L’appareil propagandiste du Makhzen n’a pas raté l’opportunité de l’absence du président Tebboune au 32 ème sommet arabe tenu vendredi dernier à Djeddah, pour véhiculer les rumeurs les plus folles allant bien entendu dans le dénigrement de l’Algérie et son poids sur la scène arabe et internationale.
Cette campagne de désinformation est de facto, une reconnaissance de la puissance de l’Algérie sur la scène arabe et internationale. D’ailleurs, pourquoi, l’appareil propagandiste du Makhzen focalise sur l’absence du président Tebboune, alors qu’en même temps le commandeur des croyants est aux abonnés absents depuis plusieurs mois, abandonnant son Peuple otage du diktat sioniste et de la répression makhzenienne, livré à lui-même, affrontant la normalisation avec l’entité sioniste qui isola de facto le régime alaouite de plus en plus du monde arabe, et affrontant aussi la chute de son pouvoir d’achat augurant une imminente faillite de l’économie marocaine. Dans le même cadre, huit chefs d’Etats arabes ont brillé par leur absence lors du Sommet arabe de Djeddah, dont des membres du Conseil de la Coopération du Golfe, comme les EAU, l’Oman et le Koweit ainsi que l’Irak qui avait participé aux réunions de concertations tenues à Djeddah, préparant le retour de la Syrie au giron arabe
Les mérites du président Tebboune
Sans se verser dans une communication de compliment à l’égard de la personne, le Président Tebboune s’est illustré depuis septembre 2020, par son soutien à la cause palestinienne et au rejet de toute normalisation avec l’entité sioniste, sans le recouvrement des droits inaliénables du Peuple Palestinien à édifier son Etat souverain et indépendant avec Al Qods comme capitale, au moment ou certains pays arabes comme le régime du président du Comité d’Al Qods, couraient pour rencontrer le premier ministre sioniste Benjamin Netanyahou, et faire plaisir au président américain sortant Donald Trump, parrain du deal du siècle ( hold up du siècle) et qui avait d’ailleurs ridiculisé le Makhzen via un tweet, en contrepartie d’une normalisation avec l’entité sioniste, dont les résultats sont connus déjà.
Avec la dynamique du processus de la réconciliation des relations entre l’Iran et ses voisins du Golfe, comme l’Arabie Saoudite, les EAU, le Bahreïn et prochainement l’Egypte, et dans la foulée du retour de la Syrie au giron arabe, l’isolement du régime du Makhzen est de plus en plus évident, alors que l’approche algérienne de réunifier les rangs des palestiniens, et les arabes autour de la question centrale palestinienne avait porté ses fruits, à l’occasion de la tenue du sommet arabe d’Alger en novembre 2022. Et là, tout le mérite revient à la détermination de l’Algérie et son président à hisser la cause palestinienne au devant de la scène internationale, en focalisant sur les crimes et violations de l’entité sioniste, et en reléguant certains dossiers au second plan. Et ceux qui avaient misé sur l’échec du Sommet d’Alger ont eu tort, car l’Algérie a réussi son rendez-vous avec l’histoire, et ses efforts ont porté ses fruits, comme l’indiquent le retour de la question palestinienne sur la scène internationale, malgré le conflit ukrainien, le retour de la Syrie dans son environnement arabe, ainsi que le processus d’apaisement entre certaines puissances régionales comme l’Iran, la Turquie, l’Egypte et l’Arabie Saoudite, des pays qui reconnaissent la sagesse de la diplomatie algérienne et son engagement pour réunifier les énergies arabes et musulmanes pour relever les défis du nouvel ordre mondial qui se dessine.
D’ailleurs, ce n’est pas fortuit si les intervenants lors du sommet de Djeddah saluaient le rôle et les efforts déployés par l’Algérie, en un laps très réduit, à converger les points de vue pour des actions communes allant dans le sens du bien-être et de la dignité des peuples arabes et musulmans.
Des peuples qui continuent de scander l’Algérie et son président et non ceux qui ont porté l’estocade à la cause palestinienne comme c’est le cas du commandeur des croyants et président du Comité d’Al Qods.
