Par Djeha
L’Allemand Olaf Scholz et l’Italien Mario Draghi (le président roumain pesant du poids de l’insignifiance supplétive, était sur un strapontin) ont sauvé la mise à leur homologue français.
Sans leur présence, jamais le président fantasque ukrainien, adossé à la puissance américaine, ne l’aurait reçu. Il y a aussi la perspective d’une réponse favorable de l’UE à la candidature ukrainienne d’adhésion (encore hypothétique) à l’Union que Volodymyr Zelensky ne pouvait dédaigner.
Emmanuel Macron s’est même permis des propos sur les échanges nécessaires qu’il se devait d’avoir avec le président russe, que les Ukrainiens ont péniblement avalés. Ils ne seront pas oubliés à Kiev, si la capitale ukrainienne devait continuer à abriter ces représentants de l’Europe américaine qui continuera à se battre « jusqu’au dernier Européen ».
La posture du président français, qui se donne des allures gaulliennes (à la veille de la commémoration du « 18 juin » et du second tour des élections législatives, aurait été opportune s’il avait contribué à doter son pays des moyens de sa souveraineté.
En vérité, sa parade ukrainienne, aux côtés de son homologue allemand est factice et superficielle, comme presque tout ce que E. Macron a entrepris tout au long de son quinquennat.
On peut se demander comment le chancelier allemand s’est laissé convaincre d’entreprendre une telle équipée en compagnie de deux clowns qui coûtent cher à l’Allemagne pour rendre visite à un troisième ruineux pour les finances des pays de l’ancienne zone mark.
Le plus important est de faire le tri entre ceux qui rapportent et ceux qui bavardent.