne s’inscrit nullement dans la concurrence de l’action égyptienne, au même titre que l’action visant le retour de la Syrie à la Ligue arabe. Damas est un membre fondateur de cet ensemble dont la résistance face à l’expansionnisme et l’agression sionistes, ne pourraient être ignorés. Le Sommet arabe d’Alger, vise à l’élaboration d’une action arabe commune permettant le recouvrement des droits palestiniens et arabes. Selon certaines informations en notre possession, l’Algérie est favorable à la relance du plan de paix arabe adopté au Sommet arabe de Beyrouth, conformément à l’initiative de paix du roi d’Arabie Saoudite Abdallah, autour de la paix en contrepartie de la terre. Une solution qui ferme la porte à la soumission et à la normalisation gracieuse des relations avec l’ennemi sioniste.

Aujourd’hui, ce n’est pas innocent de voir certains médias et pseudo-journalistes acquis à la cause sioniste s’attaquer à la tenue du Sommet arabe d’Alger. A titre d’exemple, le journal qatari établi à Londres Al Arabi s’attèle depuis plusieurs mois à réinventer des scénarios d’annulation du sommet d’Alger, en évoquant tantôt un refus arabe de la participation de la Syrie, tantôt un différend entre Alger et Le Caire, dans le sillage du renforcement de la coopération entre l’Algérie et l’Éthiopie. Des arguments débiles, car ce canard qatari, pourquoi n’a-t-il pas évoqué un partenariat algéro-turc, mal vu par l’Égypte, quand Le Caire était une rupture avec Ankara, et vice-versa lorsqu’il s’agit des relations de l’Égypte avec l’entité sioniste. Sur ce plan, tout le monde salue les fondements de la diplomatie algérienne, basée sur l’indépendance et la non-ingérence dans les affaires internes des pays.

Le journal Al Arabi annonçait le jeudi 1er septembre, via un article, une forte possibilité d’annuler le Sommet arabe d’Alger, citant des sources de diplomates égyptiens, avant de retirer le même article . L’Émir du Qatar, est-il intervenu pour retirer  l’article tendancieux comme ce fut le cas pour l’article du journal Le Monde?

Il n’est pas exclu que l’Émir Tamim Bin Hamad Al Thani est intervenu pour ne pas froisser l’Algérie, dont il aspire à conclure d’importants contrats économiques. Al Arabi, au même titre que le sulfureux journaliste Fayçal Al Kassem, sont connus pour être des portes-voix du Makhzen, généreux lorsqu’il s’agit de dénigrer l’Algérie. Fayçal al Kassem, bien entretenu au royaume de la pédophilie ne pourra jamais critiquer le régime du Makhzen, de peur de voir ses photos diffuser sur les réseaux sociaux. Affirmer que l’Algérie est à l’origine de l’hostilité à l’égard de son voisin marocain, est un mensonge. Aux tunisiens de lui répondre!.

 

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