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Farid Alilat et Jeune Afrique, mis à nu

Interrogé par un journaliste au sujet de la campagne mensongère que mène le journaliste du média du Makhzen Jeune Afrique,Farid Alilat, à l'occasion d'un point de presse animé ce jeudi 18 avril à Oran, le ministre algérien de la Communication Mohamed Laagab a noté la nécessité de faire la différence entre un citoyen algérien qui se rend chez lui en Algérie, et un propagandiste au service d'un média hostile à l'Algérie inféodé à un régime dont la fonction est de comploter contre l'Algérie.

Interrogé par un journaliste au sujet de la campagne mensongère que mène le journaliste du média du Makhzen Jeune Afrique,Farid Alilat, à l’occasion d’un point de presse animé ce jeudi 18 avril à Oran, le ministre algérien de la Communication Mohamed Laagab a noté la nécessité de faire la différence entre un citoyen algérien qui se rend chez lui en Algérie, et un propagandiste au service d’un média hostile à l’Algérie inféodé à un régime dont la fonction est de comploter contre l’Algérie.

Une réponse claire et nette, argumentée par des actions menées par l’Algérie dans un passé récent end matière de prise de ses ressortissants dans les quatre coins du monde.
Sur ce plan, Mohamed Laagab cita les opérations de rapatriement des algériens lors de la pandémie du Covid, ainsi que la prise en charge médicale, concernant ceux atteints lors du confinement.

« Farid Alilat est le bienvenu en Algérie comme citoyen algérien » dira le ministre, ajoutant que l’Algérie « n’a pas expulsé et n’expulsera aucun de ses enfants. A une époque où les pays n’étaient pas en mesure de rapatrier leurs enfants, durant la pandémie sanitaire, l’Algérie a déployé des efforts considérables pour rapatrier tous ses enfants de diverses régions du monde et transférer gratuitement d’autres communautés arabes ». « Des pouvoirs publics pareils n’abandonnent jamais leurs enfants et la question ne le concerne pas en tant que citoyen algérien, mais plutôt le magazine Jeune Afrique où il exerce, qui a adopté des positions éditoriales hostiles à l’égard de l’Algérie. 

Ce média publie tantôt des informations incorrectes tantôt des informations exagérées, et n’évoque jamais tout ce qui est positif en Algérie », a-t-il ajouté. 

« Farid Alilat est un citoyen algérien, mais en même temps il est journaliste dans un magazine indésirable, et lorsque ce média profite de sa nationalité algérienne et s’immisce de manière sournoise dans l’exercice du travail journalistique, cela est inacceptable », a souligné le ministre, qui a expliqué que « séparer les deux est difficile, mais en tant qu’algérien, il est le bienvenu. 

Jeune Afrique et son hostilité avérée et pérennisée à l’égard de l’Algérie

Depuis sa création en 1960 par le tunisien Bechir Ben Yahmad, le média inféodé au régime du Makhzen s’est mis au service de la guerre de propagande menée par le commandeurs des croyants Hassan II , et ensuite son fils, contre l’Algérie au profit de l’impérialisme américano-sioniste, et la néocolonisation.
D’ailleurs, il n’est pas surprenant de relever que ce sulfureux média s’était mis au service de la Françafrique. Lire notre article( Jeune Afrique porte-voix de la Françafrique)

Les violons s’accordaient régulièrement entre la patron de Jeune Afrique Bechir Ben Yahmad BBY et le père de la Françafrique Jacques Foccart. Ce dernier révéla dans ses mémoires qu’il avait un rituel d’un dîner par mois avec le propriétaire de J.A et il l’avait même désigné BBY comme son légataire testamentaire universel. Que peut-on donc attendre d’un héritier légal de Jacques Foccart ? J.A fait clairement partie intégrante des réseaux Foccart.

