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September 1, 2025

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Tunisie: Des mercenaires de «l’armée de la société civile» (3ème Partie) 

Alors que l’Etat tunisien peine à trouver des financements, les mercenaires de l’armée de la société civile ont brassé  pas moins de  2,316 milliards de dinars, durant la période 2011 et 2023, provenant de l’étranger. Ce sont les chiffres de la Banque centrale de Tunisie (BCT), qui ont été confirmés par la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF).

Par Abdelkader H

Alors que l’Etat tunisien peine à trouver des financements, les mercenaires de l’armée de la société civile ont brassé  pas moins de  2,316 milliards de dinars, durant la période 2011 et 2023, provenant de l’étranger. Ce sont les chiffres de la Banque centrale de Tunisie (BCT), qui ont été confirmés par la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF).

Selon des analyses politiques proches du milieu des « centres opérationnels des guerres cognitives », on estime les fonds de financements clandestins de ces casernes militaires de leur « société- civile », au double des chiffres officiels recensés sur leurs comptes bancaires. 

Ce n’est pas une découverte de voir ces casernes de mercenaires militaires de « la société- civile » tunisienne soutenues par les pays coloniaux occidentaux et leurs ONG (Organisations « suprémacistes » de promotion de la domination des « Droits de l’Homme Blanc»). 

C’est ainsi qu’Amnesty International tire à boulets rouges sur la Tunisie, en compagnie d’aures organisations (Access Now, Al Bawsala, Association Tunisienne de Défense des Libertés Individuelles, Avocats Sans Frontières, Euromed Droits, Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux, Human Rights Watch, Initiative de Réforme Arabe, Jamaity, Legal Agenda, Mourakiboun, Observatoire International des Associations et Développement Durable) civilisatrices des peuples du Sud, en s’appuyant sur :

sigles

« Al Kawakibi »

On remarquera que le Tunisien Amine Ghali (directeur du Centre pour la transition démocratique « Al Kawakibi » –KADEM- qui travaille pour créer le chaos dans les pays du Sud, au moyen des questions de démocratie, de mé-formes et de transition dans la région arabe), qui fait partie du Conseil Consultatif de l’ICNL de Ruth Madrigal,  et bataille à fond pour la désertification intellectuelle en Tunisie, en labourant le terrain avec les Tunisiens pauvres et les « Arabes », pour en faire des  herbivores », au profit des « Dinosaures ». Pêché dans la mare des « révolutionnaires  du chaos» par Ahmed Bensada, Amine Ghali est l’un des « Che Guevara » de Freedom House, et du programme POMED (Project on Middle East Democracy), financé par l’OSI de G. Soros, ainsi que par la NED (National Endowment for Democracy), qui donne des conférences pour les Dinosaures (POMED et New America Fondation) de notre monde, qui avalent les herbivores « Arabes » et Africains.  Du 6 au 9 mai 2018, il était présent à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar (Sénégal), à la Neuvième Assemblée mondiale du Mouvement mondial pour la démocratie (World Movement for Democracy, WMD) des guerres, avec pour thème retenu de guerre « Construire des partenariats stratégiques pour un renouveau démocratique ».

« Nawaat »

Nawaat
nawat 2

On retrouve cet «illuminé»  démocratique  Tunisien dans « Nawaat », l’une des casernes de l’excellence des mercenaires-militaires indigènes de la société-civile. “Nawaat” est une authentique entreprise, qui ne connaît pas la crise, puisqu’en plus des prix d’excellences “indigènes” reçus (à la pelle) de la part des multinationales dans la bourse des Droits de l’Homme ( Prix Net-citoyen 2011 de RSF de Robert Menard, Prix 2011 d’Index on Censorshi, Prix EFF Pioneer Award 2011 accordé par l’Electronic Frontier Foundation,  Arabe Content Award 2011 de Bahreïn, décliné par « Nawaat », sans doute sur ordre des commanditaires, et d’autres)… Elle a reçu au moins près de 2,5 millions €, entre 2020 et 2024, de la part des Fondations philanthropiques et organisations coloniales affiliées aux gouvernements de l’Otan. Avec le ruissellement de tout ce « pognon de dingue », provenant des caisses des impérialistes, Layli Foroudi (17 septembre 2020), une révolutionnaire en carton, affirme dans l’organe de propagande mondiale « Global Investigative Journalism Network », que « Nawaat » est une organisation indépendante.  Qui peut douter de l’indépendance de cette caserne des mercenaires de la société- civile ?

