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La spéculation, ce mal algérien…

L’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a alerté sur la forte hausse des prix alimentaires mondiaux et ses lourdes conséquences. Selon l’organisation onusienne, l’inflation a gagné les prix alimentaires mondiaux, au plus haut depuis près de dix ans. Les hausses sont spectaculaires en un an 88% pour le maïs et plus de 50% pour le blé. Plus de 40% de hausse en un an sur les biens alimentaires.
La flambée du prix du blé menace des pays entiers qui risquent de ne plus avoir les moyens d’acheter du blé sur les marchés internationaux.
La pandémie, la sécheresse, l’augmentation du prix du pétrole et l’explosion des prix du fret maritime sont autant de facteurs qui sont à l’origine de cette poussée des prix. Certains pays ont connu plus de 200% de hausse des prix alimentaires.
La forte augmentation des prix des produits alimentaires dans un pays, a fait basculer 7 millions de personnes de plus dans la pauvreté. Dans un pays européen par exemple, l’inflation a attaqué tous les postes de dépenses sans qu’il ait un coup de pouces sur la fiche de paie de près de 50% des salariés et 30% ont bénéficié de 2% d’augmentation, très insuffisant pour faire face à cette flambée des prix sans précédent.
Dans ce pays, la baguette de pains et les pâtes alimentaires vont connaître des hausses considérables. Contrairement à l’Algérie, où les bas revenus ont eu un sacré coup de pouce sur leur fiche de paie grâce aux exonérations fiscales et à la hausse du Smig décidées par le président Tebboune, qui a réitéré son engagement à poursuivre la politique sociale de l’État prônée dans la déclaration du 1er Novembre 1954.
Ces mesures devraient suffire largement sans cette éternelle et dangereuse intrusion de spéculateurs qui sont à l’affût de chaque augmentation des prix à l’international pour procéder à des stockages de grande ampleur pour assécher le marché de certains produits alimentaires et provoqué des hausse vertigineuses des prix. Cette une horde de criminelle qui agit depuis des décennies.
La spéculation à l’algérienne qui a la peau dure est unique au monde. Elle a pourri le quotidien des Algériens des années durant , en exploitant à fond et sans vergogne les failles d’un État spectateur voir complice par moments. Ce sont de grands prédateurs sans foi ni loi qui ont profité de l’absence de lois répressives pour entretenir la confusion entre économie de marché et économie de bazar propre à une certaine idéologie.
Les dernières mesures prises par l’État algérien pour venir à bout de ce mal, sont un premier pas pour venir à bout de ces mains invisibles qui essayent de tordre le cou au citoyen algérien.

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