Comme nous l’avons souligné dans un précédent article au sujet d’un complot visant la Tunisie, le chef de la diplomatie tunisienne Nabil Ammar a rejeté ce dimanche 12 mars les accusations de mauvais traitements qui auraient été infligés à des migrants africains en Tunisie. Ces accusations avaient été formulées par certains médias occidentaux après la mise en ligne de plusieurs vidéos présentées comme des violences contre les migrants sur le sol tunisien.
Les vidéos circulant sur les réseaux sociaux et présentées comme des violences contre les migrants en Tunisie ont été décontextualisées, a déclaré ce dimanche 12 mars Nabil Ammar, ministre des Affaires étrangères, de l’immigration et des Tunisiens à l’étranger, sur les ondes de la radio Diwan FM.
« La BBC a publié récemment des fake vidéos qui ont été tournées sur cette question soit il y a quelques années, soit en dehors de la Tunisie et qui ont été rapportées à la Tunisie », a indiqué le ministre.
Selon le chef de la diplomatie tunisienne, il s’agit d’ »efforts coordonnés » auxquels il faut mettre fin, puisqu’il est temps « que la raison reprenne le dessus ».
« On commence maintenant à voir la part surfaite de cette campagne malheureusement médiatique […]. L’opinion publique commence à s’en apercevoir », a-t-il poursuivi.
Selon lui, les auteurs de cette campagne ont pour objectif de faire pression sur Tunis et de ternir son image. Nabil Ammar a toutefois refusé de nommément citer les auteurs de cette campagne de propagande, déclarant que « tout le monde les connaît ».
D’autre part, il n’est pas question de « faire passer le message que la Tunisie doit se justifier », a-t-il noté.
« les mots du chef de l’État, qui ont fait polémique, « ont été parfaitement bien choisis, mais c’est les oreilles qui ont été sélectionnées » souligne Nabil Ammar .
« Lorsqu’on parle d’une difficulté qui dépasse la Tunisie et qui concerne beaucoup de pays dans le monde, pourquoi est-ce la Tunisie qui doit faire l’objet de telles réactions? C’est incompréhensible, sauf si l’on relaie ça à des agendas qui n’ont rien à voir avec la réalité », pense le ministre tunisien.
« Cela fait rire, cela devait faire sourire de dire que la Tunisie est un pays raciste ou de dire que les Tunisiens sont des racistes. Donc il faut maintenant arrêter ces messages négatifs qui sont coordonnés […]. Toute notre histoire prouve le contraire, nous sommes l’opposé de cela, nous sommes l’un des plus beaux pays du monde où les gens sont les mieux accueillis, nous ne pouvons pas être un pays raciste ou un pays de racistes », a-t-il insisté.