Les révélations d’un journaliste malien

Un journaliste et écrivain malien avait révélé il y a quelques années, une des sources de financement marocain de l’hebdomadaire Jeune Afrique. Dans un article intitulé «Un contrat de communication de 700 000 euros lie le Maroc au magazine Jeune Afrique», paru dans Nextafrique, l’auteur écrit que le magazine, fondé et dirigé par les Ben Yahmed, «a souvent été qualifié de caisse de résonance de la Françafrique, journal corrompu, bras armé de la Françafrique, sac à m…, [etc.]. Ses accointances avec les régimes dictatoriaux africains qui s’obstinent à pérenniser leur rôle de négriers de la France n’est plus à prouver. Ceux-ci payent cher pour rester au pouvoir».

«Parmi les régimes qui font recours aux services de Jeune Afrique se trouve la monarchie médiévale du Maroc», souligne l’auteur, qui a réussi à obtenir la copie d’une facture trouvée parmi les documents confidentiels des services secrets marocains. Celle-ci, référencée MAR0711-01, datée du 22 juillet 2011 et libellée au nom du ministère marocain de l’Intérieur, concerne un «contrat de communication» dont le montant s’élève à 125 000 euros. Il s’agit, selon cet auteur, d’un «système de connivences sournois au détriment des peuples africains» pour le maintien duquel «Jeune Afrique existe». «Si bien que Françafrique, sans jeu de mots, serait un nom beaucoup plus approprié à ce canard dont le proprio arabe exilé en France, Béchir Ben Yahmed, se fait du beurre et des peanuts sur le dos des Nègres d’Afrique.»

Pour le journaliste et écrivain malien, la création de ce média «néocolonialiste relève de tout, sauf du hasard». Le journaliste se réfère à l’économiste François-Xavier Verschave, connu pour sa dénonciation de la politique africaine de la France, qui soutenait que «le journal franco-africain Jeune Afrique est devenu le légataire universel des œuvres de Jacques Foccart», en indiquant que «depuis 1983, il (Jacques Foccart, ndlr) mangeait tous les mois avec Béchir Ben Yahmed, le patron de Jeune Afrique». «Ce mariage est le plus ancien et le plus connu», commentait l’économiste français.

D’ailleurs, il est nécessaire de rappeler que l’instrument propagandiste Jeune Afrique, demeure au service du Makhzen,et le contrat signé par la société éditrice du Jeune Afrique avec le ministère marocain de l’Intérieur pour un montant de 700 mille euros, fait foi (voir https://i0.wp.com/maroc-leaks.com/wp-content/uploads/2021/01/Facture-jeune-afrique.png?w=633&ssl=1&fbclid=IwAR1Ta_-M5YYLF14APWdxNqSJM_jpZZyTjU-Ndyzh1eOChSpfHeFRRPFLcEg)

François Soudan, le digne successeur de BBY

François Soudan, l’actuel directeur de la rédaction de Jeune Afrique est un digne successeur de BBY, en matière d’allégeance au commandeur des croyants, et sa guerre de propagande et de mensonge menée contre l’Algérie, ses institutions et ses positions constantes et de principes à l’égard de La Défense des causes justes dans le monde.

Il convient de rappeler que le pistoléro médiatique du Makhzen François Soudan, et chef du sulfureux Farid Alilat, qui excellait merveilleusement le journalisme des caniveaux, s’était illustré en 2017, en allant demander pardon à son Commandeur après une Une drapée  par l’emblème marocain dans lequel on pouvait distinguer les visages des terroristes être les auteurs des attentats terroristes de Barcelone, avec la mention «born in Morocco», plusieurs contrats publicitaires avaient été annulés.

200.000 euros pour chaque contrat ! Il a alors supplié le cabinet de les rétablir et a obtenu gain de cause, selon des publications confidentielles françaises

Qui vend son pays, vend sa famille

En devenant un combattant de la propagande du régime féodal et moyenâgeux du régime du Makhzen, Farid Alilat, a choisi son camp et sa famille, qui est loin d’être celle d’Algérie. Et prétendre rendre une visite à sa famille en Algérie, n’est qu’un mensonge qui dissimule, une malhonnêteté et une estocade à cette dernière, car celui qui trahit son pays au profit d’un régime fonctionnel et hostile, ne porte jamais sa famille dans son coeur.

Farid Alilat, pourrait-t-il nous parler des journalistes marocains et leurs proches qui subissent la répression du Commandeur des croyants?.

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