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Essaroukh et les ravages des drogues psychiatriques (1ère partie)

Par Mohamed Belhoucine

La psychiatrie paradis de l’industrie pharmaceutique, n’est pas une science.

« Les psychotropes n’éliminent aucun déséquilibre chimiques, ils les provoquent. Si on les prend plus longtemps que quelques semaines, ils causent la pathologie qu’ils devraient guérir. Avec les ‘’médicaments’’ que nous avons employés, nous avons transformé des troubles psychiques qui auparavant n’étaient le plus souvent que des altérations temporaires en TROUBLES CHRONIQUES.»

Professeur de psychiatrie durant 40 ans Peter. C GOTZSCHE

‘’Remèdes mortels et crime organisé. Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les Etats et les services de santé’’. (Remèdes Mortels et Crime organisé, (édition Presses Universitaires de Laval 2019) et aussi Psychiatrie Mortelle et Déni Organisé, même édition 2019). 1e Prix « Basis of Medicine » aussi Prix de la société internationale de psychologie éthique et psychiatrie.

Le combat de la lutte anti drogue en Algérie est globale et doit être mené en profondeur et de front, doit s’amplifier et se diffuser partout à l’intérieur des interstices de notre société et à l’extérieur de notre pays, les statiques prouvent que les pires ravages attribués à la drogue psychotrope ne passent pas par l’action véreuse d’un dealer propriétaire d’un coin de rue, mais par celle d’un vénérable médecin lové dans un cabinet.

Les statistiques médicales sont unanimes à reconnaitre que les psychotropes — hormis les psychotropes vendus et écoulés par les réseaux criminels— sont la troisième cause de mortalité après les maladies cardiaques et les cancers.

C’est un sujet de premier ordre et de la plus haute importance, relève directement de notre Amne El Kaoumi étant donné qu’il touche et frappe de plein fouet notre jeunesse, la force vive de la nation.

Chacun de nous peut traverser ces épisodes d’humeurs passagères décrites ci-dessous, mais le premier réflexe des psychiatres —–formatés par l’école de médecine française qui a les pieds et les mains liés par l’industrie pharmaceutique occidentale— en intervenant pour le moindre  »bobo d’humeur » recours à nous ingurgiter des drogues dangereuses aux conséquences dévastatrices et irréversibles, pire, ces substances toxiques éradiquent définitivement chez la victime toute sensation d’humeur humaine.
A ce titre, le constat à partir des observations cliniques et hospitalières durant 40 ans du professeur en psychiatrie Peter Gotzsche est accablant : « ce que les ‘’médicaments’’ psychotropes infligent aux patients est un désastre, et presque tous les signes qu’on croit causés par la schizophrénie, sont en fait causés par les médicaments ».
Les médicaments psychiatriques sont imprévisibles et extrêmement meurtriers ne guérissent rien, et au lieu de cela détruisent la vie de la personne qui les prend. Les neuroleptiques que prescrivent les psychiatres font tout simplement cesser l’activité du cerveau. Une personne qui a pris une forte dose de neuroleptique ne peut plus poser aucun acte, ne peut plus réfléchir, ne sait plus qui elle est. Tout produit amenant à une dépendance physique ou psychique peut-être qualifié de drogue. La dépendance physique dite addiction se définit comme l’apparition de symptômes spécifiques lorsque la médication est brusquement interrompue. Brutale ou progressive selon les produits, la dépendance est installée quand on ne peut plus se passer de consommer, sous peine de souffrances physiques et/ou psychiques. Les neuroleptiques sont invalidants et toxiques et causent une mort très précoce.
La psychiatrie et l’industrie pharmaceutique ont médicalisé nos émotions afin de les annihiler et agissent pour transformer la personne en une loque apathique sans sensation ni réactivité, un zombie malléable et corvéable à jamais.

