Le parachèvement du processus de la consolidation des institutions de l’État, entamé le 12 décembre 2019, avec l’élection présidentielle, a mis fin aux dernières désillusions es aventuriers des périodes des transitions bénéficiaires de la période de transition qu’a connue le pays durant les années 90, coïncidant avec la barbarie du terrorisme.
Échouant dans leur tentative de mettre fin à l’État-nation, à l’occasion de ce qu’a été appelé « printemps arabe » , les aventuriers de la transition, composés d’une mosaïque d’islamistes issus de ce qui restait du FIS dissous, d’islamistes de la confrérie de Frères Musulmans, et d’une minorité de « démocrates » habitués aux nominations et qui refusent le verdict des urnes, reviennent à la charge, à l’occasion du Hirak béni survenu dans le sillage de la mobilisation populaire pour mettre fin à un cinquième mandat de Bouteflika, que la collusion incestueuse rachadiste-démokhrates tente vainement de le s’accaparer. La communion entre le peuple et son ANP, déjoue le plan et les agendas étrangers, exécutés par les aventuriers de la période de transition.
La solution constitutionnelle, largement adoptée par les algériens, permettra via un processus de pérennisation de l’État-nation (organisation de la présidentielle de 12 décembre 2019, amendement de la Constitution, via le référendum du 1 novembre 2020, après une large consultation, les élections législatives du 12 juin 2021, et enfin les élections locales du 27novembre 2021)
Cette solution constitutionnelle, évitera l’effondrement de l’Etat Algérien, et augurera une nouvelle ère qui dérange les rentiers des agendas étrangers, appelés par l’auteur algérien Ahmed Bensaada » les ténors autoproclamés du Hirak ‘lire le livre d’Ahmed Bensaada: Qui sont les ténors autoproclamés du Hirak Algérien?
L’auteur Ahmed Bensaada s’interrogeait dans son livre sur le choix par Lahouari Addi , d’une direction collégiale pour présider sur le destin de l’Algérie, composée de Karim Tabbou, Mustapha Bouchachi et Zoubida Assoul. Pourquoi, ces noms et pas d’autres ? l’auteur Ahmed Bensaada, connu pour son argumentation fiable et ses documents infaillibles sur les révolutions colorées, dont ce qui est appelé « printemps arabe »( lire Arabèsque américaine », révèle que le choix de Lahouari Addi, salarié de la NED, inféodée au Secrétariat d’État Américain, la CIA et le Pentagone, porté sur les Tabbou, Bouchachi et Assoul , n’est pas fortuit, et résulte d’une feuille de route pour démanteler l’Etat Algérien, à l’instar de ce qui s’est passé en Irak, Syrie et Libye.
Un nouveau larbin nommé Sakhri
Au moment ou l’Algérie ait réussi à traverser avec réussi les turbulences politiques, en s’offrant des institutions démocratiques, au niveau des collectivités locales (APC et APW) et une nouvelle chambre basse du parlement (APN), tout en démantèlement les instruments des plans de la néocolnisation, à savoir le MAK et Rachad, et qui tentaient de concrétiser le plan de répartition de l’unité du pays et l’unité du peuple, voilà qu’on assiste à la sortie d’une minorité, composée du copier-coller des adeptes des périodes de transition. Il s’agit des habitués de la chaîne subversive d’El Magharibya, et de Rdio.M, barbouse du Quai d’Orsay, dont l’enseignant à l’université d’Alger, Sofiane Sakhri, qui s’est forgé une tradition d’errer dans la sphère politique en mangeant à tous les râteliers idéologiques, en passant de Jil Jadid, à La Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique ou CNLTD, à Baraket de la très controversée Amira Bouraoui. Tout est permis, les projectiles de la schizophrénie, d’être vu, oblige.
Echouant durant la période du Hirak en 2019, à se frayer un chemin d’interlocuteur, devenant même persona non grata parmi les siens de la corporation des enseignants universitaires qui rejetaient l’implication de l’université dans l’arène de l’idéologie et de la politique-politicienne, Sakhri se tourne aujourd’hui à l’instrumentalisation de ses étudiants, à travers leur endoctrinement, visant la concrétisation de ses desseins et intérêts personnels. Aujourd’hui, Sakhri en costume d’enseignant, n’a rien à envier à Ali Benhadj en Kamis, défiant les institutions de l’Etat Algérien, en s’aventurant à faire sortir nos étudiants à la rue.
Sur ce registre, Sofiane Sakhri se trompe d’espace et de temps, le train Algérie est en marche, dans un cadre constitutionnel bien établi, et l’arrivée au pouvoir, est dictée par le verdict de l’une. En conclusion, il est important de souligner, que la sortie de ce qu’a été appelé Moubadara(initiative) n’aura aucun impact sur le devenir du pays, sachant que cette sortie qui coïncide avec le communiqué du parti non agréé de Zoubida Assoul, et avec la célébration de deux années du début du processus de la concrétisation de la Nouvelle Algérie ;au lendemain de la visite ratée du chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, illustre bien les agissements de certains acteurs politiques qui nagent dans une sphère mortifère, enterrée d’avance par le nouveau monde post-covid qui se dessine.
