Dans la deuxième partie de l’enquête menée par le couple Filali au sujet de la succursale « Team Jorge » une entité sioniste d’espionnage, implantée par le régime du Makhzen pour surveiller ses opposants dans le sillage du scandale du logiciel espion Pegasus, fabriqué par l’entreprise sioniste NSO, Dounia et Adnan Filali évoquent la campagne de persécution et de dénigrement les visant menée, par l’appareil répressif du Makhzen
« L’acharnement des services secrets Marocains à notre encontre a commencé en novembre 2020, période où nous avons dénoncé la surveillance et l’espionnage des services secrets marocain via des caméras placées dans des chambres d’hôtels, ceci bien avant l’affaire Pegasus et que la lumière se fasse sur les méthodes de chantage et de pression employé par les services secrets du régime sur les personnes qui les dérangent. Énormément de preuves étais publiques, il suffisait de les regrouper et d’interviewer les bonnes personnes : les victimes » souligne le couple Filali.
Et d’ajouter « Persécuté, surveillé, diffamé par l’état policier, nous avons été les premiers marocains de l’histoire à subir les assauts coordonnés de l’état marocain et de médias Israélien et français. Un double record en tant que Marocains. Après être devenu les premiers réfugiés politiques Marocains en Chine, nous voici les premières victimes collatérales de la normalisation du Maroc avec Israël. Nous payons aussi le prix de la préservation des ’’bonnes relations bilatérale’’ entre la France et le Maroc.
Etant parti de Chine pour la France après une attaque d’agent marocains à notre domicile, nous ne pensions pas qu’en arrivant au ‘’pays des droits de l’homme’’ nous allions vivre ce cauchemar que l’état chinois n’aurait sans doute jamais permis sur son territoire même pour satisfaire un pays allié ».
La même source fera encore savoir »Le 5 janvier commence contre Dounia et moi-même une campagne de désinformation spectaculaire et internationale qui se fera sur plusieurs semaines. Entre les centaines d’articles, de reportages et millier de posts sur les réseaux sociaux provenant principalement d’Israël, du Maroc et de France, nous n’allons voir ici qu’un petit échantillon des événements pour comprendre le fonctionnement de cette cabale infernal, minutieusement organisé.
Les relais de la propagande makhzenienne
L’enquête du couple Filali dont Algérie 54, avait publié une première partie, met l’accent sur les relais médiatiques inféodés à la propagande du Makhzen. Le couple Filali cita
Hasna Daoudi (Atlas Info)
Le journal Atlas Info et une personne, que le célèbre ‘’hacker’’ Chris Coleman, a identifié comme étant le visage présentable des services secrets marocains en France : Hasna Daoudi. Atlas info a été créé par cette ancienne de la MAP, qui est considéré comme étant une officine de la DGED (services secrets marocains) en plein cœur de Paris par un célèbre journaliste d’investigation qui évoque une sentence de la justice espagnole qui confirmerai ces faits.
« Le 5 janvier donc, Atlas info commence les hostilités avec un article incendiaire insultant et diffamant ayant comme ligne de fond : ne pas accorder l’asile politique au couple Filali » soulignent les auteurs de cette enquête.
Et d’ajouter « Chose étrange puisque nous avons déjà était reconnus réfugié politique par l’ONU, le bureau du UNHCR de Pékin. Nous l’avions pourtant fièrement annoncé sur nos réseaux et dans de nombreux médias internationaux (dont une double page dans Libération) que nous étions les premiers réfugiés politiques marocains en Chine ».
Et de s’interroger »Comment est-il possible que cette personne n’ait pas été au courant, qui pourtant d’après son statut de directrice de journal, devait être un minimum renseigné, il aurait suffi de googlé nos noms …… Ce n’est que plus tard que nous comprendrons le stratagème qui a été employé avec cette ligne conductrice mensongère reprise par tous ces médias diffamatoires ».
