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December 22, 2025

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Forum de partenariat Afrique-Russie: Consécration de la place de l’Algérie dans la promotion des partenariats africains et internationaux

La convergence des contenus de la Déclaration finale de la 2e conférence ministérielle du forum de partenariat Afrique-Russie, tenue au Caire les 19 et 20 décembre, et de l'allocution du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, reflète un profond recoupement des vues et des approches qui confirme la constance de la position algérienne à l'égard des questions africaines et internationales, et consacre la place de l'Algérie en tant qu'acteur pivot dans la promotion des partenariats africains et internationaux.

La convergence des contenus de la Déclaration finale de la 2e conférence ministérielle du forum de partenariat Afrique-Russie, tenue au Caire les 19 et 20 décembre, et de l’allocution du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, reflète un profond recoupement des vues et des approches qui confirme la constance de la position algérienne à l’égard des questions africaines et internationales, et consacre la place de l’Algérie en tant qu’acteur pivot dans la promotion des partenariats africains et internationaux.

Cette convergence se manifeste à travers une parfaite harmonie entre l’appel de la Déclaration finale de la conférence à l’élimination de la colonisation et du néocolonialisme, à la préservation de la mémoire historique et à la garantie du droit des peuples aux réparations et entre la position algérienne indéfectible réaffirmée par M. Attaf, fondée sur la criminalisation de la colonisation en tant qu’élément essentiel pour la réalisation de la justice historique, rappelant que l’Algérie, qui a abrité, au début du mois de décembre, une conférence internationale pour la criminalisation juridique, sans équivoque, de la colonisation, “soutient ermement l’idée de l’institution d’une journée internationale de lutte contre ce phénomène ignominieux, qui n’a sa place ni dans le monde d’aujourd’hui, ni dans celui de demain”.

La Déclaration finale a fait observer que le thème de l’Union africaine (UA) pour l’année 2025: “Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine à travers les réparations”, intervient à point nommé et s’inscrit dans l’esprit de l’époque, soulignant la nécessité de poursuivre l’action commune afin de préserver la mémoire historique des crimes de l’ère coloniale et de leurs conséquences, ainsi que de créer des mécanismes juridiques pour évaluer les préjudices subis par les Etats africains durant la période coloniale et assurer leur réparation.

Le document a également fait état d’une convergence de vues autour des principes de souveraineté nationale et du rejet des ingérences extérieures, appelant au respect du droit international et au refus de toute approche susceptible de menacer la stabilité du continent africain.

Dans le même contexte, le document a relevé l’importance de respecter les solutions africaines globales, avec l’appui des partenaires lorsque cela s’avère nécessaire, condamnant l’intervention des parties extérieures dans l’alimentation des conflits sur le continent, tout en réaffirmant l’engagement à promouvoir le règlement pacifique des différends, notamment à travers la facilitation d’un dialogue inclusif et la coopération en matière de prévention des conflits.

Cette même approche a été mise en avant par M. Attaf, qui a soutenu que le partenariat Afrique-Russie “doit avoir pour finalité le renforcement des capacités nationales, le rejet des ingérences étrangères et la promotion des approches politiques et des solutions pacifiques”.

Dans ce sillage, le lien établi entre le contenu de la Déclaration finale concernant l’importance de privilégier les solutions africaines aux problèmes africains, et l’affirmation du ministre d’Etat de faire de ce principe la pierre angulaire dans l’approche des crises, traduit une conviction commune de l’impératif de permettre aux pays africains de conduire les efforts de règlement, loin des approches imposées de l’extérieur, lesquelles ont montré leurs limites dans le traitement des défis sécuritaires et politiques dans le continent.

L’Algérie a également salué “l’attachement afro-russe au principe des solutions africaines aux problèmes africains, dans un contexte marqué par l’exacerbation des menaces terroristes à l’échelle continentale et la multiplication des foyers de tension, de crise et de conflit”.

En matière de lutte contre le terrorisme, la convergence entre la Déclaration finale et l’approche algérienne apparait clairement, notamment en mettant l’accent sur les mécanismes de dialogue permanent, l’assèchement des sources de financement du terrorisme, et l’adoption des principes de l’Algérie comme une référence intégrée traitant le phénomène dans ses dimensions sécuritaires, intellectuelles et de développement au lieu de se contenter des traitements conjoncturels.

La Déclaration a salué le groupe des trois pays africains (A3) au Conseil de sécurité dans la promotion et la défense des positions africaines au sein du Conseil, ainsi que leurs contributions importantes dans le renforcement de la paix et de la sécurité internationale et régionale.

Elle a, par ailleurs, réaffirmé son engagement à œuvrer en faveur d’une répartition plus équitable des rôles de la prise en charge des questions inscrites à l’ordre du jour du Conseil de sécurité des Nations unies, fondée sur la nécessité d’accroitre la participation des pays africains à l’élaboration des documents relatifs à la paix et à la sécurité sur le continent.

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