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Abdou Semmar et ses diarrhées énergétiques

En ignorant avéré et ragotin, Abdou Semmar et son site sulfureux d’Algériepart.com indique dans un article consacré à Sonatrach, dont le destin échappe de plus en plus à l’OPA de l’Etat profond et d’El Isaba, que l’entreprise algérienne des hydrocarbures perd 5 dollars pour chaque baril du Sahara Blend.
Tout en justifiant son statut d’un pique-assiette qui mange à tous les râteliers du mensonge et la désinformation, Abdou Semmar devient la risée du monde en distillant une Fakenews que le débutant en matière des connaissances du secteur énergétique pourrait la dévoiler

Comme la nullité est devenue une doctrine chez le ragotin Semmar, il naviguera à vue en donnant des chiffres approximatifs livrés par ses employeurs, pris de court par le vent du changement de l’Algérie, dont les nouveaux dirigeants demeurent déterminés à recouvrir le pouvoir décisionnel du pays, en dehors du tutorat de l’ancien colon. Jouant à tous les fronts de la Fakenews et la désinformation, sieur Semmar oublie que le Sahara Blend algérien était établi en 2019 à 64,49 dollars le baril, plus de 14 dollars du prix de référence fixé dans la loi de finances 2019

Dans le même cadre, il faut noter que le Sahara Blend algérien est une cuvée de pétroles bruts produits sur plusieurs plusieurs champs autour des gisements de Hassi Messaoud.

Il a pour spécificité, sa légèreté extrême et sa très basse teneur en soufre ce qui le rend parmi les plus apprécié auprès des raffineries mondiales, particulièrement les raffineurs américains.

La qualité suprême du pétrole algérien lui permet quand il a été raffiné de produite plus de dérivés légers tels que l’essence et le kérosène en comparaison au Brent et au WTI.

Arkab dément

Le ministre algérien de l’Energie et président en exercice de l’OPEP, Mohamed Arkab,a fait savoir ce mercredi que la chute des prix du pétrole, ne signifie nullement que l’Algérie vend à perte.

Concernant la réaction de l’Algérie quant à la chute des cours de l’or noir, M. Arkab a indiqué que le groupe Sonatrach avait tracé fin février à début mars dernier, un plan d’action pour faire face à cette situation occasionnée par le recul de la demande.

Ce plan prévoit des travaux de maintenance dans les champs pétroliers, dont la réalisation était prévue dans les prochains mois ainsi que la modification des programmes d’investissement pour préserver les équilibres financiers de Sonatrach, a fait savoir le ministre.

Et d’ajouter que le Pdg de Sonatrach s’est rendu, mercredi, à Hassi Messaoud pour s’enquérir de l’état d’exécution du plan et « se préparer à la période de déconfinement ».

Le ministre de l’Energie a estimé, dans ce cadre, que le coût de la production du brut algérien permet de faire face à cette crise, soulignant que Sonatrach disposait d’experts à même de lui permettre de prendre les mesures nécessaires face à tout imprévu.

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