L’agent « diplomate » de la DGSE, et qui assurait la permanence le 24 décembre 1994, à l’occasion du détournement de l’airbus par l’organisation terroriste du GIA, en l’occurrence Xavier Driencourt, court toujours derrière l’Algérie, en défilant sur les plateaux des médias français pour s’en prendre à l’Algérie, depuis son départ d’Alger après avoir passé huit ans en Algérie comme ambassadeur de France, en deux périodes distinctes.
Cette fois-ci, Xavier Driencourt revient sur scène par le plateau de LCI, à l’occasion du dernier revirement de Paris dans la question de la décolonisation du Sahara Occidental, en s’invitant volontairement et intentionnellement dans le débat , en tentant mensongèrement cette décision.
L’agent de la DGSE, valide la décision d’un gouvernement français qui gère les affaires courantes, s’inquiétant au passage des difficultés que pourrait avoir le locataire du palais de l’Elysée dans la foulée de la formation d’un nouveau gouvernement français de coalition et qui serait tout vraisemblablement opposé à l’alignement de Paris sur la position de l’occupant marocain.
Ca confirme ce que nous avons avancé dans un précédent article, en faisant savoir que Macron aurait cédé aux exigences de la droite et de l’extrême droite françaises, lui permettant de désigner un « macronien » à la tête de Matignon comme futur chef du gouvernement.
Par ailleurs, il faut noter, que l’agent « diplomate » de la DGSE n’a pas cessé de critiqué Macron lorsque ce dernier prônait un rapprochement avec Alger. Driencourt qui court toujours derrière l’Algérie s’est rallié à la caste de l’Etat profond français et des nostalgiques de l’Algérie française, composée des anciens présidents français François Hollande, Nicolas Sarkozy, Eric Ciotti chef de file de la droite française, Rachida Dati, la ministre de la Culture et ancienne ministre de la Justice sous la présidence Sarkozy au casier judiciaire plein d’affaires scabreuses, dont celle du fugitif et ancien PDG de Renault Carlos Ghosn, Edouard Philippe, Marine Le Pen, cheffe de file de l’extrême droite et aussi Jean-Luc Mélenchon « le rebelle de la gauche » qui soutien le régime féodal alaouite et sa colonisation des territoires sahraouis en violation du droit international.
L’auteur du livre » énigme algérienne » qui continue d’être commercialisé en masse en Algérie, dans l’indifférence de ceux qui sont censés défendre l’Algérie contre les propos subversifs d’un néocolonialiste, avait déjà plaidé pour l’abrogation des Accords de décembre 1968, et s’était attaqué lorsque l’Algérie, en pays souverain plaidé pour la promotion de l’enseignement de l’anglais, (langue de la technologie et du business) à la place du français, soutenant aussi les propos scandaleux de Macron en 2021 au sujet de la Nation algérienne, et condamnant également le communiqué algérien au sujet de l’assassinat du jeune algérien Nahd, en été 2023 par la police française.
En fer de lance de la néocolonisation, Driencourt, dont la Nouvelle Algérie est devenue « une obsession et cauchemar » a reconnu que les entreprises de son pays qui décidaient de tout lors de la période de l’oligarchie, sont en difficultés face à la nouvelle vision des dirigeants algériens, jaloux de la souveraineté du pays et versés dans la pérennisation de l’Etat national.
La nouvelle stratégie économique initiée par le président Tebboune tournée vers le développement des capacités nationales de production, synonyme d’allègement du fardeau de l’importation et de la surfacturation, est loin de satisfaire la convoitise et la prédation des néocolons, pris de vitesse par les nouveaux textes de lois en matière d’investissements et de la volonté politique algérienne de diversifier ses partenaires économiques pour échapper à l’OPA des entreprises européennes , en particulier françaises grands bénéficiaires de l’accord d’association et son préjudice financier cause à l’Algérie, de l’ordre de 250 à 300 milliards d’euros en 15ans.
Aujourd’hui, il est clair, que l’agent » diplomate » de la DGSE, défend les entreprises de son pays qui projettent d’aller en pilleurs dans les territoires du Sahara Occidental occupé, en violation du droit international et des décisions de justice des tribunaux et cour européens.
L’estocade de Macron aux espoirs entretenus en faveur d’un partenariat mutuellement bénéfique, est un syndrome et état d’âme d’un système français qui ne digère pas de voir l’Algérie assoir sa souveraineté et exercer son droit légitime d’Etat-pivot dans la région en faveur de la légitimité internationale, de la justice, de la paix et du développement, conformément à ses positions constances et aux principes immuables de la glorieuse révolution du premier novembre.