En signe de condamnation du génocide du peuple palestinien perpétré par l’entité sioniste, le président colombien Gustavo Petro a annoncé, ce mercredi 1er novembre, qu’il avait convoqué l’ambassadeur de son pays accrédité à Tel-Aviv pour consultations.

« J’ai décidé de convoquer notre ambassadeur en Israël pour consultations. Si Israël ne met pas fin au massacre contre le peuple palestinien, nous ne pourrons pas rester dans ce pays » écrit le président colombien dans un post sur la plateforme « X ».

Pour sa part, le président chilien, Gabriel Boric, a également annoncé que son pays avait rappelé son ambassadeur accrédité en Israël pour consultations, après les violations du droit international humanitaire commises dans la Bande de Gaza du fait des attaques israéliennes.

« Compte tenu des violations inacceptables du droit international humanitaire commises par Israël dans la Bande de Gaza, nous avons décidé, en tant que gouvernement chilien, de convoquer l’ambassadeur du Chili en Israël, Jorge Carvajal, à Santiago pour consultations », a écrit Boric dans un post sur la plateforme « X » mercredi.

Les sorties des présidents chilien et colombien survient quelques heures après la décision du président bolivien Evo Morales de rompre les relations de son pays après le régime de l’entité sioniste. Le président colombien Gustavo Petro avait déjà condamné le génocide du peuple palestinien par l’entité sioniste et avait expulsé l’ambassadeur de l’entité sioniste. Pour sa part, le président brésilien Lula Da Silva avait estimé que ce qui se passe dans la bande de Gaza n’est pas une guerre mais un génocide. Aujourd’hui, il est clair que les pays sud-américains comme Cuba, le Vénézuela, le Brésil, la Colombie ou le Chili, sont plus palestiniens que beaucoup de pays arabes.