Mettre de l’ordre dans le marché des céréales, du lait et des viandes n’est pas une mission aisée eue égard des importations massives et anarchiques de ces produits dont la production nationale n’arrive pas à casser les prix et préserver le pouvoir d’achat de ces denrées chères pour le consommateur moyen.
Pour concilier la disponibilité et le prix, l’Etat a repris sa mission régalienne d’importer, via ses offices nationaux, en exclusivité ces produits de large consommation comme le lait, les légumes secs et les viandes rouges et blanches.
L’Invité de la rédaction de la chaîne 3, de la Radio Algérienne, Tria Miloud, conseiller au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, est revenu sur cette mesure, entre autres, à l’objet maîtrise des coûts et l’encouragement de la production.
Ainsi, à l’occasion du mois sacré du Ramadhan « plus de 20.00 tonnes de viandes rouges seront importées. », indique le Conseiller au ministère de l’Agriculture et du Développement rural en précisant que le recours à l’importation de grandes quantités, pour une période, afin de baisser le prix de la viande localement est impératif.
L’invité ajoute que ces quantités « vont être distribuées via 540 points de ventes à travers le territoire en plus des conventions signées avec les grandes surfaces de distribution sous la condition de vendre à 1200 DA/kg », assurant que c’est de la viande fraiche conditionnée sous vide.
S’agissant de la filière avicole et vu la stabilité des prix de l’aliment (complexe maïs-soja), l’orateur appuie qu’ « il est inadmissible que le prix du poulet augmente de 100 DA/kg en 24 heures d’où son plafonnement à 350 DA ». Et de laisser entendre que « d’autres mesures sont attendues pour renforcer le rôle de l’ONAB qui agit en régulateur ».