L’annonce faite par le Chef de l’Etat français Emmanuel Macron, jeudi 28 septembre 2023, devant l’Assemblée de la Corse, d’accorder une autonomie à «l’île de beauté», a été diversement commentée par les différentes composantes du système politique parisien, sans qu’aucune analyse objective ne soit délivrée dans tous leurs médias de propagande sans précédent.
En effet, la première interrogation qui saute aux yeux, c’est le traitement politique singulier d’autonomie, réservé à la Corse, alors que les autres communautés de France aspireraient aussi au même traitement. Les Bretons, les Basques, les Alsaciens, les Savoyards, les Bourguignons,…etc., sans compter le peuple Kanak de la Nouvelle Calédonie, les Mahorais (de l’île de Mayotte), les mouvements indépendantistes de Guyane, de Guadeloupe, de la Martinique; et même de la Polynésie, qui a vu l’indépendantiste Antony Géros élu président de l’Assemblée, le jeudi 12 mai 2023.
On pourrait éventuellement penser qu’il s’agit d’un geste politique, faisant suite à l’assassinat d’Yvan Colonna, à la maison centrale d’Arles, en mars 2022, par un codétenu condamné pour terrorisme. Il se trouve, d’une part, que les demandes de transfert en Corse, en application du droit commun, ont été systématiquement rejetées depuis 10 ans, pour des motifs politiques ; d’autre part, comment expliquer l’agression meurtrière de « strangulation à mains nues, puis d’un étouffement », d’une durée de plusieurs minutes, d’un détenu DPS (détenu particulièrement surveillé) dont la surveillance est très accrue, et qui est en principe suivi et filmé jusque dans les toilettes? Ce qu’un ancien surveillant de la prison d’Arles n’a pas manqué de pointer : « Ce que je sais, c’est qu’on a autorisé un DPS radicalisé et Yvan Colonna, à se retrouver dans la même pièce. Alors, à qui la faute ? ». La famille avait d’ailleurs déclaré que «…L’Etat est juridiquement responsable de la sécurité d’Yvan Colonna. S’il décède, l’administration pénitentiaire et l’ensemble de la hiérarchie politique dont elle dépend devront en rendre des comptes à sa famille ».
C’est l’enthousiasme effréné du pseudo-écologiste François Alfonsi, le député Corse des Verts/ALE, cofondateur d’une minuscule Fédération: «Régions & Peuples Solidaires» en 1994 (rapprochement des deux courants, écologistes et régionalistes), appelant à l’unanimité les élus Corses à se positionner en faveur de ce processus du régime de Macron, qui a mis à tous la puce à l’oreille.
En effet, François Alfonsi, ce proche de Gilles Simeoni, est membre « d’Europe-Ecologie-Les Verts » et de « l’Alliance Libre Européenne (ALE), un parti européiste, régionaliste et nationaliste. Il s’agit d’un mouvement cimentant les idées d’extrême-droite et celles des écologistes, avec une forte odeur de racisme envers les pays du Sud, notamment à l’égard des anciennes colonies, ce qui démontre encore une fois l’esprit de domination qui gangrène les partis politiques d’outre-mer.
François Alfonsi est surtout le moteur des groupes terroristes du MAK au sein du parlement Européen, puisqu’il a signé un accord, au nom de l’Alliance Libre Européenne (ALE), avec cette organisation, le 31 mars 2017. A cette occasion, cette organisation avait d’ailleurs déclaré qu’elle venait de gagner sa place au sein de l’Europe.
François Alfonsi est non seulement un proche du terroriste en chef Ferhat Mehenni, mais aussi de son compagnon Belkacem Lounès, un fanatique berbériste du parti « Europe-Ecologie-les Verts », qui laboure le terrain des guerres de civilisations en Algérie. Au Conseil-Régional Rhône-Alpes en 2010 (en opposition avec les positions de son parti et la séparation du culte et de l’état), il avait voté en faveur d’une subvention de 450 000 €, pour la restauration de la Basilique Saint Augustin à Annaba. Ce qui ne l’a pas empêché de plaider la « laïcité » dans une lettre qu’il a publiée le 23 août 2020, suite à une émission radiophonique de Jérôme Val, sur France-inter, le jeudi 20 août 2020.
