Dès l’annonce de l’assassinat du profanateur du Saint Coran dans son appartement, la police suédoise a ouvert une enquête et a arrêté cinq personnes soupçonnées d’être les auteurs du meurtre de Salwan Momika qui devait se présenter ce jeudi 30 janvier devant le tribunal de Södertälje.
Si les médias suédois insistaient sur le jugement de ce jeudi concernant des accusations d’incitation à la haine ethnique portées contre le profanateur du Saint Coran, une manière d’orienter les regards vers des motivations religieuses pour sortir des boucs émissaires de culte musulman, il en demeure que d’autres motifs seraient plus que plausibles liés à son élimination.
A ce titre, le profanateur du Saint Coran était sur le point de révéler devant les juges du tribunal de Södertälje, ses pourvoyeurs en matière de financement de sa campagne dirigée contre l’Islam et les musulmans. Ses sponsors seraient liés à l’extrême droite suédoise, dont les ambitions et desseins politiques dans le pays scandinave ne cessent d’augmenter via le discours populiste et xénophobe.
Par ailleurs, il faut noter que le profanateur du Saint Coran a été destinataire d’une décision d’expulsion vers l’Irak son pays d’origine de la part de l’office d’immigration suédois, et a réussi clandestinement grâce au soutien des milieux d’extrême droite à obtenir un permis de séjour en Suède;
Sa comparution ce jeudi devant les juges, aurait été fatale pour ses protecteurs , sponsors et ceux qui tiraient des dividendes politiques et partisanes de ses profanations du Saint Coran, et de cette image de sa victimisation , qui présentait les musulmans en colère, comme des menaces pour la Suède, d’où la nécessité de durcissement des mesures à l’égard des étrangers, en particulier les musulmans, et qui fait les affaires politiques de l’extrême droite suédoise.