« Hasna Daoudi poussa le vice à son apothéose en interpellant Marine le Pen quelques jours plus tard sur notre cas, lors d’une conférence de presse à Paris, lui demandant ce qu’elle pensait de notre demande d’asile en tant qu’‘’antisémite notoire’’ à quoi elle répondit :
“Je ne connais pas ce cas particulier, mais je pense, bien évidemment, que pour obtenir le droit d’asile, il faut respecter la loi française et particulièrement la constitution française parce que l’antisémitisme est incompatible avec la constitution française.” note en substance le couple Filali
« En Chine, les campagnes diffamatoires n’ont jamais fonctionné avec les autorités chinoises, elles n’ont jamais eu aucun écho dans la vie réel, le Maroc avait beau nous accuser de détournement de fonds, vente de drogue et d’armes, rien ne faisait sourciller ‘’les sérieux’’ Chinois. Contre ces fausses accusations criminelles et la persécution du Maroc, la Chine finie par nous accorder l’asile politique. Ces accusations caricaturales étaient censées, d’après le stratagème des autorités marocaines, nous portaient préjudice avec les autorités chinoises. C’est l’exacte contraire qui arriva » fait observer le couple.
A l’inverse « La en France, les ennemies de la liberté et de l’humanité que sont les services secrets marocains et leurs alliés, adaptent la diffamation au pays où on trouve et à sa triste histoire avec des accusations d’Antisémitisme en écrasant et manipulant la mémoire de millions de victimes juifs à des fins purement politiques.
Le même jour sort un article sur un des médias diffamatoires des services secret marocains signé du nom de M.Olivier de Lagarde, un papier aussi insultant que médiocre, repris par des dizaines de journaux aux ordres du régime marocain. Sans surprise, tous sont dans la même veine qu’Atlas INFO et que les milliers d’autre articles, commentaires, reportages et publications sur les réseaux sorti la même période : diffamations, insultes, mensonges et remise en cause de la légitimité de notre demande d’asile » rapporte le couple Filali.
Sammy Ghozlan, BVNCA
« Le 6 janvier, le lendemain, enchaîne une pseudo-association antiraciste la BNVCA avec un communiqué adressé à Darmanin et à l’Ofpra (office français de protection des réfugiés et apatrides) employant des propos très violents et diffamants dont certains à connotation raciste : Le président de cette association, ne cesse de rappeler nos origines marocaines tout au long de son flot de paroles mensongères, diffamatoires, médisantes menaçantes et insultantes. Il ordonne au ministre de l’Intérieur de nous faire dégager du territoire français et de nous destituer de tous nos droits.
Le communiqué a relayé de fausses informations, fausses accusations dangereuses et de la diffamation à haut niveau du régime marocain » racontent les Filali.
La BVNCA qui se dit lutter contre l’antisémitisme, est dirigée par Samy Ghozlan, commissaire parisien à la retraite vivant en Israël, à Netanya depuis 2015.Condamnée pour des affaires de diffamations, son association à la réputation d’être Communautaire et donne surtout l’impression d’être une coquille vide.
L’ancien policier et son « Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme » (BNVCA) sont célèbres pour avoir en 2004 informé la presse de « l’agression antisémite » contre une jeune fille dans le RER D, sans aucune vérification (un comble pour un ancien policier) avec un dénouement consternant : la victime en question avait affabulé.
En 2008, il replonge en faisant passer pour une attaque antisémite, une simple bagarre entre gangs de jeunes dans le 19 ème arrondissement de Paris.
En octobre 2009, il tente d’esquinter la réputation du célèbre et respectable comédien Francois Cluzet en laissant planer le soupçon d’antisémitisme sur le comédien à cause de sa contribution à faire connaître le cas du franco-palestinien Salah Hamouri .
I24 NEWS
« Le 6 janvier 2002, le même jour de la sortie du communiqué de la BVNCA, est diffusé un reportage à charge contre nous sur I24 NEWS avec de fausses accusations d’antisémitisme et de diffamations en tout genre, avec comme conclusion encore et toujours : la remise en cause de notre asile politique en France » souligne encore le couple . Et de poursuivre »Nous savons, de source sûre que la présentatrice Sandy Fortis, qui anima ce mini show diffamatoire d’I24 NEWS, a confirmé auprès d’une de ses consœurs que nous connaissons, et qui a témoigné de la chose auprès d’un avocat parisien de renom, que le sujet lui a était imposé par la direction sans qu’elle n’eût rien à redire et qu’elle n’ait eu l’occasion de faire son travail de journaliste, c’est-à-dire de vérifier l’information.
