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Le clown et son double

Par Djeha

Après l’entretien que E. Macron a accordé au après l’entretien accordé par Emmanuel Macron au JDD, au Figaro et à France Inter, dans lequel il déclarait vouloir « la défaite de la Russie sans l’écraser », il a reçu un coup de fil angoissé de Kiev qui s’inquiétait des incompréhensibles acrobaties élyséennes.

Comme on pouvait s’en douter, il ne s’agissait que de com’. Depuis longtemps, tous ceux qui connaissaient l’« escalator » savaient qu’on n’avait pas affaire à un chef d’Etat mais à un troubadour et à une de ses nouvelles pantalonnades destinées à amuser la galerie.

Ce dimanche, ce qui tient lieu de président de la République en France a « réaffirmé son attachement au plan de paix en dix points proposé par le président Zelensky et lui a assuré qu’il soutiendrait cette initiative sur la scène internationale lors des prochains événements diplomatiques », a rapporté l’Elysée.

Or, ce plan en 10 points vise précisément à (entre autres) :

1.- Mettre les troupes russes hors d’Ukraine, y compris de Crimée ;

2.- Ériger un Tribunal spécial destiné à juger (et condamner) tous les Russes qui sont responsables de l’« invasion » de l’Ukraine ;

3.- Saisir tous les actifs de la Banque Centrale russe, en commençant par ceux qui sont entreposées hors de Russie (sans oublier de vider les comptes des oligarques)* ;

4.- Et, tous comptes faits, à « écraser » la Russie et son régime.

Cela revient à renier tout le blabla qu’il a servi aux médias français quelques heures auparavant.

Le clown de Kiev a remis à sa place celui de Paris.

Comment imaginer ratifier un contrat, un traité, convenir d’un projet avec ce coco inconsistant, volatile et imprévisible ?

On comprend que depuis septembre dernier qu’à Moscou personne ne décroche plus le téléphone quand le coup de fil vient de Paris. En vérité, plus personne ne prend plus au sérieux ce boute-en-train, ni à Washington, ni à Berlin, ni à Pékin.

Les « alliés » et les ennemis en réfèrent directement au « patron du monde libre », sans perdre leur temps avec les courants d’air.

C’est bien connu, la France n’aspire plus qu’à devenir un gigantesque Club Med où l’on va pour s’amuser pas pour traiter d’affaires sérieuses.

Dernière info du Sahel : les derniers troufions français viennent d’être priés de vider les lieux du Burkina Faso.
Qui s’en étonne?
* Il arrive à la Suisse de ne pas s’aligner sur Washington. Ce n’est pas par antipathie de l’Amérique. Les receleurs confédérés ont une réputation à défendre: en effet, que deviendrait leur business si n’importe quel prédateur peut venir se servir et vider les comptes à numéros que tous les truands de la planète ont planqué en Helvétie?

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