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Lancement de production du vaccin Spoutnik V, et retard de vaccination: Les tergiversations inexpliquées

Au lendemain de la réunion d’évaluation de la situation pandémique en Algérie, présidée par le président Tebboune, en présence de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la pandémie du Covid-19, certains responsables du secteur de la santé se sont rués à balancer des déclarations généralement alarmistes, destinées à la consommation populaire, tout en focalisant sur le non-respect des mesures de prévention comme le non-port du masque et le non-respect des distanciations au niveau des places publiques, places commerciales et mosquées.

Justifier l’évolution de la situation épidémiologique uniquement par le laisser-aller, la désinvolture et l’inconscience des citoyens , serait une fuite en avant dans la mesure où l’Algérie figure par les premiers pays au monde dont la population est bénéficiaire d’une haute immunité collective, révélée sur nos colonnes par le Docteur Abdeldjalil Boudemagh (Lire https://algerie54.dz/2021/04/26/vaccination-43/ et aussi ( https://algerie54.dz/2021/03/28/vaccination-31/)

Si que le relâchement constaté ces derniers jours, à l’origine de la tendance haussière des contaminations avec l’apparition des variants britannique et nigérian, est un argument objectif à avancer, il n’en demeure que le retard voulu par certains responsables, pour la vaccination, au même titre que la lenteur préméditée pour lancer la production locale du vaccin russe Spoutnik, n’ont pas d’explications objectives sauf l’entêtement de ces responsables à servir des intérêts de certains laboratoires étrangers, en particulier français et américains.

Selon certaines indiscrétions, des responsables algériens s’activent à maintenir l’Algérie, comme « chasse gardée » de la France qui voit d’un mauvais œil, le lancement d’une unité de production du vaccin Spoutnik V et qui ouvrira à l’Algérie l’opportunité de réduire ses importations et sa dépendance vis-à-vis de l’étranger, et d’exporter ensuite vers le marché africain.
Le président Tebboune aurait compris le stratagème de ces responsables qui persistent à diffuser des rapports approximatifs et des promesses sans lendemain.
Pour en revenir à ces responsables, il est quasi certains que le retard pris pour la commande des quantités de vaccin, demeure inexpliqué dans la mesure où des pays comme l’entité sioniste, la Grande-Bretagne, ont fait des commandes en avril 2020 et Août 2020, alors que les nôtres l’ont fait en janvier 2021, après avoir été sermonnés par le Président Tebboune, qui avait aussi ordonné le lancement de l’unité de production du vaccin russe Spoutnik V, après avoir trouvé un accord avec le partenaire russe.
Les tergiversations, les hésitations et le retard ne servent que les intérêts des lobbys étrangers, et jamais les intérêts algériens. Selon certaines indiscrétions, ces responsables attendent l’achèvement de l’opération de vaccination en France, pour se lancer sérieusement dans la campagne de vaccination en Algérie, condition sine qua non, pour la réouverture des frontières terrestres, maritimes et aériennes

Un faible taux de vaccination

La lenteur en matière de vaccination, demeure l’une des causes à l’origine de cette situation qui donne l’impression d’échapper à certains responsables et leur lecture. Ce constat est partagé par le Professeur Djamel Eddine Nibouche, chef de service de cardiologie au CHU Nafisa Hamoud (ex-Parnet), qui indiquera ce mercredi que « Le pourcentage des sujets vaccinés contre le Covid -19 est très faible», précisant que « le rythme de vaccin actuel ne sera pas efficace ».

Il explique que pour qu’une vaccination soit efficace, elle doit se faire à grande échelle et à grande vitesse   « si nous voulons éradiquer l’épidémie» souligne-t-il.

 

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