Les psychiatres omettent volontairement de signaler le danger potentiel d’utiliser les drogues psychiatriques à leurs patients ou à leurs familles qui vont alors ignorer les risques de dyskinésie tardive (perturbation de la mobilité d’un organe, incoordination, spasmes…), démence tardive, insensibilité émotionnelle, amoindrissement général de la conscience, et dysfonctionnements cognitives. Le syndrome de déficit neuroleptique et aussi provoqué par les psychotropes qui changent notre conscience émotionnelle, la rapidité et clarté de nos pensées et fabriquent de véritables « zombies ».

La finalité profonde des psychotropes et qu’ils sont utilisés pour se débarrasser des patients encombrants grâce à la complicité des psychiatres. (Voir les 2 ouvrages ‘’Surveiller et Punir’’ et aussi ‘’Histoire de la Folie’’ par Michel Foucault qui explique que le Capitalisme a besoin d’un pouvoir et de sociétés disciplinaires , le Capitalisme a inauguré l’âge des hôpitaux psychiatriques à l’instar des prisons, de l’école, de l’armée, dans le but d’enfermer pour dresser et redresser. Même les sciences de l’Homme (sociologie, psychologie, psychiatrie) elles-mêmes constituent l’instrument privilégié de ce nouveau pouvoir disciplinaire.)
La psychiatrie est devenue le paradis de l’industrie pharmaceutique parce que les définitions des troubles psychiatriques sont vagues et faciles à manipuler car votés à main levée ! (voir DSM plus loin). Les éminences de la psychiatrie sont donc exposées à un risque élevé de corruption et, en effet, les psychiatres dans le monde occidental encaissent plus d’argent des manufacturiers de médicament que les médecins de n’importe quelle autre spécialité.
Ceux qui encaissent le plus d’argent tendent à prescrire des antipsychotiques aux enfants (Risperdal, Soluan, Ziprexa, Abilify, Haldol, Leponex etc..). Les psychiatres sont aussi plus fréquemment « éduqués » aux frais de l’industrie pharmaceutique que toute autre spécialité. Cela comporte des conséquences désastreuses pour les patients.
Les psychotropes ne sont jamais prescrits pour des raisons biologiquement fondées — la psychiatrie n’a aucun moyen matérielle d’investigation scientifique du corps ou du cerveau humain (contrairement au diabète, à l’hypertension, aux insuffisances cardiaques, rénales, hépatiques, au cancer etc…) — sauf des supputations littéraires et des pérorées verbales dont les pathologies sont votées à main levée par l’association des psychiatres américains (voir DSM 1 à DSM 5, ci-dessous), et ces identifications de pathologies ne sont pas faites sur des bases d’investigations scientifiques, biologiques et médicales sérieuses.
Il faut savoir que l’APA dans son diner-briefing annuel a pour invité de marque le vice président des Etats-Unis accompagné de tout le lobby de l’industrie pharmaceutique étatsunien.
DSM (Bible des pathologies psychiatriques ou classification des troubles mentaux) publié par l’association américaine de psychiatrie (APA) depuis 70 ans, diffusé parallèlement au sein de l’armée de terre américaine servira aussi par la prise médicamenteuse au contrôle des troupes dans le but d’enfermer, de dresser, de redresser et ensuite pouvoir ôter au soldat tout sentiment de peur dans le champ de bataille.
Le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorder (DSM), à sa naissance en 1952 dit le DSM-1 recensé 18 pathologies mentales, en 1960 le DSM-2 recense 60 pathologies psychiatriques et le dernier DSM-5 publié en 2015 recense 432 pathologies.
Le DSM est devenu le guide pratique quotidien des psychiatres civils occidentaux et des médecins militaires américains, c’est un ouvrage de référence. Mais ce que ne sait pas le public, c’est que : Les pathologies recensées et reconnues par le DSM sont votées à Main Levée par l’APA (association des psychiatres américains) !! (C’est comme si le Diabète pour être reconnu doit être voté à main levée et non sur la base d’investigation sanguine reproductible pour connaitre le taux de l’hémoglobine Glyquée)
