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Poutine: Moscou suspend sa participation au traité New Start

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé ce mardi 21 février devant la Douma que son pays suspend sa participation au traité de réduction des armes stratégiques nucléaires entre les États-Unis et la Russie (New Start), sans pour autant s’en retirer.
Selon le Chef du Kremlin, à travers l’OTAN, les États-Unis lancent à la Russie un ultimatum sur le New Start, en disant: « respectez tout et nous, nous nous comporterons comme bon nous semble ».
Début février, l’OTAN a de fait exigé de revenir à l’application du traité en question, y compris sur l’accès des inspections aux sites nucléaires russes, a encore indiqué M.Poutine.
« Envisagent-ils de faire le tour de nos sites militaires? Ils pensent que nous les y laisserons entrer, que c’est aussi simple que ça? » « Dans les conditions actuelles, c’est du délire », a-t-il ajouté.
Dans la foulée Vladimir Poutine estime que  la Russie doit comprendre comment elle doit tenir compte des arsenaux nucléaires de la France et du Royaume-Uni.
« Ce sont les États-Unis qui ont entamé, après le démembrement de l’URSS, une révision des résultats de la Seconde Guerre mondiale. […] Ils construisaient un monde où il n’y a qu’un seul maître et seigneur, sans prendre en compte les intérêts de la Russie. » observe le président russe. Dans le même cadre, il annonce disposer d’informations d’après lesquelles Washington réfléchissait à des essais d’armes nucléaires.

Le ministère russe de la Défense et Rosatom doivent être prêts à tester des armes nucléaires si les États-Unis le font en premier, a déclaré Vladimir Poutine devant le Parlement.
« Certaines personnes à Washington – nous le savons à coup sûr – réfléchissent déjà à la possibilité de tester en conditions réelles leurs armes nucléaires, compte tenu du fait que les États-Unis développent de nouveaux types de munitions nucléaires. Nous disposons d’une telle information », a-t-il indiqué.
Vladimir Poutine a cependant prévenu que la Russie ne le ferait pas la première.
« Dans cette situation, le ministère russe de la Défense et Rosatom doivent être prêts à tester des armes nucléaires. Il va de soi que nous ne le ferons pas les premiers, mais si les États-Unis procèdent à des essais, nous aussi les mènerons », a-t-il fait savoir.

 

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