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Tunisie: Ennahda de mal en pis

Le mouvement tunisien d’Ennahda, inféodé à la confrérie des frères musulmans, perd de plus en plus du terrain, 10 ans après avoir pris l’assaut de la révolution du Jasmin, fruit d’un long travail d’officines occidentales, pour la concrétisation d’un « printemps arabe » qui s’avère un chaos arabe, et ce n’est pas les tunisiens, les libyens, les yéménites ou les syriens qui vont nous contredire.

Si les revendications des peuples tunisien, égyptien, syrien, libyen, et yéménite sont légitimes pour sortir du carcan des dictatures et de la répression des libertés collectives et individuelles, il est nécessaire de souligner que ses peuples tiraient leur épingle de jeu en matière de développement socioéconomique en Tunisie, sous le règne de Ben Ali, en Syrie sous le règne de Bashar Al Assad et en Libye sous le règne de Mouammar El Gueddafi.
10 ans après ce qu’a été appel « printemps arabe », la Tunisie, la Syrie, la Libye, et le Yémen, la situation de leurs peuples a atteint le seuil de l’anéantissement, et le seuil de la précarité et la pauvreté a atteint la limite du fond.

L’idéologie de la confrérie, ennemie des États-nations

Au regard de ce qui s’est passé dans ces pays, il est clair que les États-nations étaient visés, et ce n’est pas Rached El Ghannouchi qui va nous contredire qui dira le contraire, puisque sa compatriote Imene Kezara, membre du comité de défense des martyrs Mohamed Brahmi et Choukri Belaid, vient ce jeudi 29 juillet 2021, lancer une bombe qui en dira long sur les ramifications d’Ennahda, et ses accointances avec des réseaux hostiles aux États voisins comme l’Algérie, et l’Égypte.
Imene Kezara souligne que le mouvement Ennahda disposait d’un appareil d’espionnage, qui espionnait des tunisiens et étrangers, en particulier la communauté américaine, des journalistes, des politiques, des personnalités publiques et des pays amis.
Intervenant sur les ondes de la radio Chems FM., Imene Kezara annonce que son comité a envoyé un rapport en ce sens aux parlements du monde en quatre langues, appuyé par la signature de 120 personnalités soutenant cette action.Elle ajoutera dans ce cadre que même l’ancien président Caid Beji Sebsi avait été filmé lors de sa rencontre avec l’émir Talal

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