Étrangement, peu de temps après ce reportage qui aurait pu être signé par un Joseph Goebbels au sommet de sa carrière, I24 NEWS ouvre des bureaux à Rabat et à Casablanca. Échange de bon procédé ? Quoi d’autre sinon …. »
The Times Of Israël
Les relais médiatiques sionistes sont mis au service de la campane de persécution du Makhzen, visant le couple Filali, selon ses notes publiées dans cette enquête.
« S’ensuivit un déferlement de haine dans d’autres médias israéliens dans la continuité de ceux de leurs confrères marocains. Sans rentrer dans l’analyse de chaque article, on peut citer The Times Of Israël comme l’un des plus véhéments, poussant le harcèlement jusqu’à publier plusieurs articles sur le sujet en invitant à chaque fois un personnage différent pour venir nous cracher dessus. Certains journalistes ont indiqué l’implication du Mossad, les services de renseignements israéliens, dans cette affaire. D’autres journalistes n’ont pas eu le même courage, le constat est pourtant facile à faire, tout est accessible, les preuves sont pour la plupart publique et en accès libre sur Internet.
Fadwa Islah, Jeune Afrique
Les Filali racontent encore « Dans la même période en France, le magazine Jeune Afrique n’a pas manqué d’apporter sa pierre à l’édifice à l’une des plus lâches et violentes attaques qu’ait eu à subir de simples civils de la part de plusieurs états.
Les liens de ce média avec le pouvoir marocain ne sont plus à faire. Le fameux Chris Coleman, encore lui, a révélé des transactions financières, des virements effectués du ministère de l’Intérieur marocain à Jeune Afrique.
Il y serait question de pas moins de 700.000 euros perçus par le magazine Jeune Afrique entre 2010 et 2011 sous la forme de contrats publicitaires.
Au vu des incessants et dithyrambiques articles en faveur de la monarchie, on est en droit de se demander si cette importante somme ne serait qu’une infime partie de l’argent reçu par ce magazine de la part du Maroc ».
Et s’interrogent « Ne serait-ce pas, une explication sur la ligne éditoriale de ce magazine, tenu par la dynastie Ben Yahmed et François Soudan, qui donne souvent l’impression de légitimé la propagande du régime marocain depuis tant d’années ?
Ce média, à l’instar de tous ‘’les amis’’ du Maroc, n’est pas avare d’articles en défaveurs au front Polisario, l’ennemie historique du régime marocain.
Jeune Afrique nous a donc envoyé l’une de ces ‘’journalistes ‘’. Au téléphone, elle nous demande une interview pour répondre aux accusations du Maroc et à celles de certains personnages à la stature internationale en faisant référence à Irina Tsukerman, une influenceuse politique professionnelle et avocate basée à New York.
À ces mots, nous avons senti le traquenard et lui avons répondu, avant de raccrocher, que nous ne parlerons pas à des personnes qui font le jeu du Maroc en considérant la diffamation et la désinformation comme étant de l’information. Elle finit par pondre un article diffamatoire quelques jours après ».
Irina Tsukerman
Pour mieux comprendre ce qui se trame, voilà ce que disent Forbiden stories dans leur enquête sur la fameuse Irina Tsukerman, elle est aussi épinglée dans le réseau de désinformations employé par Team Jorge.
Jérôme Besnard L’incorrect
A suivi dans le pays des droits de l’homme et de la baguette Jérôme Besnard, du magasine L’incorrect, accompagnant vaillamment cette campagne diffamatoire internationale avec son article insultant.
Le fameux Jérôme Besnard qui s’est trouvé une passion soudaine pour le régime marocain, le défendant avec une hargne inhabituelle pour un Français pure souche. Il n’a donc aucune origine marocaine et n’est en aucun cas un spécialiste du Maghreb, ni ses études ni son parcours n’en atteste en tout cas.
Il va même jusqu’à épingler sur son compte Twitter un propos dénigrant subtilement la députée Karima Delli qui pourtant ne fait que souhaiter l’interdiction du lobbying marocain, qui avec l’affaire Marocgate, a pris des proportions criminelles et mafieuses rarement atteintes.
La récente détention du corrompu Pier Antonio et la mise en détention provisoire d’Eva Kaili et Marc Tarabella ne sont qu’un prémices des scandales à venir.