A côté des grands argentiers du monde, et de cette caserne militaire de la société-civile, on retrouve « Orient XXI », le journal (contre) révolutionnaire d’Alain Gresh, employeur d’Akram Belkaid (un agent voilé des services du système colonial) et Jean –Pierre Serini (un civilisateur à la « banane coloniale » pour les Indigènes), qui a participé à hauteur de 4.450 € à cette nébuleuse. Alain Gresh serait l’icône de l’organisation « Nawaat », dont le journal en ligne « Orient XXI » est membre de l’iReMMO (Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient), un véritable laboratoire géostratégique des guerres cognitives du Réseau Euromed-France fondé en janvier 2011, avec les éditions l’Harmattan, dans le cadre de l’encerclement idéologique des pays du Sud du bassin méditerranéen, du Proche et Moyen-Orient.  « Orient XXI » d’Alain Gresh, fait partie d’une véritable toile commerciale coloniale ( 7iber,  Assafir Arabi, Babelmed,  Mada Masr,  Maghreb émergent,  Mashallah News, 
Nawaat) de manipulations médiatiques et de désinformation, financée par l’Agence française de développement (AFD),  la Fondation de France, International Media Support, Canal France International (CFI), le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre Solidaire) et l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain.

Finance Nawat

« Orient XXI » figure donc sur la liste des contributeurs de « Nawat », au côté des nombreuses fondations (toutes connues pour leur implication dans les révolutions colorées, et les stratégies de changement de régimes des pays hostiles à Israël) qui financent “Nawaat”, parmi lesquelles on trouve l’IFPIM (International Fund for Public Intrest Media), qui leur a versé 300,713 dollars en janvier 2023. L’IFPIM n’est autre qu’un puissant centre opérationnel des gouvernements occidentaux impérialistes, et des fondations des milliardaires de la planète, doté d’un budget de 50 millions de dollars. Les courriers des puissants dirigeants de ce monde (Joe Biden, Antonio Guterres, Emmanuel Macron, Jacinda Arden, John Kufuor) qui nous mènent vers la mondialisation catastrophique, publiés sur le site de l’IFPIM, sont révélateurs de la vision dévastatrice engagée par l’Occident contre les peuples. En effet, E. Macron, le dictateur français qui dirige une monarchie tortionnaire d’extrême droite, écrit à l’IFPIM: « Je fournis, au profit de la France, un soutien financier au Fonds, et je serai également heureux d’inviter les autres pays inscrits dans le Partenariat international sur l’information et la démocratie à soutenir le Fonds. »

Puisque l’argent coule à flot en temps de crise économique,  “Nawaat” en collabos du CFI (Canal France International) de l’agence française de développement médias (AFD), lança le 12 septembre 2013 la plate forme “Jaridaty”, une toile de mobilisation politique pour racler les « légumes » sur 11 villes tunisiennes (Bizerte, Makthar, Kébili, Kasserine, Sidi Bouzid, le Krib, Oueslatia, Médenine, Djeba, Tozeur et Tataouine).

En parcourant les rapports (2019-2020-2021-2022) d’Audit des comptes financiers de « Nawaat », certifiés par la société d’expertise comptable « Global Auditing et Advising », en plus des irrégularités et des zones d’ombre qu’on peut examiner, on apprend que les budgets (en Dinars Tunisien) colossaux de cette caserne militaire de la société-civile en Tunisie, proviennent de subventions octroyées par les gouvernements occidentaux et leurs multinationales coloniales occidentales: 

2019 : 570 825 DT

2020 : 637 888 DT 

2021 : 1 079 781 DT

2022 : 1 343 033 DT

Une belle croissance (ils ont presque triplé leur budget en 3 ans) pour cette succursale  des collabos, qui commercialise  les révolutions colorées et les « chaos » dans les « Républiques » du Sud et en Orient, avec les slogans fabriqués dans les laboratoires coloniaux,  dirigée par Sami Ben Gharbia et Thameur Mekki, deux pingouins « indigènes » du système des guerres internationales.  Sami Ben Gharbia et Thameur Mekki, présentés par les médias occidentaux, comme étant des engagés avec un but non lucratif, se servent, les yeux fermés, dans les caisses de « Nawaat » avec leurs mains pleines de doigts.

