Le génocide du peuple palestinien par l’entité sioniste n’a pas laissé les étudiants américains indifférents. A l’opposé de la classe politique américains, bien maîtrisée par le lobby sioniste, la grogne des étudiants américains en faveur du soutien à la cause palestinienne connaît un net regain depuis le 7 octobre dernier.
Après les universités Colombia, Harvard, et l’université de New York, c’est au tour de l’Université Yale dans le Connecticut de rejoindre le mouvement de la colère des étudiants et des manifestations pro-palestiniennes virulentes.
Ce mouvement de colère rappelle aux américains celui de la guerre au Vietnam, sachant que depuis une semaine la grogne des étudiants a pris une nouvelle dimension après que des centaines d’étudiants de Columbia aient installé un campement pour protester contre la guerre à Gaza et le soutien américain à l’entité sioniste. La police new-yorkaise a évacué le camp et arrêté une centaine d’étudiants, ravivant la contestation dans de nombreuses universités : NYU, Yale, MIT, Michigan… À Columbia, des étudiants polonais pro-sionistes ont été encerclés et sommés de retourner en Pologne.
Ce Hirak estudiantin américain vient de franchir les frontières étasuniennes pour rejoindre l’université parisienne de Sciences Po.
Ainsi, des dizaines d’étudiants de l’université parisienne ont organisé ce mercredi 24 avril, un rassemblement pro-palestinien au sein de Sciences Po Paris, un mois et demi après l’occupation d’un amphithéâtre
Des dizaines d’étudiants se sont réunies ce mercredi en fin d’après-midi, dans le calme, dans une cour du campus Saint-Thomas de Sciences Po, au centre de Paris, ont indiqué des étudiants. Une vaste banderole aux couleurs du drapeau palestinien (rouge, blanc, vert et noir) a été accrochée à une passerelle à l’intérieur du bâtiment. « Vive, vive la Palestine ! », ont scandé les étudiants, notamment en arabe, tandis que des tracts étaient distribués aux personnes présentes, appelant à une « Veillée pour la Palestine », avec en sous-titre « Ensemble contre la répression, ensemble pour la justice : Sciences Po doit agir ! ».
Ils réclament que Science Po « coupe ses liens avec les universités et les entreprises qui sont complices du génocide à Gaza » et « la fin de la répression à l’encontre des voix pro-palestiniennes sur le campus », a indiqué une étudiante en master, qui n’a pas souhaité donner son nom.
Le 12 mars dernier, quelque 300 étudiants pro-palestiniens avaient occupé un amphithéâtre de la prestigieuse institution, dans le cadre d’une « journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine ».
