L’ONG » Open Society Foundation » OSF, du milliardaire américain George Soros,connue pour ses activités quitte l’Europe, selon le média américain Politico.
Selon la même source, la décision de l’Open Society Foundation (OSF) de mettre fin à ses activités liées aux plans des révolutions colorées ou ce qui est appelé exportation de la démocratie et Regime Change, en a surpris beaucoup, y compris les détracteurs de son fondateur George Soros.
Selon Politico, il est aujourd’hui difficile de trouver une organisation à but non lucratif (ou une initiative d’intérêt public) bien établie opérant dans toute l’Union européenne qui n’ait pas bénéficié du soutien de la fondation à certains moments.
Et c’est cette nature bien ancrée et omniprésente du soutien d’OSF à la société civile de l’UE, combinée à sa capacité de financement massive et à son soutien professionnel, qui rend sa décision soudaine de partir profondément lourde de conséquences. Il convient de rappeler, que l’OSF accorde annuellement un huitième des 1,5 millard d’euros distribués chaque année, à des associations européennes, actives dans la politique de la NED. Son retrait menace la survie de nombreuses organisations à but non lucratif, dont beaucoup agissent comme des chiens de garde démocratiques.
Et en raison de l’absence de financement alternatif, parmi les plus menacées figurent les ONG travaillant sur des questions liées à la technologie – qu’il s’agisse de tenter de contrer les méfaits en ligne tout en plaidant pour une réglementation de l’IA, ou de surveiller la surveillance incontrôlée de l’État et l’utilisation de logiciels espions – ainsi que celles qui se concentrent sur sur des questions très controversées telles que le genre, les droits des minorités et des migrants, ainsi que la justice raciale.
Un retrait qui fera l’affaire des partis nationalistes et populistes qui méprisent les valeurs « ouvertes » et qui se retrouveront bientôt libérés du joug du gouvernement mondial. Il s’agit bien entendu d’une pilule dure et amère à avaler pour la société civile européenne – d’autant plus qu’elle fait suite à une longue restructuration de l’OSF qui a duré trois ans.
Pour des centaines d’organisations et d’individus engagés dans le changement social, feront les frais de cette décision. En effet, le retrait annoncé de l’OSF ne marque pas seulement une conclusion contre-intuitive et douce-amère de son rôle historique dans la construction de l’infrastructure civile paneuropéenne, il constitue également un test majeur de la crédibilité et de la résilience de la philanthropie européenne alors que le bloc entre dans une saison électorale sans précédent. avec des votes prévus dans près d’un quart de ses pays membres et les élections européennes imminentes.
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