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L’aumône de l’humiliation de Mohamed VI aux marocains

Près d’un million marocains issus de familles défavorisées vont recevoir pour la première fois à compter de ce jeudi 28 décembre 500 dirhams ( 45 euros) par mois.Une aumône de l’humiliation accordée par le commandeur des croyants, à ses sujets, pour vernir la royauté.
Des aides sociales pour atténuer les risques de l’imminence de l’explosion sociale suite à la suppression des subventions du sucre et de la farine.ainsi que sur le gaz butane dont la suppression se fera en deux étapes.

Dans le même cadre ,le gouvernement néolibéral dirigé par Aziz Akhannouch, a décidé de supprimer progressivement les subventions restantes de la Caisse de compensation dans le cadre de l’orientation stratégique du programme d’universalisation de la protection sociale de la population. Des décisions applaudies bien entendu par les instances financières internationale comme le FMI et la Banque Mondiale.

«Dans un monde marqué par les chocs et l’incertitude, la conduite de la politique budgétaire gagne en importance, mais aussi en complexité. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer la volatilité des prix de l’énergie et des denrées alimentaires dans la région, qui contraint les autorités à intervenir pour protéger les plus fragiles, tout en préservant leurs plans de développement et d’investissement. À cette fin, elles doivent disposer de ressources financières suffisantes et planifier minutieusement leur emploi. Pour y parvenir, le Maroc élimine progressivement les subventions onéreuses et non ciblées pour les remplacer par des aides sociales ciblées», a déclaré la patronne du FMI

Le gouvernement marocain reste flou sur le calendrier du démarrage de cette réforme, la Banque centrale, elle, a d’ores et déjà intégré dans son scénario central «une décompensation programmée des prix des produits subventionnés à partir de 2024». Une réforme qui s’étalera sur 2 ans et qui devrait raviver les tensions inflationnistes en 2024 voire au-delà.

Les marocains regardent la pérennisation de l’Etat social chez le voisin de l’Est

Au moment ou il est étranglé par les mesures d’austérité imposées par les institutions financières de Bretton Woods, le peuple marocain observent l’évolution des acquis sociaux de son voisin de l’Est, le peuple algérien, dont la perrenisation de l’Etat social est une réalité. Lors de son discours à la Nation, prononcé devant les deux chambres du parlement ce lundi 25 décembre, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a rappelé à ceux qui misent sur le découragement des algériens, que l’Algérie Nouvelle, est déterminée plus que jamais à assoir au peuple, notamment aux familles algériennes défavorisées, un minimum de dignité, à savoir le minimum pour élever son pouvoir d’achat dans la dignité, comme principe fondamental des idéaux de la glorieuse révolution du premier novembre 1954. Prendre en charge les préoccupations des algériens est au centre de cette politique sociale et nationaliste initiée par le président Tebboune. Accorder une réduction. de 50% des tarifs des billets d’avion au profit des membres de la communauté nationale établie à l’étranger pour leur permettre de passer le mois de Ramadhan dans le pays, s’inscrit dans cette politique de garantir la dignité des algériens au quatre coins de la planète, sachant que les algériens établis à l’étranger font face à, l’inflation galopante et la cherté de la vie en Occident dans le sillage des retombées de la pandémie du Covid-19 et de la guerre en Ukraine

 

 

 

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