L’Algérie est de nouveau ciblée par un rapport malsain publié par la Banque Mondiale, similaire aux deux précédents articles dont Algérie54, en avait décortiqué le contenu ( lire: Rapport erroné de la Banque Mondiale sur l’Algérie: Rien d’étonnant) (Rapport erroné de la Banque mondiale: une tentative de déstabilisation de l’Algérie) et (La Banque Mondiale rallie les officines de la propagande hostiles à l’Algérie)
Sur ce plan, il est important de souligner que les prévisions émises par la Banque Mondiale en 2022, pour ce qui est de la croissance économique s’avéraient loin de la réalité et des prévisions émises par le Fonds Monétaire Internationale FMI. La BM tablait sur une croissance de 3,4% alors qu’elle était de 4,7% comme prévue par le FMI, un chiffre repris par le site du ministère français des Finance Bercy.
Concernant le dernier rapport de la Banque Mondiale, l’expert international et analyste international algérien, Nouredine Legheliel, estime que ce rapport contient de nombreuses contradictions, en se référant aux indicateurs et chiffres publiés par l’instance financière internationale de Bretton Woods; qui prévoit à la baisse la croissance de tous les pays de la MENA, sauf le Maroc, qui voit sa croissance doubler passant de 1.1 % à 22%, dans une conjoncture internationale de décroissance pour l’année 2023, selon les chiffres de la BM.
» Quelle est la différence entre l’économie marocaine et les économies tunisienne, égyptienne et jordanienne, pour que sa croissance soit revue à la hausse, dans un monde ou la croissance est en baisse? » s’interroge l’expert financier international.
Pour ce qui est de la croissance de l’Algérie durant l’exercice 2023, Nouredine Legheliel, souligne que la BM avait tablé sur une croissance de 1.7% la moitié de ce qu’elle avait faussement prévu en 2022, avec les 3.4%, alors que la réalité était de 4.7%, comme prévue par le FMI.Ce dernier table une croissance de l’économie algérienne en 2023 de 2.6%. À l’échelle planétaire, 2023 sera marqué par un ralentissement de la croissance mondiale qui tombera à 2,1%, et ce, « contre 3,1% en 2022 ». Le même scénario (à 2,2%) est prévu pour la région MENA (Afrique du Nord et Moyen-Orient) « tant pour les pays exportateurs qu’importateurs de pétrole.
Nouredine Legheliel, sceptique au sujet de l’argument exagéré de la baisse des revenus pétroliers
En conclusion, il est primordial de s’interroger sur les desseins de la Banque Mondiale à perpétuellement s’attaquer aux performances de l’économie algérienne, via des rapports ne reflétant nullement la réalité des indicateurs macroéconomiques, au même titre qu’il est important de s’interroger sur le mutisme de nos experts économiques qui défilent sur les plateaux des chaînes de télévision, et qui n’ont à aucun moment démenti les chiffres erronés publiés souvent par ces instances financières internationales au service de l’oligarchie financière internationale.