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Usurpation de qualité de représentante de l’UMA par une marocaine: Le Président de la Commission de l’UA Moussa Faki, complice des violations marocaines

L’Algérie vient par la voix du ministère des affaires étrangères de dénoncer l’usurpation de qualité de représentante de l’UMA, auprès de l’Union Africaine.

Il s’agit de la marocaine Amina Selmane, qui avait présenté ses lettres de créances jeudi dernier 13 avril 2023, au président de la Commission Africaine, le tchadien Moussa Faki Mahamat, en tant que représentante de l’Union du Maghreb Arabe UMA, à l’insu des quatre de ses membres à savoir l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie.

Le président de la Commission de l’Union Africaine, qui n’est pas à sa première violation de la Charte de l’Union Africaine, puisqu’il avait déjà pris unilatéralement en juillet la décision d’accepter l’adhésion de l’entité sioniste, comme observateur au sein de l’UA, sans consulter les membres de l’organisation continentale, a posté sur son compte twitter la nomination de la marocaine, ancienne consule du Maroc à Vérone en Italie.

 

 

Sur ce registre, il est clair, que la responsabilité de Moussa Faki dans cette nouvelle violation de la Charte de l’Union Africaine, est engagée, au même titre que sa décision unilatérale de l’été 2021, en accordant le statut d’observateur à l’entité sioniste, ou à cette infiltration de la représentante de l’entité sioniste dans la salle où se déroulaient les travaux du Sommet de l’Union Africaine en février dernier.
Comment peut-t-il accepté les lettres de créances d’une représentante de l’UMA, sans vérifier sa nomination? Une nomination par consensus, rendue publique par un communiqué sanctionnant la réunion des ministres des affaires étrangères des cinq membres de l’UMA, à savoir, l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie, la Tunisie et la Libye, sachant que la nomination n’est pas du ressort ou des prérogatives du SG de l’UMA.
Sur ce plan, il faut noter que le mandat du SG de l’UMA a expiré le 1er août 2022, sans être prolongé.
Aujourd’hui, il est clair, que l’actuel président de la Commission de l’UA, en l’occurrence Moussa Faki, est loin de faire l’unanimité autour de lui. Son départ est plus qu’une nécessité pour maintenir la cohésion de l’organisation de l’Union Africaine

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