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Une belle croissance (ils ont presque triplé leur budget en 3 ans) pour cette succursale  des collabos, qui commercialise  les révolutions colorées et les « chaos » dans les « Républiques » du Sud et en Orient, avec les slogans fabriqués dans les laboratoires coloniaux,  dirigée par Sami Ben Gharbia et Thameur Mekki, deux pingouins « indigènes » du système des guerres internationales.  Sami Ben Gharbia et Thameur Mekki, présentés par les médias occidentaux, comme étant des engagés avec un but non lucratif, se servent, les yeux fermés, dans les caisses de « Nawaat » avec leurs mains pleines de doigts.

Juste par comparaison, le SMIC en Tunisie est évalué à 450 DT, ce qui correspond à plus du 1/10 des revenus de ces deux héros des plateaux. Rapporté au niveau de vie de leurs promoteurs parisiens, ils percevraient autour de 15 000 €/mois. Elle n’est pas belle la vie de ces deux intouchables « démoctateurs » de Tunis qui sont protégés par les tribunaux médiatiques occidentaux ?     

Avec ces millions de dinars dans leurs poches, ils vont rendre jaloux les Guerfali (Riadh et Sofiane), qui étaient aussi machinistes de cette locomotive des révolutions chez les Indigènes en 2004, et Malek Khadraoui qui les avait rejoints en 2006.

« Al Khatt » – « Inkyfada »

Malek Khdraoui s’est démultiplié en 2014, pour créer « Al Khatt », un nouveau centre de commandement de clochardisation des peuples,  à partir duquel ils ont donné naissance à la caserne militaire de la société- civile appelée « Inkyfada », dont le nom est une combinaison de l’Arabe « intifada » (soulèvement) et de l’anglais « Ink » (encre) : « soulèvement par l’encre », dans le cadre du plan de guerre totale, de quatrième génération, visant directement les populations innocentes du Sud.  C’est en parcourant le rapport d’expertise du Cabinet «Nabil Kouki » de 2015,  qu’on peut situer la caserne « Al Khatt » au 97, Avenue de la Liberté (confisquée) -1002 Tunis. Son Etat-major est composé de : 

Président : Malek Khadraoui

Secrétaire Général : Walid Mejri

Trésorier : Chayma Mehdi

Membre : Sana Sboui

Membre : Erige Seheri 

Les soldats officiels de cette caserne sont présentés dans les deux rapports de Cabinet en question :

Membres 2014

Il n’y a qu’à lire, le nez bouché, les insultes, les injures et les saloperies étalées contre le peuple tunisien, par la collabo en chef de cette caserne militaire, Monia Ben Hamadi, dans le papier-toilette « Le Monde » du système colonial français d’Akram Belkaid, qui vend des organisations terroristes conditionnées dans un emballage révolutionnaire. A côté de Monia Ben Hamadi, on retrouve d’autres beaux pingouins brochés à la belle « sauce Harissa » pour agrémenter les plats cuisinés pour le système colonial : Sana Sbouai, Erige Sehiri, Chayma Mehdi, Kais Zriba, Lilia Blaise, Perrine Massy, le révolutionnaire Houssem Hajlaoui, et naturellement Walid Mejri, le grand « Héron cendré » de la chasse au « bougnoule ».  Cette élite des chaos émarge sous-presse dans l’usine à gaz de la désinformation occidentale, allant de Médiapart jusqu’à France 24, en passant par Middle East Eye, TV5 Monde, les monarques de « Tel Quel », Revue 21, Orient XXI, RFI, Jeune Afrique, Orient XXI d’Alain Gresh, et d’autres canaux de bourrage des crânes disponibles.

Selon « Global Investigative Journalisme Network », l’un des commanditaires des crimes de cette organisation, spécialisée dans le terrorisme informationnel, le budget annuel, en 2020, de cette caserne était de 1,5 million de dinars tunisiens (environ 524 000 dollars). 

Le lancement d’Inkyfada  de Malek Khadhraoui a été propulsé par « Ebticar Media », un projet financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par CFI, en partenariat avec Skeyesmedia, Expertise France de l’AFD -Agence Française de Développement et Bebelmed.

