Les yeux rivés sur Alger, dont le Sommet arabe est qualifié d’historique et crucial à la fois, dans le sillage des mutations que connaît le monde après la pandémie du Covid-19 et le conflit ukrainien. En marge du Conseil des ministres arabes tenu au Centre International des Conférences CIC à Alger, Algérie54 a interrogé le sénateur et docteur en Communication Mohamed Laagab qui a bien voulu répondre à la question de l’importance de ce rendez-vous.
Tout d’abord, Mohamed Laagab estimera nécessaire d’ajourner les questions qui se fâchent, et qui divisent au profit des questions cruciales qui intéressent le citoyen arabe, à savoir la sécurité alimentaire dans le sillage de la guerre en Ukraine et qui affecte durement l’approvisionnement du monde arabe en matière des céréales et des engrais, la sécurité en eau, devenue stratégique pour la survie des générations futures du monde arabe.

Pour Mohamed Laagab, il est important pour les dirigeants arabes de se concentrer sur les attentes des Peuples arabes et leurs espérances communes et d’éviter ou d’ajourner leurs divergences et différends en vue de trouver un terrain d’entente et une feuille de route consensuelle susceptible de défendre les intérêts de la Nation arabe dans un nouveau monde qui se dessine.

Pour la cause palestinienne, notre interlocuteur est favorable au soutien à la résistance palestinienne interne, pour faire face à la poussée des colonisations depuis la signature des Accords d’Abraham, la recrudescence de la répression à l’égard du Peuple Palestinien et à la recrudescence des violations et la judaïsation des lieux Saints de l’Islam.
Pour Mohamed Laagab, les accords d’Oslo signés depuis 30 ans avec l’ennemi sioniste, ont été préjudiciables à la cause Palestinienne.
Mohamed Laagab pense que le Sommet arabe d’Alger est une opportunité pour remettre la cause sacrée de la Palestine au devant de la scène internationale, via la mobilisation outrancière de tous les moyens en vue de permettre au Peuple Palestinien de recouvrir son droit à l’édification de son Etat souverain sur ses terres spoliées.