C’est ce qui leur retire tout caractère scientifique, et sur ce registre le grand épistémologue Karl Popper, écrira que le DSM n’est pas une science. Ce manuel DSM de l’association américaine de psychiatrie est mauvais car basé sur des procédures cavalières ascientifiques qui proposent des traitements à des dizaines de millions de gens avec des « médicaments » dont ils n’ont pas besoin et qui les feront souffrir.
Pour vous résumer cette stupidité et aberration de cette prolifération de ‘’pathologies psychiatriques’’, si vous ne voulez pas être recensé et inséré dans ces nouvelles 432 pathologies du DSM-5 vous n’avez plus le droit d’être en colère (saine colère), ni angoissé, ni résigné, ni triste, ni joyeux, ni honteux, ni fier, ni exalté, ni désespéré, ni gai, ni sombre, sans aucun affect, ni irritable, ni langoureux, ni dépressif, ni allègre, ni distant, ni chaleureux, ni attentionné, ni méprisant, ni affectueux, ni haineux, ni valeureux, ni désireux, ni nerveux, ni anxieux, ni irréfléchi, ni morose, ni hostile.
Cette prolifération de troubles virtuels (pures création des psychiatres occidentaux en conflit d’intérêt très étroit avec l’industrie pharmaceutique) a pour but de ‘’créer’’ des maladies pour vendre des psychotropes et des neuroleptiques.
On a mis sous antidépresseur le chagrin d’amour des jeunes, le deuil, l’échec, la fatigue ou le questionnement sur le sens de la vie. La timidité, la retenue, la crainte de parler en public : toute manifestation de pudeur est désormais recyclée ‘’syndromes d’anxiété sociale’’, et ce sont des milliards de dollars dans la caisse de ses inventeurs, des bigs pharmas et de leurs serviteurs.
Dans le temps, on créait des médicaments pour guérir des maladies. De nos jours, on crée des maladies pour vendre des médicaments.
Les neuroleptiques (antipsychotiques) sont des substances toxiques dont le but est d’endommager le cerveau et que cette mutilation des cerveaux n’est rien de moins qu’une lobotomie chimique. Que chimiquement lobotomisés les victimes perdent leur personnalité. Ils deviennent « robotique » à la suite des dommages causés à leurs lobes frontaux et système limbique. Les modifications typiques sont l’apathie, le manque d’initiative, la perte de mémoire et de concentration, l’indifférence affective et la perte de plus profond des sentiments et de tendresse. Parce que vous courez le risque de mourir d’un traitement obligatoire, tous les médicaments obsessionnel-compulsifs doivent être interdits. Les personnes souffrantes de durs épisodes de la vie et leurs familles doivent être mis au courant par le psychiatre ou médecin traitant, au tout début de la prescription du médicament, des conséquences du traitement par les neuroleptiques (antipsychotiques) en communiquant des informations aux parents ou à la famille sur les effets directes ou secondaires nocifs auxquels seront joints les feuilles de consentement éclairé.
La consommation de ces substances toxiques génère directement des effets directs, c’est-à-dire des pathologies sous-jacentes considérées comme de nouvelles maladies qui mènent à la prescription d’autres substances qui créent à leurs tours d’autres pathologies à qui il faut prescrire d’autres médicaments, ainsi le patient sera entrainé dans une spirale infernale en cascade sans fin de consommation de produits toxiques. (C’est la fuite en avant classique des psychiatres, car ils ne disposent d’aucun moyen pour juguler les effets directs de ces substances toxiques qu’ils assimilent à tort à de nouvelles maladies, alors pourquoi prendre des risques au détriment de la santé d’autrui ?).
Les psychiatres fautent car ils n’appliquent pas le serment d’Hippocrate : « Si vous ne savez pas comment aider un patient, au moins ne rien faire qui lui soit nuisible ».
La recommandation du Dr Médecin russe Michaîl Boulgarov est plus incisive :
« Il serait excellent que tout médecin ait la possibilité d’expérimenter un grand nombre de médicaments sur lui-même. Sa compréhension de leurs effets en serait tout autre ».

Mohamed Belhoucine Dr en Sciences Physiques et DEA en économie

 

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