Quelques petites subventions perçues par la caserne militaire de la société-civile « Al Khatt »

OrganismesPays domiciliationSommes verséespériode
International Media Support (IMS)

Copenhague (Danemark)745 000 Euros01/01/2023 – 31/12/2025
87 740 Euros01/01/2022 – 31/12/2022
97 530 Euros01/01/2021 – 31/12/2021
116 488 Euros01/01/2020 – 31/12/2020
84 930 Euros01/01/2019 – 31/12/2019
53 380 Euros01/01/2018 – 31/12/2018
Open Society FoundationUSA -George Soros300 000 Dollars01/10/2020 – 01/03/2022
112 232 Dollars01/05/2017 – 30/04/2018
338 697 Dollars01/03/2017 – 30/04/2020
110 196 Dollars01/11/2015 – 31/10/2016
DW AkademieAllemagne17 112 Euros01/10/2016 – 31/12/2016
9 700 Euros01/09/2016 – 31/12/2016
RSF Allemagne26 137 Euros01/04/2016 – 30/06/2016
Free press unlimitedAmsterdam-  Pays-Bas35 250 euro01/02/2015 – 31/10/2021
subventions

« Bawsala » 

Dans le rapport d’expertise comptable pour l’exercice 2020 (publié en avril 2023), délivré par la société d’expertise comptable « Synergie –Audit et Conseils », faisant apparaître un revenu officiel (officieusement les liquidités qui seraient importantes, ne sont pas comptabilisées) de près d’un million et demi de DT, on relèvera une ligne comptable (de près de 200 000 DT entre 2019 et 2020)  consacrée à « Jaridaty »,  l’un de leurs organes militaires de mobilisation, lancé le 12 septembre 2013 par « Nawat » et le CFI (AFD) couvrant 11 villes (Bizerte, Makthar, Kébili, Kasserine, Sidi Bouzid, le Krib, Oueslatia, Médenine, Djeba, Tozeur et Tataouine). On relèvera aussi le lien avec « BAWSALA », une autre caserne militaire de la société-civile, avec qui les échanges commerciaux en 2020 se montent à 50 000 DT.  

La caserne « Bawsala », porteuse de quatre projets « Marsad ( Majles, Baladia, Budget, Never Again)»  a été financé en 2024 par Expertise France –AFD- (75 000 €), OXFAM (70 000 €), FORD Foundation (34 000 €), Civil Rights Defenders CRD (28 000 €), International Coalition of Sites of Conscience (16 238 TND), EuroMed Rights (15 000 €). Ces multinationales de la liberté, de la démocratie et des « Droits de l’Homme » sont beaucoup plus préoccupées par la situation des Tunisiens que par celle des Palestiniens « génocidés ». 

« Alqatiba »

Comme nous l’avons vu dans le tissage colonial de la caserne d’ « Al Khatt », Walid Mejri est précisément  le secrétaire général de ce bataillon de la manipulation médiatique orchestré par les puissances occidentales, dans le cadre des guerres de désinformation produites pour la Tunisie et dans le Sud global. Walid Mejri qui a aussi fait ses armes dans la caserne militaire d’ « Inkyfada », est le fondateur  (septembre 2020) du média en ligne « Alqatiba.com », un média en ligne arabophone basé à Tunis, dont l’intitulé est emprunté au vocabulaire « djihadiste » instruit dans les laboratoires des promoteurs du chaos dans les pays musulmans. Cela ressemble fortement au processus mis en place, encore une fois en Syrie, où l’armée des sanguinaires  du « Front Al Nosra » affiliée à Al Qaida, dirigée par Al-Joulani est soudainement présentée comme une organisation de la société- civile et démocratique. 

Comme le système est toujours en avance sur nous, il pourrait s’agir de la préparation du retour en Tunisie et en Afrique, des 3000 à 5000 Tunisiens enrôlés dans les rangs de Daesh par les services secrets de l’Otan et du régime des généraux génocidaires de Tel-Aviv.  

Le bataillon « Alqatiba » du Maréchal  Walid Mejri  est géré par l’association “Taqallam for freedom of speech and creativity” (fondée en 2019 par l’association »Taqallam »),  qui regrouperait une vingtaine de militaires professionnels de la désinformation, dont 5 Généraux-journalistes permanents, des vidéastes et des graphistes. Il fait partie du maillage international  de désinformation appelé « Global Investigative Journalism Network », enregistré dans l’État du Maryland aux États-Unis, et qui est financé essentiellement par les Fondations Bay and Paul, la Fondation Ford, Humanity United, la Fondation Reva et David Logan, Craig Newmark Philanthropies, la Fondation Nicolas Puech, la Fondation Oak, et l’Open Society Foundation.

