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Tension entre Alger et Paris: Macron tourne en rond

En visite au Portugal, le président français Emmanuel Macron a réagi aux derniers développements de la crise entre l'Algérie et la France, confirmant son incapacité à tenir un discours clair pour la résolution de cette crise dont il était l'initiateur en été dernier en portant atteinte au droit international, en sa qualité de membre permanent du Conseil de Sécurité de l'ONU, en reconnaissant l'occupation illégale des territoires du Sahara Occidental, inscrits comme territoires non autonomes objet de processus de décolonisation par la quatrième commission ad hoc des Nations Unies.

En visite au Portugal, le président français Emmanuel Macron a réagi aux derniers développements de la crise entre l’Algérie et la France, confirmant son incapacité à tenir un discours clair pour la résolution de cette crise dont il était l’initiateur en été dernier en portant atteinte au droit international, en sa qualité de membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, en reconnaissant l’occupation illégale des territoires du Sahara Occidental, inscrits comme territoires non autonomes objet de processus de décolonisation par la quatrième commission ad hoc des Nations Unies.

Cette déclaration de guerre dont il est l’auteur principal a eu lieu avant même que Boualem Sansal ne foule le sol Algérien, en ressortissant algérien, où il a été arrêté pour avoir porté atteinte à la souveraineté territoriale du pays et à l’unité de son peuple.

A Lisbonne, Emmanuel Macron semble acculé par la fermeté des autorités algériennes, à réagir de la même manière si Paris renonce au Traité de 1968.

« On ne va pas dénoncer de manière unilatérale les accords de 1968 », affirme Macron, qui désavoue relativement son premier ministre François Bayrou et son ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, acteur- clé de cette campagne algérophobe, mais maintient les portes de la crises fermées en évoquant une nouvelle polémique liée aux accords de 1994, des accords conçus pour imposer un embargo sur l’Algérie en pleine décennie noire, où Paris a joué un rôle prépondérant en soutenant les égorgeurs de l’organisation terroriste du GIA, en offrant à ses membres l’hébergement, la libre circulation, le financement et la surmédiatisation pour leur propagandes et subversions terroristes et obscurantistes.

Pour sa part, l’ancien président français François Hollande, soutenant la rhétorique de l’extrême droite française a indiqué ce vendredi que la France doit être ferme avec l’Algérie sur les expulsions et Boualem Sansal. Une rhétorique qui confirme que cette « élite » politique française est otage de son paradigme néocolonial, à l’origine de ses revers en Afrique, en Ukraine, en Palestine Occupée et aussi avec ses alliés européens et américains.

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