Les agriculteurs français crient au désastre, dans la foulée dela chute des exportations françaises des produits agricoles vers l’Algérie.

Dans une chronique du Figaro publiée le 23 novembre;intitulée « Requiem pour l’agriculture française » l’économiste et historien français Nicolas Baverez révèle la perte du marché algérien en maière des semences, dont la lourde chute pénalise le secteur agricole français, qui voit son excédent commercial chuter à des niveaux inédits depuis 40 ans.

La chute du marché algérien en matière de semences, fait passer l’agriculture hexagonale « du lent déclin à l’effondrement ». En témoigne, selon Nicolas Baverez, la chute de l’excédent commercial de « 93 % sur les huit premiers mois de l’année, réduit à 350 millions d’euros contre 4,5 milliards en 2024 à la même date », risquant d’être nul, voire négatif en 2025 (étant déficitaire de 158 millions à la fin septembre), et ce pour la première fois depuis 40 ans.

L’agriculture française connaît une période difficile en 2024-2025, selon l’Union française des semenciers (UFS), qui a indiqué, en matière de semences, que « la filière doit composer avec la fermeture de marchés comme la Russie, l’Ukraine ou l’Algérie, désormais de plus en plus autonomes et protectionnistes ».

L’Algérie fournit des efforts inlassables pour développer la production de semences locales de pommes de terre, ce qui a permis de réduire les importations de 140 000 t à 50 000 t en 2020 et a ramené la facture des importations à 70 millions de dollars, selon le Centre national de contrôle et de certification des semences et plants (CNCC) en Algérie.