Algériactu, Économie

Veut-t-on la mort d’ETO ?

ETO

En dépit des mises en alerte aux responsables du Ministère des transports pour la sauvegarde d’une entreprise publique de transport public, à savoir l’Entreprise de Transport d’Oran ETO, rien n’est entrepris par certains occupants de postes de responsabilités, toujours puissants depuis l’ère d’El Isaba.

Difficultés financières

Dans une précédente livraison Algérietouteheure .com a mis l’accent sur les difficultés financières que vit cette entreprise publique de transport, très estimée dans la wilaya d’Oran pour les services offerts à ses usagers, notamment le respect des horaires des rotations.

Les difficultés commençaient avec la cessation de subventions accordées par l’Etat depuis 2016, le vieillissement du parc roulant et les ralentisseurs anarchiques implantés sur les itinéraires (relativement à l’origine de plusieurs pannes du parc roulant).
Aujourd’hui, Eto est menacée de disparition, à commencer par la compression de 400 employés dans quelques jours, est-ce une issue et volonté délibérées, de certains responsables du ministère des transports, inféodés à El Isaba, dont le plus connu du secteur à savoir Mahieddine Tahkout. Aujourd’hui, l’actuel  ministre des Transports, ayant lui-même été victime de l’oligarchie et El Isaba, est interpelé, pour sauver une entreprise publique, dont les perspectives sont plus que prometteuses, avec la mise en œuvre du plan du projet de partenariat qui permet à ETO de passer du stade de  redressement  à celui d’un opérateur économique générateur de richesses matérielles, comme les dividendes fiscales, parafiscales, des rentrées pour les 26 communes que compte la wilaya d’Oran, en plus de l’argent qu’engrangeront la CNAS et la CASNOS, en matière de couverture sociale des employés et employeurs.

Un projet permettant la création de plus de 16000 emplois

Le projet qui fait grincer les dents de certains, permet lors de sa phase de réalisation, la création d’au moins 16400 emplois, en intégrant les opérateurs privés dans le circuit légal, en leur garantissant leurs recettes quotidiens, et les contraignant à déclarer leurs chauffeurs. En revanche, ETO assurera les salaires des receveurs et contrôleurs. Ceci ne sera que bénéfique, pour assurer une fluidité de la circulation, la fin de la concurrence déloyale, la diminution des accidents de la route à l’intérieur des circuits urbain et suburbain, la  mise en œuvre d’un planning de rotation de véhicule susceptible de permettre aux usagers( employés et scolarisés) d’arriver à temps dans les lieux de travail et de scolarisation.

Des rentrées financières pour l’Etat et les collectivités

Ce projet une fois réalisé, il permet à l’Etat de renflouer à la fois les caisses de la CNAS et CASNOS, pourvoyeurs de la CNR, et celles des collectivités locales, bénéficiaires du droit de passage et des droits d’installation des abris-voyageurs, sans parler de l’image de la ville qui ne sera qu’embellie .A-A- t-on pensé à accueillir les JM21 avec l’état actuel des choses ?

C’est aux responsables locaux et centraux de se mettre devant leurs responsabilités et sortir de leur archaïsme et carcan qui a déjà porté préjudice à l’héritage de cette ville hospitalière, appelée à devenir une importante métropole dans le bassin méditerranéen. Si on se débarrasse des anciens reflexes, et de l’absence de visibilité et de vision, en matière de gestion urbaine, dont le transport public est une priorité absolue, Oran retrouvera son statut de cité d’affaires, et locomotive pour le développement socioéconomique de toute la région Ouest du pays. A bon entendeur

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