Ce gradé de l’armé de la société-civile était derrière le banquet « RightsCon » organisé en Tunisie, entre le 12 et le 14 juin 2019, avec la caserne libanaise « Maharat » de la famille Mickaël (Roula, Géorgie et Tony), pour le grand plaisir de l’Allemand  Martin Vogl, chef de projet à la Deutsche Welle Akademie, dont la spécialité est la formation des experts-terroristes de la désinformation dans les pays du Sud. L’armée israélienne britannique « Article 19 » du MI6 était aussi de la partie, pour expliquer les canaux de la liberté de « pression » concernant le régime génocidaire des généraux de Tel-Aviv.  Ses co-légionnaires libanais de « Maharat » qui ont contribué à la destruction du Liban et son occupation par Israël, n’avaient à priori pas exposé la stratégie des liquidations de masse au moyen des « bipeurs » et des talkies-walkies. 

Dans le cadre des révoltions chaotiques pour les « Arabes », la France coloniale  a classé  le pingouin Walid Majri expert du « CFI » au sein de l’AFD, en lui organisant une conférence internationale (29 ème convention Ama Baad 2), le 22 juillet 2021, en ligne (Rabat, Tunis, Alger, Tripoli, le Caire, Khartoum, Beyrouth, Damas, Ramallah, Amman, Bagdad et Sanaa), en compagnie de Rana Sabbagh (une « Fatma » danseuse du ventre « fatma » de première classe), modérée par la  Sobhiya Najjar, une salariée de la désinformation du système colonial, au sein de la LBCI et la BBC Worldwide.

Ce bataillon militaire des mercenaires de la désinformation a été actionné par le système colonial, en juin 2024, pour faire exploser l’accord tripartite du 24 avril dernier, entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye, pour le partage et l’exploitation équitable de la nappe albienne, permettant la consécration du droit d’accès à l’eau aux populations locales. Les commanditaires coloniaux, ayant pour objectif la tribalisation des nations du Sud du bassin méditerranéen,  ils ont actionné les terroristes d’Alqatiba  de Walid Mejri, en compagnie d’un pseudo- Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux –FTDES- (qui n’est en réalité qu’un tentacule de la FIDH, de « Migreurop » et accessoirement de « Loujna Tounkaranké » et «  Boats 4 People »), dans le cadre de la vieille stratégie mondiale « diviser pour régner ». Ces sentinelles « indigènes », au service des colons, n’y sont pas allées de main morte, pour expliquer aux usagers de leur café-mort, que l’avenir d’une coopération Sud-Sud est contre-productive pour leurs nations.

« Amnesty-International » Tunisie, et la caserne militaire  « Alqatiba » se sont rassemblés, le 11 octobre 2024, pour récompenser par le  « prix de la presse des droits-humains » Samah Gharsali, l’une de leur propre soldatesque de la société-civile, dans le cadre de la stratégie de guerre « de l’eau » inoculée, à travers un reportage sur les frontières accusant l’Algérie d’usure des ressources communes. C’est Loïc Fauchon, le baron de l’eau marseillais, qui leur a soufflé l’idée ? 

Le câble d’attaque tendu au-dessus de cette ressource vitale pour les populations des trois pays, est arrivé jusqu’au journal d’El Wotan, à travers une dissertation intrigante de Naïma Benouaret, en date du  10/11/2024, qui prédit une guerre de l’eau entre les trois nations, après « la signature, en avril 2024, d’un nouvel accord entre Alger, Tunis et Tripoli, portant création d’un mécanisme de concertation sur la gestion des eaux souterraines communes dans le Sahara septentrional ». On se demande si Walid Mejri ne figure pas parmi ces experts anonymes et ces observateurs qui coulent de source en géopolitique. Avant de convoquer Widad Belhouchet à conclure sa dissertation « TOTAL » d’Omar, elle interroge l’OSS (l’Observatoire du Sahara et du Sahel) de Tunis, où siègent la France, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, l’Italie, le Luxembourg et la Suisse, situé naturellement sur le continent africain. de cette ressource vitale pour les populations des trois pays, est arrivé jusqu’au journal d’El Wotan, à travers une dissertation intrigante de Naïma Benouaret, en date du  10/11/2024, qui prédit une guerre de l’eau, entre les trois nations, après « la signature, en avril 2024, d’un nouvel accord entre Alger, Tunis et Tripoli, portant création d’un mécanisme de concertation sur la gestion des eaux souterraines communes dans le Sahara septentrional ». On se demande si Walid Mejri ne figure pas parmi ses experts anonymes et ses observateurs qui coulent de source en géopolitique. Avant de convoquer Widad Belhouchet à conclure sa dissertation « TOTAL » d’Omar, elle interroge l’OSS (l’Observatoire du Sahara et du Sahel) de Tunis, où siègent la France, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, l’Italie, le Luxembourg et la Suisse, situés naturellement sur le continent Africain. 

