Par Djeha
Il suffit de bien peu de chose pour que la cause de Dieu vole en éclats. La religion apparaît pour ce qu’elle a toujours été, un autre territoire immanent de la guerre. La querelle faite aux musulmans (cf. chariâ et « l’Islam religion et gouvernance ») apparaît pour ce qu’elle est, un instrument politique comme un autre.
Pauvre et pitoyable Benoît XVI en son discours de Ratisbonne. Il en est de même des parades laïcistes françaises qui masquent la fragilité de leur philosophie politique dont la rationalité et la positivité sont des vernis rhétoriques très minces et, tout compte fait, minables.
Cette République là n’est pas au-dessus. Elle est en plein dedans. Les pieds dans la boue et les mains toujours très sales. Les guerres religieuses ne sont alors que des guerres comme les autres que se font les nations.
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