Le géant français des hydrocarbures TotalEnergies a été contraint ce mercredi 28 septembre à mettre à l’arrêt la raffinerie de Normandie près du Havre, suite à la grève des travailleurs ayant largement suivi l’appel de la CGT, revendiquant l’amélioration du pouvoir d’achat.

Selon le groupe pétrolier, cette mise à l’arrêt ne met pas en péril l’approvisionnement des stations-service à court terme, même si elle représente quelque 22% des capacités de raffinage en France, selon des données de l’Ufip (groupes pétroliers).

La grogne des grévistes est loin d’être estompée en Normandie. Ils ont  exigé ce mercredi matin les procédures d’arrêt de la plus grande raffinerie de France», a déclaré à l’AFP Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité d’entreprise européen TotalEnergies .

«On s’inscrit sur le long terme : une raffinerie, pour l’arrêter, il faut cinq jours, pour la redémarrer il faut à peu près la même chose, donc on part minimum sur dix jours sans production de raffinage et de pétrochimie, on va largement dépasser la journée du 29 septembre», a souligné Thierry Defresne. Cette grève des raffineries françaises de TotalEnergies, débutée le 27 septembre, doit durer minimum jusqu’au 29 septembre, journée d’action nationale dans l’ensemble des secteurs économiques, à l’appel de la CGT et de Solidaires.