« Babelmed »

On ne peut passer sous silence « Babelmed.net », une autre jolie caserne, constituée essentiellement de femmes, de la société-civile militaire (dont trois Algériennes : Ghania Khelifi, Nejma Rondeleux et Ferida Pacha)   qui ont vendu leur âme au système, puisqu’elles sont financées par les puissants de notre monde : (Fondation René Seydoux, Ford Foundation, Commission européenne, Fondation Anna Lindh d’Alexandrie, Fondation de France, Fonds pour les Femmes en Méditerranée, Fondation Friedrich Ebert, l’Istituto Paralleli de Turin, la FEC -Fondation européenne de la Culture-…etc.) tout cela pour faire oublier la culture du viol en France de Gisèle Pelicot, et peut-être même l’attribuer aux « Arabes » puisque Moussa Darmanin (accusé de viol) est maintenant installé au « Ministère de l’injustice ». 

Cette organisation « Babelmed » terroriste de l’information a été un acteur principal du système colonial, dans le projet « Ebticar-media »  du CFI, à côté d’Expertise France et de Skyesmedia.org.   

Cette caserne de « Babelmed.net » est l’œuvre de Nathalie Galesne, une féministe en carton du système  spécialisée dans le matraquage colonial de la « Race blanche » du Nord, afin de civiliser les populations du Sud de la Méditerranée. Partisane des révolutions colorées des « Arabes », elle a fait ses armes de guerre de quatrième génération à la Rai, chez André Azoulay au « Le Courrier de l’Atlas » et à la revue « Gibraltar ». Elle est derrière la toile d’araignée du réseau « Medfeminiswiya.net » pour rassembler des femmes méditerranéennes au cerveau disponible, dans le cadre des guerres cognitives de désinformations que mènent les « Blancs » contre le reste de la planète. Elle a eu la fantastique idée de proposer une campagne d’avortement aux femmes palestiniennes « génocidées » !!! La crapulerie n’a pas de limite.

Si les services britanniques (OXFAM, Article 19,etc.) travaillent en douce,  les Allemands eux sont très bruyants avec leurs diverses fondations civilisatrices (Friedrich Ebert, DW Akademie, La Deutsche Welle, Rosa Luxemburg-North Africa Office-, Heinrich Böll Stiftung, fondation Heinrich-Böll, …etc), qui forment aussi  « désinformateurs » au Centre Africain de Perfectionnement des Journalistes et Communicateurs (CAPJC) au moyen du Programme d’Appui aux Médias en Tunisie (PAMT), co-financé par l’Union européenne et coordonné par « Particip » (Allemagne). Il y a un là un véritable héritage de Joseph Goebbels.

Dans cette course à la manipulation « révolutionnaire » des masses, ce sont les services secrets de la colonie israélienne, dirigés par le dictateur « Jupiter » (vu les siècles d’expériences coloniales), qui sont les plus actifs. Toutes les ONG (Organismes Gouvernementaux), qui sont des organismes dirigés par un commandement central au sein du système, sont outillées d’une feuille de route coloniale. Pour s’en rendre compte, il n’y a qu’à jeter un coup d’œil chez « France Terre d’Asile », un organisme dirigé par Najat Vallaud-Belkacem, la sinistre franco-marocaine de l’Education Nationale en France.  Najat Vallaud-Belkacem se rattrape avec les migrants, puisqu’elle n’a pas pu le faire lorsqu’elle a été aux commandes de l’Etat de non-droit. Elle est assise sur un pactole de plus de 68 millions d’euros, qui provient presque entièrement (70 %) du Ministère de l’Intérieur de Bruno Retailleau, celui qui déteste les migrants. Les 30 % restant de son budget provient de l’Union Européenne, de l’Office Français de l’Immigration, de la Fondation Starbucks, de la Ville de Paris, de la Fondation BNP Paribas et de la Fondation l’Oréal. Le bilan comptable de France-Terre-d’Asile, rien que pour l’année 2023, indique un investissement « humanitaire » de 1 015 000 € (sans doute gratuitement)  en Tunisie. 

France Terre d'Asile

L’organisme gouvernemental « France-Terre-d’Asile » de Najat Vallaud-Belkacem a délocalisé ses activités uniquement en Tunisie, avec 3 centres de recrutement et d’embrigadement (Sfax El Jedida, Sousse Riadh et à Tunis au 17 rue Khaled Ibn El Walid) de demandeurs d’asile, à la façon d’Artémis, une autre Organisation Gouvernementale française, censée lutter contre la « radicalisation », prise la main dans le sac (de la DGSE) d’enrôlement d’anciens « terroristes », pour déstabiliser l’Algérie. anciens « terroristes » pour déstabiliser l’Algérie. 

