« Ce n’est pas l’Algérie qui nous agresse M. Retailleau, c’est vous qui agressez la France lorsque vous osez parler «de belles heures de la colonisation.» indique le député de LFI, David Guiraud, en réagissant aux propos tenus ce mercredi par le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau sur les ondes de Sud Radio.

Comment peut-on prétendre défendre la France, en piétinant ses lois, en piétinant des droits, en piétinant la foi de millions de Français musulmans ? Vous n’êtes pas à la hauteur de notre histoire commune. » ajoute David Guiraud.

Quelques instants auparavant , le plouc et sinistre ministre français déclara sur Sud Radio «Nous ne sommes pas belliqueux, nous ne voulons pas la guerre avec l’Algérie. C’est l’Algérie qui nous agresse» .

Au moment où l’Algérie opte pour la prospective, la France représentée aujourd’hui par le plouc Retailleau opte pour le délire et la préservation du logiciel et paradigme néocolonial, comme l’atteste sa déclaration “Chaque jour, je fais la une de la presse algérienne avec évidemment des articles très agressifs“.

Illustrant bien la prétention à l’image de la grenouille de la fable de La Fontaine, le plouc Retailleau se donne le poids d’un Chef d’Etat, en citant le président de la république Abdelmadjid Tebboune .

Cette nouvelle sortie scandaleuse de Bruno Retailleau, de maintenir l’Algérie comme une fixation , vise non seulement son parcours politique en prévision de la présidentielle française de 2027, mais de détourner l’opinion publique française sur ses réelles préoccupations socioéconomiques quotidiennes et d’occulter et de reléguer au second plan le génocide du peuple palestinien dont la France est responsable en sa qualité de fournisseur d’armes aux généraux génocidaires de l’entité sioniste. La France qui continue via ses médias mensonges de soutenir ce génocide au moment ou ses mêmes relais de la propagande mensongère bombarde quotidiennement l’Algérie, ses institutions et ses symboles

A l’instar de son ami, le sprinter qui court toujours derrière l’Algérie, le diplomate agent Xavier Driencourt, qui avait déclaré que l’Algérie s’effondra et entraînera avec elle la France, et que les algériens ne comprennent que la langue de la force, Bruno Retailleau devra lire le livre “la fin du siècle” pour comprendre que cette “caste et élite” française au pouvoir confinée et otage du paradigme néocolonial du 19 et 20 e siècles, n’a plus de place dans le siècle en cours, avec un nouvel ordre mondial multipolaire, où l’Algérie est un Etat-pivot et incontournable dans sa mise en œuvre.