Par Mil Boumaza

« I’ll be back » avait martelé Amar Bendjama,le représentant de l’Algérie au Conseil de Sécurité de l’ONU après qu’au nom du pays au million et demi de chahids, il avait présenté une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat et sans conditions à Ghaza, laquelle fut rejetée suite à l’unique véto des USA, complices du génocide qui se déroule en pleine lumière et sans retenue sous les yeux de la communauté internationale.

Chose promise chose due. A l’instar de l’emblématique personnage incarné par Schwarzeneger et sa réplique célèbre, notre diplomate est revenu avec une nouvelle mouture, qui cette fois ne pouvait souffrir d’aucune contestation ; une offre qu’on ne pouvait refuser, tant il n’avait ménagé aucun effort pour lui donner la tournure la moins attaquable.

Mais notre terminator n’est pas du genre à faire parade de cet exploit historique, d’autant qu’il a conscience qu’il ne s’agit là que d’un petit pas, d’une première étape dans le grand œuvre qu’il entend achever : l’indépendance et l’introduction de la Palestine au sein des Nations Unies en tant qu’État à part entière. 

Dans une attitude pleine d’humilité qui l’honore ainsi que le(s) pays qu’il sert, il a décliné la demande du représentant de se tenir à sa droite lors de la conférence de presse, lui préférant répliquer qu’il demeurera toujours derrière lui, réitérant par là même la position, certes discrète mais constante de l’Algérie vis-à-vis de la cause palestinienne.

Que nos frères et soeurs ne désespèrent de la victoire, une victoire qui ne fait l’ombre d’aucun doute. Dieu y veillera. Ainsi que le pays du million et demi de chahids qui luttera inlassablement pour l’accomplissement de cet objectif. 

Cause sacrée aux yeux des Algériens, nos frères et soeurs palestiniens peuvent être assurés que, tant que cette pleine et entière victoire ne sera pas acquise, l’Algérie, invariablement, contre vents et marées, will be back.