Conséquence de l’alignement du gouvernement espagnol dirigé par le socialiste Pedro Sanchez sur la position de l’occupant marocain dans le dossier de la décolonisation du Sahara Occidental et suite aux sanctions d’Alger, à travers le gel de l’accord de paix, de coopération et bon voisinage,les exportations espagnoles vers l’Algérie ont chuté de 80% et 129.475 entreprises espagnoles ont cessé d’avoir des accords commerciaux avec l’Algérie.
Entre juin 2022 et mars 2023, les exportations de Madrid vers l’Algérie se sont élevées à un montant dérisoire de 213 millions de dollars contre 1,6 milliard entre juin 2021 et mars 2022,selon les dernières données du ministère espagnol de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme.
« L’Union européenne ne fait rien pour protéger l’Espagne contre cette décision de l’Algérie, et l’Italie et la France profitent de la situation pour couvrir les exportations vers l’Algérie qui seraient parties d’Espagne », a fait savoir Marin Orriols, directeur de la branche internationale de la chambre de commerce de Barcelone.
Des produits comme la viande bovine, la céramique, le papier et les pièces détachées constituaient les principales formes de commerce pour les entreprises espagnoles en Algérie, sachant que les régions les plus affectées par les sanctions algériennes sont Valence et Barcelone. Cette situation a influé grandement dans la défaite du parti socialiste PSOE, dirigé par le président du Conseil Espagnol, lors des élections municipales et régionales du 28 mai dernier, et qui pourrait faire chuter Pedro Sanchez et son parti le 23 juillet prochain à l’occasion des élections législatives anticipées.
