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L’Algérie n’accueillera pas les expulsés « français »

L’Algérie vient de signifier au ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, son refus d’accueillir les personnes que la France compte expulser.
Lors de son séjour à Alger, le ministre français de l’Intérieur, avait remis une liste de « français d’origine algérienne » que l’Algérie refuse d’accueillir pour la simple raison qu’ils sont nés en France, et que l’Algérie considère que français et non algériens.
Nés de parents algériens, ces français ne sont ni des migrants clandestins, ni auteurs de documents algériens, enregistrés dans les représentations consulaires algériennes en France

Ces français de seconde zone

La France n’arrive plus à se débarrasser de son carcan colonialiste, via cette identification sélective de ses ressortissants. Elle soutenait les terroristes en Algérie, les qualifiant de djihadistes et révolutionnaires, et continue de soutenir leurs commanditeurs, financièrement et via les Mainstream. Et continue de soutenir les terroristes en Syrie, et Libye, tout en payant les rançons en violation des résolutions du Conseil de sécurité, comme ça était le cas dernièrement au Mali, avec le paiement de 10 millions d’euros et la libération de plus de 200 terroristes des prisons maliennes. Ces mêmes djihadistes et révolutionnaires dans d’autres cieux sont considérés comme des terroristes lorsqu’ils commettent des attentats chez elle

La France continue de considérer les Français d’origine algérienne ou maghrébine comme des « immigrés et non des Français à part entière ». En ce sens, une ministre française a bel et bien qualifié Zinedine Zidane,de héros national français du mondial  1998 joué en France, d’émigré alors que c’est un Français né en France, dont les parents sont d’origine algérienne.

Gérald Darmanin, dans la peau du fils de harki

Gérald Darmanin, espérait se rendre, dans la wilaya de Mostaganem,région natale de son grand-père maternel, mais les autorités algériens lui ont signifié un non-recevoir pour diverses considérations.

Son grand-père maternel est un paysan du douar Ouled el Ghali, situé à Mostaganem. Il était devenu sous-officier de l’armée française pendant la deuxième Guerre mondiale, avant de combattre aux côtés des harkis en Algérie durant la Guerre de libération.

C’est à ce grand-père tirailleur qu’il doit son deuxième prénom, Moussa. Quant à son grand-père paternel, il est un juif d’origine maltaise.

Darmanin, n’est pas le seul ministre du gouvernement français à être issue d’une famille algérienne harki, l’ancienne ministre du gouvernement Fillon Jeannette Bougrab était issue également de famille de harki.

Prévue de longue date, la tournée de M. Darmanin a pris un tour nouveau avec l’attentat qui a fait trois morts dans la basilique de Nice (sud-est de la France) fin octobre dont l’auteur présumé est un Tunisien de 21 ans fraîchement arrivé en Europe.

Accueilli froidement à Alger

 

Le ministre français Gérald Darmani a été accueilli froidement à Alger.
Ce samedi soir, il a été accueilli à sa descente d’avion en provenance de Tunis, par le directeur de cabinet du ministère algérien de l’Intérieur, sans que cela ne puisse susciter la polémique comme c’est le cas avec celle liée à sa rencontre avec le ministre algérien des affaires religieuses et des wakfs, Youcef Belmehdi, qui signifiera à son hôte, que l’Islam est une religion d’amour, de paix et de coexistence, et que l’Algérie a toujours véhiculé un discours de coéxistence, via les recommandations que son département ne cesse de prodiguer aux imams détachés à la Grande Mosquée de Paris et auxquelles tous les imams détachés en France s’attachent à concrétiser ».

 

 

 

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