AFD « Agence Française de Développement »

En plus des canaux humanitaires discrets (directs et indirects), labourant le terrain en Tunisie pour faire germer les graines révolutionnaires du jasmin pourri, l’organisme qui paraît le plus remuant n’est autre que le groupe « Agence Française de Développement (AFD) », un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), dont le capital est entièrement détenu par l’Etat. L’AFD est une véritable industrie française d’espionnage et d’infiltration des pays du Sud, basée à Paris, qui a investi en 2023 plus de 13 milliards d’euros dans des opérations « militaires », sous couverture d’humanitaire et de développement durable. Ses ressources imprécises (eux qui prétendent lutter contre la fraude et la corruption) proviendraient à 85 % d’emprunts que le Groupe contracte auprès de banques ou de capitaux de fonds de pension, et à 15 % de subventions publiques de l’État français, de l’Union européenne et d’autres bailleurs.

En plus de « Campus Group France », deux écoles (Paris et Marseille) de formation de leurs reptiles, le Groupe est composé de l’Agence française de développement (AFD), de Proparco (filiale dédiée au financement du secteur privé), et d’Expertise France. Ce mastodonte de l’espionnage est un ensemble de filières dirigé par Rémy Rioux, un vieux routier du système (qui a fait ses preuves avec Daniel Vaillant, Pierre Muscovici, Laurent Fabius et Laurence Tubiana), et dont la carrière a été aussi marquée par son passage (2004-2007) à la tête du bureau de la « France à Fric ».

« Expertise France » est dirigée par Jérémie Pellet, un membre du système qui a fait ses premiers pas au sein de l’Otan, avant de rejoindre BNP Paribas en 2009, et avant de conseiller  Manuel Valls à son arrivée à Matignon en 2014. Quant à Proparco.fr (Société de Promotion et de participation pour la coopération économique), elle est pilotée par Françoise Lombard, une habituée de la maison, qui est passée par le Ministère de la Défense (2008), par le cœur de « la France à Fric » au Ministère de l’Économie et des Finances, et à la direction générale du Trésor, par la privatisation d’entreprises publiques (La Poste, CNP assurances), par la Française des jeux, la SFIL (banque publique active dans le financement du secteur public local), de Radio France et de l’Imprimerie nationale. Que du « beau linge » à la Maison AFD !

AFD Maroc

Ce qui est « amusant », c’est que la généreuse « AFD » se donne pour mission de lutter contre les inégalités chez les « Arabes » du bassin méditerranéen (et en Afrique), mais pas en France où s’additionnent  9,1 millions (14,4 % des habitants) de misérables. Elle leur a consacré pas moins de 172 projets (dont certains sont en cours) et un budget de  5 milliards d’euros engagés depuis 2015. La Tunisie « ennemie » bénéficie à elle seule de 130 projets de « révolution colorée » avec un encours de 2 milliards d’euros. L’AFD, délocalisée par hasard à Casablanca (chez André Azoulay, le roi du Maroc), voudrait nous faire croire qu’elle est en train de mener à bien des projets (développer le capital humain, améliorer la qualité de vie et renforcer le lien social, atténuer les changements climatiques, …etc.) en Tunisie, qui ont totalement échoué en France !

Leur mot d’ordre, inscrit dans leur charte pour la Tunisie est : « La nécessité de transformations profondes ». Le « Dilem », c’est qu’on n’a pas besoin d’une caricature fasciste pour observer les sillons creusés pour les peuples d’en bas, au moyen du crayon de Dracula, qui colorie ses planches de « croque-mort » avec le sang des enfants Palestiniens.

CFI « Canal France International »

Le Canal France International (CFI), une filiale à part entière de l’industrie du mensonge et de la désinformation de « France Médias Monde » (TV 5 Monde, RFI, France 24, …) depuis 2017, est l’un des opérateurs principaux du système colonial basé au ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères,  chargé de mener des guerres cognitives essentiellement dans les pays d’Afrique subsaharienne, du Proche-Orient, du Maghreb, du Caucase et des Balkans, et d’Asie du sud-Est.  À partir de 2009, Canal France International (Communications et Forces d’Influence) accentue son implantation dans les pays pauvres visés par les guerres cognitives, en raison des conflits entretenus, des rivalités construites ethniquement et religieusement,  ainsi que de la vulnérabilité de certaines populations face à la désinformation et aux manipulations. Dans ces régions, les conflits armés sont souvent accompagnés de batailles de perceptions, où l’objectif est autant de conquérir des esprits que des territoires.