Besnard ne trouve rien d’autre à épingler au sommet de son compte, que ces mots frisant l’indécence au vu de la situation :
« Suspendre les accords de l’UE avec le Maroc est justement l’une des exigences de l’Algérie via notamment le biais des activistes du Polisario. Oh surprise, quel hasard, les parents de Mme Delli sont d’origine algérienne. »
De la droite conservatrice à l’allégeance au régime dictatorial Marocain, il y a certainement un chapitre qui a dû nous échapper ainsi qu’à son très restreint auditoire.
Plus hallucinant encore, ce lobbyiste Eco plus du régime marocain, revendique la cause principale de la monarchie : Le Sahara occidental.
Il participe à un bouquin sur le sujet : ’’ Sahara History and Contemporary Perspectives’ , dés qu’il en a l’occasion, il déblatère dans les médias la propagande du Makhzen,
il ira même défendre cette cause sacrée du régime devant les nations unies !
Tout comme son confrère Rachid M’Barki de BFM TV, Jérôme a un avis bien tranché sur la question du Sahara occidental. Il répète à qui veut bien l’entendre que le Sahara est bien mieux sous la main des Marocains que sous le contrôle de ses natifs Sahraouis.
Nicolas Beau, Mondafrique
Il y a eu aussi en France, Mondafrique ,le directeur n’est plus à présenter, il s’agit de Nicolas Beau, un personnage a la réputation ternie par de nombreuses affaires glauques. Il fut un pion supplémentaire dans la propagation de fausses allégations à notre encontre.
Le palmarès de ce Monsieur est fort impressionnant, jugez-en par vous-même.
* En 2019 L’ex-ministre de l’Intérieur tunisien, Lutfi Brahim, intente un procès contre Nicolas Beau en l’accusant d’avoir touché 700000 euros du Qatar pour améliorer son image et cesser de l’attaquer.
* Scandale sur le sauvetage de son ancien journal « Backchich » via l’entrée en capital du sulfureux homme d’affaires Alexandre Djouhri avec l’apport de 400 000 euros. Il nia tout abord et parla d’une « rumeur malveillante » et fit même un procès et réclama 200 000 euros à la suite d’un article sur le sujet en 2006. Il finit par avouer les faits 6 ans après dans son livre « Les Beurgeois de la République » (Seuil) .
Combien de temps et dans quel livre avouera-t-il la vérité sur qui l’a approché pour nous attaquer ? Avouera-t-il les enjeux qui l’ont poussé à ce lâche massacre en troupe contre 2 simples journalistes réfugiés politiques qui constituent un tel danger pour les intérêts d’un dictateur et de ses amis ?
« Beaucoup d’autres noms sont encore à citer dans notre affaire : Ahmed Charai,Eric Gozlan,Lahcen Hammouch, et tant d’autres » indique le couple.
Et de poursuivre »Les noms commencent donc à sortir dans les rapports et la presse, nous, on les avait déjà, depuis 2 ans, mais on s’est retrouvé devant un silence assourdissant. La plupart des associations, ONG et médias en France connaissent notre histoire, nous avons contacté la plupart d’entre eux, pour dévoiler ce scandale, mais sans succès ».
Et d’ajouter encore »Nous avons évidemment porté plainte pour diffamation contre toutes ces personnes qui ont porté atteinte à notre intégrité morale et qui nous ont mis en danger sur le sol français, plus de 12 plaintes en diffamation et plusieurs pour menace de mort (une des conséquences directe et indirect de la campagne de fausse accusation et de diffamations) Toutes nos plaintes ont été rejetés, pour la plupart en 48H, pour des raisons complètement fausses et parfois surréalistes ».
« Une question se pose sur la justice française, pourquoi des plaintes se voient rejeter aussi vite et pour des raisons fallacieuses ? Où commence la corruption du Maroc, ou s’arrête les services rendus au Maroc par certaines institutions de l’État français pour nous écraser ? « s’interroge le couple Filali
Et de conclure « Le Maroc à travers l’affaire Marocgate a démontré le niveau élevé de corruption au sein même des instances européennes, à travers notre affaire , nous savons que tout lui est permis sur le territoire français. Team jorge est comme un cancer, une métastase affreuse qui a pénétré le corps marocain, l’état policier fait désormais un avec cette officine de surveillance et de propagande criminel. Malades, ils finiront par tomber et il n’est pas incertain qu’ils n’entraîneront pas dans leur chute certains alliés qui se disent irréprochable ».