A la une, Santé

L’Apartheid vaccinal

Par Docteur Abdel. Boudemagh

Bien que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ait validé le vaccin chinois Sinovac contre la pandémie sur sa liste d’urgence et que le comité d’experts de l’institution sur l’immunisation (SAGE) recommande deux doses avec un délai de deux à quatre semaines entre les deux injections, le vaccin chinois n‘est pas accepté pour entrer dans l‘espace communautaire européen où seulement 4 vaccins à savoir les vaccins Pfizer , Moderna, AstraZeneca et Janssen sont autorisés.
L‘OMS a bien mené des investigations qui montrent que le vaccin chinois est sûr et efficace .
Son efficacité est de 51% pour empêcher les maladies symptomatiques et 100% pour éviter les cas graves et les hospitalisations.

Alors pourquoi cette discrimination envers un vaccin utilisé largement en Algérie avec son homologue russe Spoutnik V?

Pour Anne Sénéquier, chercheuse, co-directrice et fondatrice de l’Observatoire de la santé à l’IRIS, l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques en France, l’Occident donne aux pays du Tiers-Monde des vaccins dont elle ne veut plus comme celui d‘AstraZeneca, ce vilain petit canard, Brexit oblige.
C‘est le cas pour notre voisin la Tunisie qui vient de recevoir 500.000 doses AstraZeneca de la France.

À la grande Table mondiale de la vaccination la haute cuisine ( Pfizer et Moderna) est réservée à l‘Occident quant aux pays du Tiers-monde ils doivent se contenter du plat du pauvre, fait de restes.
Mais cette arrogance pourrait bientôt avoir des conséquences néfastes et que la haute cuisine innovante ( Pfizer et Moderna) ne provoque à moyen terme des effets secondaires et invalidants sur l’ensemble du corps.

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