Belkacem Lounès, ce proche de François Alfonsi, est à la tête d’un groupuscule de racistes berbéristes, autoproclamés: «représentants des peuples indigènes», qui organise des rassemblements en France contre le peuple algérien. Il a été installé par les « philanthropes de la dictature financière » comme expert du «Groupe international de travail pour les peuples autochtones» (GITPA), crée en 2003 pour constituer la branche francophone de l’IGWIA (Groupement international de travail pour les affaires indigènes), afin de maintenir les peuples du Sud dans le statut clairement identifié par leur intitulé. Le « barbarisme » est dans les cordes de ce comploteur contre les peuples du Sud de la Méditerranée, qui a collaboré, avec son maître F. Alfonsi, à la genèse d’un poison tribaliste appelé «Friendship Euro-Amazigh» dont le but de détruire les peuples des anciennes colonies.
Sur le flan Sud, dans le Sahel, où la France et son armée sont indésirables, François Alfonsi a tissé une vraie toile de guerre tribale, avec d’autres groupes terroristes ? notamment ceux du MNLA.
Jouant le même rôle que Bernard Lugan, le berbériste d’extrême droite, pour orchestrer des guerres entre les populations sans défense ,dans les pays du Sud, il avait organisé (avec deux autres députés Europe-Ecologie-Les Verts) le 23 octobre 2012, une rencontre avec les terroristes du MNLA, au Parlement européen, pour faire exploser le Mali. Cette rencontre conspirationniste diabolique contre le peuple malien, a été dénoncée avec courage par la diaspora malienne, qui a d’ailleurs organisé une manifestation, y compris dans l’enceinte du parlement. On peut lire dans le texte placardé dans les locaux du parlement: …le député européen François Alfonsi, un grand soutien extérieur des criminels, des narcotrafiquants et délinquants sexuels du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad) a lamentablement échoué dans son plan diabolique de légitimation dudit mouvement. Non à toute négociation avec les criminels du MNLA ! Non à la plateforme politique du MNLA ! Non aux accointances malsaines entre le MNLA et le député européen François Alfonsi. Oui au MNLA devant la CPI ! Justice pour les victimes des crimes d’Aguelhok ! Justice pour les femmes et jeunes filles violées par les combattants du MNLA!
Un des membres de cette nébuleuse berbériste du terrorisme en Afrique, Akli Shaka, vient de lancer un appel à la guerre contre le peuple algérien, à partir de la chaîne médiatique franco-israélienne i 24, propriété de Patrick Drahi et dirigée par Frank Melloul. Celui qui trainait sur les plateaux de télévision de la BBC news, avec le terroriste Larbi Zitout, parle au nom de ce groupe que cultive François Alfonsi pour les besoins de guerre contre l’Algérie.
Ce qui révoltant, c’est que ces parlementaires qui organisent le terrorisme en Afrique, font mine de ne pas comprendre, et avec un racisme déconcertant, qui n’a rien à envier au fascisme, nous donnent des leçons de démocratie, de liberté et des droits de l’Homme, inimaginables chez eux. La preuve est encore là, devant nos yeux, sur la construction du terrorisme international par le Parlement Européen, afin d’anéantir les pays faibles.
Il est donc plus que probable que le récent cadeau offert aux potentats locaux de la Corse, dans le cadre d’une autonomie bien singulière, parait être tout à fait en conformité avec le plan d’encouragement au terrorisme international que cultive François Alfonsi, depuis une bonne dizaine d’années, contre le peuple algérien et les pays du Sahel.
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