A la une, Mondactu

L’Algérie, Etat-pivot dans l’intégration économique régionale

Etat-pivot en matière de lutte contre le terrorisme transnational, l’Algérie est convaincue par la nécessité d’accompagner cette lutte par la concrétisation de projets structurants, allant dans le sens de la redynamisation de l’activité socioéconomique d’ordre régional.
Sur ce registre, l’offensive diplomatique a pris une vitesse de croisière, en matière de concrétisation d’importants projets structurants allant dans la dynamique de la complémentarité économique régionale, comme la route Tindouf-Zouirete, la Transsaharienne reliant l’Algérie au Nigeria, via le Niger, tout en reliant la Tunisie, le Mali et le Tchad; la  Dorsale Transsaharienne à fibre optique, et le gazoduc saharien reliant le Nigeria à l’Europe, via l’Algérie en passant par le Niger.
Gazoduc Transsaharien: l’Algérie financera le tronçon du Niger
Selon notre confrère le site électronique Algérie Maintenant.dz, citant des sources dignes de foi, l’Algérie envisage de financer totalement le tronçon du gazoduc se trouvant sur le territoire du Niger, d’une distance de 1000 km. Selon la même source, l’Etat Algérien au même titre que ses partenaires nigérien et nigérian sont déterminés à mettre en œuvre ce mégaprojet dans un délai oscillant entre trois et quatre années, sachant que la distance qui reste à combler ne dépasse pas les 2000 km.https://algeriemaintenant.dz/2022/06/. Dans une récente interview au magazine allemand Der Spiegel, le ministre algérien de l’Energie et des Mines Mohamed Arkab avait révélé l’intention de l’Algérie de mettre le paquet pour la concrétisation de ce mégaprojet. L’Algérie compte mobiliser ses ressources humaines , matérielles et financières pour réussir le pari attendu depuis 2009, dans le cadre du Nepad.
Par ailleurs, il faut noter les ministres de l’Energie du Nigeria, Niger et Algérie se sont donnés rendez-vous pour le mois de juillet prochain à Alger, en vue d’évaluer tous les aspects liés à la réalisation d’un gazoduc transsaharien reliant les trois pays au continent européen sur une distance de plus de 4.000 km. Pour rappel, les ministres des trois pays se sont rencontrés il y a quelques jours à Abuja au Nigeria, et se sont convenus d’aller de l’avant pour la concrétisation du Gazoduc Transsaharien en posant les premiers jalons de ce projet de grande importance pour le développement économique de cette région duu continent Africain.
La Transsaharienne, au menu d’une réunion du Comité de liaison
Alger abritera lundi et mardi 27 et 28 juin les travaux de la 73ème session du Comité de liaison de la routière transsaharienne au niveau ministériel, présidée par le ministre Algérien des Travaux Publics Kamel Nasri et la participation des ministres des pays concernés par cette voie stratégique, pour évaluer l’état d’avancement de ce mégaprojet destiné à devenir un corridor économique, permettant de booster les échanges commerciaux entre l’Algérie, le Niger, la Tunisie, le Mali, le Niger et le Tchad.
 Les représentants des pays concernés examineront à l’occasion du conclave d’Alger, les moyens de faciliter les échanges commerciaux et le passage au niveau des douanes. En seconde étape, il s’agira de passer à l’informatisation de façon à réduire le coup du transport. Ce qui permettra le développement économique de la région. Mais auparavant, il faudra délimiter le linéaire à réaliser. « Dans cette liaison entre Alger et Lagos sur quelques 4800 km, l’Algérie a réalisé plus de 500 km en autoroute, le Nigéria en a fait autant » avait révélé Mohamed Ayadi, Secrétaire général du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT) .Il convient de rappeler que l’Algérie a consacré à la route transsaharienne et à sa transformation en une autoroute Nord-Sud afin de désenclaver certains pays du continent. Du fait que la transsaharienne sera raccordée directement à l’autoroute Est-Ouest via la pénétrante du port Djen Djen sur une distance de 110 km.

L’impact de la Dorsale Transsaharienne à fibre optique

La Dorsale Transsaharienne à fibre optique DTS, dont l’achèvement des travaux est prévu en juin 2023, sera un autre atout de complémentarité régionale et un projet d’accompagnement de l’intégration économique régionale qui s’annonce déterminante pour le développement du continent Africain.

Le Projet multinational de la Dorsale Transsaharienne à fibre optique (DTS) vise à réaliser l’interconnexion entre le Niger, l’Algérie, le Nigéria et le Tchad à travers un linéaire à fibre optique de 1.510 km. Le projet s’inscrit dans le prolongement naturel de la Route Transsaharienne (RTS). Il a été rattaché au projet .la route transsaharienne en vue de connecter toutes les concentrations de populations, sur son trajet, par voies routières aux autres régions du pays et, au-delà, au monde.

La dorsale transsaharienne en fibre optique Alger-Abuja a une longueur de 4.350 km, dont 2.650 km traversant l’Algérie du nord au sud.

Les intentions algériLennes exprimées depuis près d’un demi-siècle

Lors de sa dernière intervention par visioconférence au Sommet du Brics, le président Tebboune est revenu sur les intentions exprimées par l’Algérie par la voix de son défunt président Houari Boumediene devant l’Assemblée Générale de l’ONU en avril 1974, favorables à une coopération Sud-Sud, permettant la concrétisation d’un nouvelordre économique mondial plus juste. « Les tensions et les soubresauts qui secouent les relations internationales aujourd’hui nous interpellent tous, non seulement au vu du volume de la gouvernance mondiale, et des défis de l’heure qui se posent aux efforts visant à instaurer la paix, mettre fin aux conflits et impulser la roue du développement, mais aussi pour les dangers de la polarisation qui augurent d’un changement des rapports de force sur la scène internationale et présagent les contours du nouvel ordre mondial » avait souligné le président Tebboune..

 « nos expériences passées nous ont clairement montré que le déséquilibre enregistré sur la scène internationale et la marginalisation des pays émergents au sein des différentes instances mondiales de gouvernance, constituaient une source d’instabilité, de manque d’équité et d’absence de développement » ajouta-t-il.

 

 

Partager cet article sur :

publicité

Dessin de la semaine

Articles similaires