Le CFI ne s’en cache pas, puisqu’il déclare sur son site qu’il est derrière les casernes militaires de collabos, appelées « société-civile », « à travers des formations, des financements, du conseil stratégique et de la mise en réseau des soldats blogueurs, activistes et influenceurs », pour abattre des pays en Orient et en Afrique.

Agissant sous des fausses bannières (liberté d’expression, démocratie, Etat de droits, …etc.) et des slogans creux, le CFI est un véritable laboratoire du système colonial français qui élabore des guerres de quatrième génération en diffusant de fausses informations, en manipulant les réseaux sociaux, en orchestrant des guerres psychologiques grâce à l’exploitation des fractures sociales dans les pays du Sud (le canal linguistique de la francophonie favorise ces objectifs) qui sont devenues des composantes essentielles de la stratégie militaire et politique dans ces zones. 

Le CFI est dirigé par Thierry Vallat, un éminent militaire, membre du système, qui vient du Service Européen d’Action Extérieure (SEAE), épaulé par Jérémie Pellet (directeur général d’Expertise France), Jérémy Opritescu (délégué des programmes et opérateurs de la Direction générale de la mondialisation -DGM- du MEAE), Thierry Delphin (directeur administratif et financier), Jean-Marc Four (directeur de RFI), Souad el Tayeb (directrice de Monte Carlo Doualiya), Serge Schick (directeur du développement et des ressources propres de FMM), Vanessa Burggraf (directrice de la chaîne d’information France 24) et Mathilde Schneider (directrice de la communication –AFD-. Ces experts en guerres contre les peuples du Sud, qui ne seront jamais inquiétés, disposent de trois bureaux à l’étranger (Amman, Bucarest) dont celui de Tunis. Ce qui fait dire à David Hivet (Directeur Méditerranée-Asie de CFI) en 2013 que “« La Tunisie faisait partie de ces pays prioritaires d’intervention”. Une visée militaire coloniale stratégique, sous forme civile, pour briser non seulement le peuple tunisien, mais aussi et surtout toute tentative d’émancipation par le rassemblement des peuples de la région du Maghreb, et au-delà.

Ces héritiers des criminels de guerres de la France coloniale, dont la presse est tenue en laisse par  le Colonel Olivier Rafowicz et ses généraux génocidaires du régime de Tel-Aviv,  détenue à 90 % par 9 milliardaires (Bernard Arnault,  Patrick Drahi, Xavier Niel, Daniel Kretinsky, la famille Dassault, François Pinault, La famille Bouygues, Arnaud Lagardère, Vincent Bolloré, sans oublier Rodolphe Saadé –patron du groupe CMA CGM), qui fait défiler les fascistes et les néonazis sur ses plateaux de désinformation, prétendent apporter la démocratie et la liberté d’expression dans les pays du Sud, depuis la colonie israélienne dirigée par le dictateur Macron-Jupiter,  en embrigadant des « pingouins » et des piliers de comptoir, avec pas moins de 22 projets rien que pour la Tunisie.

Pour la jolie révolution des fachos en Algérie, le CFI a mis en place 12 desseins officiels spéciaux de guerre contre le peuple, sans oublier l’attaque globale des peuples, décrite dans l’excellent  projet chaotique  « Aswat Jadida » mené par Skyesmedia, où l’on retrouve à côté des régiments coloniaux, la princesse Rym Ali de Jordanie, fille de l’ancien ministre algérien des AE, Lakhdar Brahimi. Ça doit-être Pascal Praud, le représentant des promoteurs du fascisme en France, qui assure la formation de ces « indigènes » éclairés, surtout que pour Alain Gresh et « Orient XXI »  « indigène », qui roulent pour le système CFI, la caserne militaire « Nawaat » de Sami Ben Gharbia et Thameur Mekki est un véritable festival de la résistance.

Faut vous dire Monsieur que chez ces gens-là, on ne cause pas Monsieur, on ne cause pas, on compte, les peuples fauchés par les idées préfabriquées. 

Lire: Tunisie: Des mercenaires de «l’armée de la société civile» (1ere partie)

Et: Tunisie: Des mercenaires de «l’armée de la société civile» (2ème Partie)

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